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Nouvelles et faits divers, GUY GEORGES, LE « TUEUR DE L’EST PARISIEN »

Une étudiante de dix-neuf ans a été retrouvée égorgée mardi soir dans l'appartement du 19ème arrondissement qu'elle partageait avec son ami. C'est le jeune homme qui a fait la macabre découverte en rentrant vers 19h40 au domicile du couple, rue d'Hautpoul, entre l'avenue Jean-Jaurès et les Buttes-Chaumont. « Quand je suis sortie promener le chien en début de soirée, je l'ai vu dévaler les escaliers, avec un pompier. Il était livide… »,témoigne une habitante du vieil immeuble de pierre, à l'accès protégé par une lourde porte de bois équipée d'un digicode. C'est en ouvrant la porte – intacte – du logement qu'il occupait au premier étage avec sa compagne, que le jeune homme est tombé sur le corps massacré de Magali Sirotti, à demi dévêtue, la gorge tranchée par une arme blanche. Selon les premières constatations effectuées sur place, la jeune fille pourrait avoir également subi des violences sexuelles. Un point que la brigade criminelle, saisie de l'enquête, ne pouvait encore affirmer hier soir, dans l'attente des résultats d'analyse des prélèvements effectués au cours de l'autopsie. Les enquêteurs penchaient en tout cas fortement, dès hier, pour l'hypothèse d'un crime sordide et « gratuit ». Hors de proportion, en tout cas, avec le seul vol constaté sur les lieux : le portefeuille de la jeune fille, qui contenait, entre autres, sa carte de crédit.

« Mignonne », « avenante », « polie » sont les qualificatifs qui reviennent le plus souvent dans la bouche des habitants du 71 rue d'Hautpoul qui connaissaient, si peu que ce soit, la jeune fille, nièce d'un gardien de la paix du 19ème arrondissement. « Ici, vous savez, on vit plutôt en bonne entente. Au point de s'entraider quand il le faut, mais pas de se fréquenter », sourit tristement une habitante. En l'absence d'effraction, il semble probable que la jeune fille a été suivie jusqu'à son domicile avant d'y être sauvagement agressée. Comment et à quelle heure ? Les enquêteurs n'avaient hier pas encore entièrement reconstitué son emploi du temps, sachant simplement que Magali avait terminé ses cours en début d'après-midi. Certains témoignages, recueillis dans le quartier, feraient état de cris entendus aux environs de 19 heures, soit peu de temps avant que le corps ne soit découvert. Les enquêteurs ne savent cependant quel crédit apporter à ces témoignages. Le quartier est en effet passablement bruyant, et aucun des voisins les plus proches de Magali ne se souvenait, hier après-midi, d'avoir vu ou entendu quoi que ce soit mardi soir.

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Une étudiante de dix-neuf ans a été retrouvée égorgée mardi soir dans l'appartement du 19ème arrondissement qu'elle partageait avec son ami.

C'est le jeune homme qui a fait la macabre découverte en rentrant vers 19h40 au domicile du couple, rue d'Hautpoul, entre l'avenue Jean-Jaurès et les Buttes-Chaumont. « Quand je suis sortie promener le chien en début de soirée, je l'ai vu dévaler les escaliers, avec un pompier. Il était livide… »,témoigne une habitante du vieil immeuble de pierre, à l'accès protégé par une lourde porte de bois équipée d'un digicode.

C'est  en ouvrant la porte – intacte – du logement qu'il occupait au premier étage avec sa compagne, que le jeune homme est tombé sur le corps massacré de Magali Sirotti, à demi dévêtue, la gorge tranchée par une arme blanche. Selon les premières constatations effectuées sur place, la jeune fille pourrait avoir également subi des violences sexuelles. Un point que la brigade criminelle, saisie de l'enquête, ne pouvait encore affirmer hier soir, dans l'attente des résultats d'analyse des prélèvements effectués au cours de l'autopsie.

Les enquêteurs penchaient en tout cas fortement, dès hier, pour l'hypothèse d'un crime sordide et « gratuit ». Hors de proportion,  en tout cas, avec le seul vol constaté sur les lieux : le portefeuille de la jeune fille, qui contenait, entre autres, sa carte de crédit.

« Mignonne », « avenante », « polie » sont les qualificatifs qui reviennent le plus souvent dans la bouche des habitants du 71 rue d'Hautpoul qui connaissaient, si peu que ce soit, la jeune fille, nièce d'un gardien de la paix du 19ème arrondissement. «  Ici, vous savez, on vit plutôt en bonne entente. Au point de s'entraider quand il le faut, mais pas de se fréquenter », sourit tristement une habitante.

En l'absence d'effraction, il semble probable que la jeune fille a été suivie jusqu'à son domicile avant d'y être sauvagement agressée. Comment et à quelle heure ? Les enquêteurs n'avaient hier pas encore entièrement reconstitué son emploi du temps, sachant simplement que Magali avait terminé ses cours en début d'après-midi.

Certains témoignages, recueillis dans le quartier, feraient état de cris entendus aux environs de 19 heures, soit peu de temps avant que le corps ne soit découvert. Les enquêteurs ne savent cependant quel crédit apporter à ces témoignages. Le quartier est en effet passablement bruyant, et aucun des voisins les plus proches de Magali ne se souvenait, hier après-midi, d'avoir vu ou entendu quoi que ce soit mardi soir.