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FREQUENCE TERRE, Une espèce de mammifères sur quatre menacée de disparition

Une espèce de mammifères sur quatre menacée de disparition

La plupart des gens le savent, certains ainmaux sont en danger et risquent de purement et simplement disparaître dans les années ou décennies qui viennent. La plupart d'entre nous ce sont un jour ému du sort des baleines, des éléphants ou des pandas (photo ci-contre), ce dernier étant même devenu le symbole des espèces en péril grâce au WWF qui l'a retenu comme logo. Ce que le grand public ignore en revanche, c'est l'ampleur de la menace qui pèse sur la biodiversité animale. Des spécialistes regroupés au sein de l'UICN, Union Internationale pour la Conservation de la Nature, ont donc entrepris de dresser un vaste inventaire permettant de savoir assez précisèment quels animaux sont menacés et dans quelle mesure. Chaque année, l'UICN publie une liste rouge qui permet de faire un état des lieux proche de la réalité. Réunis au début du mois d'octobre à Barcelone, à l'occasion du Congrès mondial de la nature, les membres de cette organisation internationale ont dressé leur dernier bilan et dire que celui-ci n'est pas très encourageant serait un doux euphémisme. En clair, pas moins d'une espèce de mammifères sur quatre serait menacée d'extinction.Un chiffre proprement hallucinant et qui pourrait même être pire, les scientifiques manquant de données en ce qui concerne des centaines d'espèces qui pourraient venir grossir les rangs des animaux en sursis. Au lieu d'environ un quart, la proportion pourrait ainsi monter jusqu'à 36%. Pour être précis, sur les 5847 mammifères pris en compte pour cette étude, 1141 pourraient être amenés à disparaître dans un avenir plus ou moins proche. 76 espèces, au minimum, se seraient déjà éteintes depuis le 16e siècle. Cela peut paraître relativement peu, mais le problème est que le rythme des disparitions s'accroit et que cette tendance sera difficile à enrayer. Il faut dire que dans l'immense majorité des cas, c'est encore et toujours l'activité humaine qui est la cause de cet effondrement possible de la biodiversité. A force de piller les ressources naturelles, de transformer le monde au travers de notre activité industrielle, nous sommes tout simplement en train de détruire ce que la nature a mis des millions d'années à bâtir. Pour Julia Marton-Lefèvre, la directrice générale de l'UICN, le constat est sans appel puisqu'elle déclare "qu'au cours de notre vie des centaines d'espèces pourraient disparaître en raison de nos propres actions, ce qui constitue un signe alarmant sur l'état des écosystèmes dans lesquels elles vivent". Le constat est donc sans appel. Mais soyons clair, à l'heure où les bourses s'effondrent et où les banques se rendent compte qu'elles ont spéculé sur du vent, sauver les animaux ne semble pas la priorité absolue. Pourtant, c'est peut-être bien en regardant et en préservant un peu ce qui l'entoure que l'homme parviendra un jour à vivre en harmonie avec sa planète et par là même avec ses semblables. Il convient néanmoins de ne pas sombrer dans le pessimisme le plus aboslu. Lorsqu'il y a prise de conscience, que des moyens humains et financiers sont mis en oeuvre, la préservation du monde vivant est possible. Pour preuve, il faut savoir que 5% des populations de mammifères menacées montrent désormais des signes de rétablissement à l'état sauvage, comme cela peut être le cas du gypaète barbu en France aujourd'hui (photo ci-dessus). les programmes de reporduction et de réintégration se révèlent efficaces et tout cela montre que nous pouvons encore inverser une tendance qui reste pour l'heure très négative. vincent, pour la Rédaction.

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Une espèce de mammifères sur quatre menacée de disparition One in four mammal species threatened with extinction

La plupart des gens le savent, certains ainmaux sont en danger et risquent de purement et simplement disparaître dans les années ou décennies qui viennent. La plupart d'entre nous ce sont un jour ému du sort des baleines, des éléphants ou des pandas (photo ci-contre), ce dernier étant même devenu le symbole des espèces en péril grâce au WWF qui l'a retenu comme logo. Ce que le grand public ignore en revanche, c'est l'ampleur de la menace qui pèse sur la biodiversité animale. Des spécialistes regroupés au sein de l'UICN, Union Internationale pour la Conservation de la Nature, ont donc entrepris de dresser un vaste inventaire permettant de savoir assez précisèment quels animaux sont menacés et dans quelle mesure. Chaque année, l'UICN publie une liste rouge qui permet de faire un état des lieux proche de la réalité. Réunis au début du mois d'octobre à Barcelone, à l'occasion du Congrès mondial de la nature, les membres de cette organisation internationale ont dressé leur dernier bilan et dire que celui-ci n'est pas très encourageant serait un doux euphémisme. En clair, pas moins d'une espèce de mammifères sur quatre serait menacée d'extinction.Un chiffre proprement hallucinant et qui pourrait même être pire, les scientifiques manquant de données en ce qui concerne des centaines d'espèces qui pourraient venir grossir les rangs des animaux en sursis. Au lieu d'environ un quart, la proportion pourrait ainsi monter jusqu'à 36%. Pour être précis, sur les 5847 mammifères pris en compte pour cette étude, 1141 pourraient être amenés à disparaître dans un avenir plus ou moins proche. 76 espèces, au minimum, se seraient déjà éteintes depuis le 16e siècle. Cela peut paraître relativement peu, mais le problème est que le rythme des disparitions s'accroit et que cette tendance sera difficile à enrayer. Il faut dire que dans l'immense majorité des cas, c'est encore et toujours l'activité humaine qui est la cause de cet effondrement possible de la biodiversité. A force de piller les ressources naturelles, de transformer le monde au travers de notre activité industrielle, nous sommes tout simplement en train de détruire ce que la nature a mis des millions d'années à bâtir. Pour Julia Marton-Lefèvre, la directrice générale de l'UICN, le constat est sans appel puisqu'elle déclare "qu'au cours de notre vie des centaines d'espèces pourraient disparaître en raison de nos propres actions, ce qui constitue un signe alarmant sur l'état des écosystèmes dans lesquels elles vivent". Le constat est donc sans appel. Mais soyons clair, à l'heure où les bourses s'effondrent et où les banques se rendent compte qu'elles ont spéculé sur du vent, sauver les animaux ne semble pas la priorité absolue. Pourtant, c'est peut-être bien en regardant et en préservant un peu ce qui l'entoure que l'homme parviendra un jour à vivre en harmonie avec sa planète et par là même avec ses semblables. Il convient néanmoins de ne pas sombrer dans le pessimisme le plus aboslu. Lorsqu'il y a prise de conscience, que des moyens humains et financiers sont mis en oeuvre, la préservation du monde vivant est possible. Pour preuve, il faut savoir que 5% des populations de mammifères menacées montrent désormais des signes de rétablissement à l'état sauvage, comme cela peut être le cas du gypaète barbu en France aujourd'hui (photo ci-dessus). les programmes de reporduction et de réintégration se révèlent efficaces et tout cela montre que nous pouvons encore inverser une tendance qui reste pour l'heure très négative. vincent, pour la Rédaction.