Abigaïl vit donc maintenant seule, avec ses grands-parents. Sa vie de tous les jours a changé une nouvelle fois et elle dû encore s'adapter. Elle a changé de chambre aussi. Quand son frère était là, elle dormait au rez-de-chaussée de la maison, comme ses grands-parents. Maintenant qu'elle est seule mais aussi plus grande, Abigaïl a maintenant huit ans, Abigaïl a sa chambre à l'étage. Cette chambre est indépendante car Abigaïl doit rejoindre cette pièce grâce à un escalier extérieur à la maison. Un grand escalier en bois ouvrant sur une bien belle et grande chambre. Elle adore sa nouvelle chambre!
Abigaïl a un grand lit en bois avec une armoire assortie. Le sol est fait de vieilles pierres. C'est ancien, mais elle aime ; à part que c'est un peu froid et Abigaïl est assez frileuse! Mais tant pis, c'est peu de choses comparé à l'avantage de bénéficier de cette chambre. Et le plafond…Wow ! Il y a des poutres apparentes. Cet étage a un style complètement différent du bas de la maison. C'est très joli. Abigaïl, Juan et Marie se rendent toujours visite. Abigaïl s'est faite également une nouvelle amie Marge, qui vit dans un bâtiment de l'école. Ses parents doivent sûrement y travailler, mais Abigaïl ne leur a pas demandé. Enfant, elle ne s'y intéresse pas. Abigaïl, Juan, Marie et Marge font souvent des promenades en vélo ou encore font de la balançoire, etc.
Abigaïl se rappelle le moment du goûter de l'après-midi. Souvent quand elle était avec Marge, la mère de celle-ci leur préparait un goûter. Abigaïl prenait un petit sandwich soit avec du chocolat et un peu de beurre, soit avec de la charcuterie. Ce dernier était son préféré! Quand il faisait beau temps, elle et Marge aimaient à s'asseoir sur les quelques marches de la maison de Marge qui donnaient sur la grande cour de l'école. Elles discutaient, rigolaient et adoraient chanter ensemble. Parfois la mère de Marge les surprenaient assise là, enlacées, à rigoler et à chanter. Elle les regardait avec tendresse et un brin d'amusement dans le regard. L'école n'était pas synonyme d'une contrainte pour Abigaïl. Bien sûr, elle y allait en classe dans la journée pour suivre sa scolarité mais elle y passait également de si bons moments le soir, avec Marge!
Rien qu'à l'entendre parler, j'ai l'impression de la voir, enfant, assise avec son amie sur les marches, en chantant à tue-tête des chansons qu'elle connaissait par cœur. Ce fût une période vraiment douce et formidable pour Abigaïl.
