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Un coin de paradis, Un coin de paradis - 4ème partie

Maintenant, le challenge c'est de dévisser les vis qui maintiennent les panneaux solaires sur la structure. Bien que je sois protégé du vent, je suis littéralement gelé. La température est inférieure à zéro degré. Il est aussi difficile d'utiliser un tournevis en portant des moufles que de pianoter sur le clavier d'un téléphone avec des gants de boxe ! Soit je garde mes gants et je perds mon temps, soit je les enlève et mes doigts gèlent en moins de deux minutes. Bon, le mieux, c'est d'attendre que Basile soit là pour travailler à tour de rôle. Si seulement le vent voulait bien se calmer ! Malheureusement, cette île est constamment balayée par les vents d'ouest et les fréquentes dépressions apportent invariablement un temps froid, humide et venteux. Je me demande bien pourquoi le relais est accroché sue ce sommet balayé par les vents. Je réfléchirai sur ce sujet une autre fois car Basile arrive enfin et dans un dernier effort se laisse littéralement tomber à côté de moi.

- « Je suis désolé si je n'est pas pu faire ma part de travail ! » Dit-il à bout de souffle.

- « Tu plaisante Basile, tu t'es vachement bien débrouillé ! Alors, que penses-tu de cet endroit ? C'est la meilleure place pour planter la tente, non ? Bon d'accord, c'est un peu loin de la plage mais la vue est fantastique ! » - « ouais, t'as raison ! et le voisinage a l'air particulièrement calme. Personne ne viendra nous embêter ici !

- « Tu sais basile, ce que j'apprécie le plus chez toi ? C'est que tu es toujours de bonne humeur quelques soient les circonstances. » - « Les évènements de la vie ont fait que j'arrive toujours à dédramatiser les choses. Il n'y a jamais rien d'insurmontables. » - « J'ai l'impression que la vie ne t'a pas fait que des cadeaux. Bon assez papoté, il faut se remettre au boulot et rattraper le temps perdu. » C'est alors que le vent tomba aussi soudainement qu'il s'était levé. Notre travail s'en trouva bien sûr grandement facilité. En une heure, les batteries et l'antenne sont remontées, et le relais est réparé. - « Bon, je contacte la base pour faire un check radio et je demande qu'on nous renvoie l'hélicoptère. Profites-en pour prendre quelques photos si tu veux ! » Partout où l'on regarde, d'est en ouest, du nord au sud, on découvre les mêmes paysages sauvages, faits de chaînes de montagnes escarpées et qui plongent abruptement dans l'océan. Il n'est pas facile de distinguer dans la brume le rivage de baies et de fjords. Le plateau intérieur est aride et caillouteux. Sur les trois quarts des côtes, de vertigineuses falaises sont battues inlassablement par les vagues furieuses.

- « Alors, comment trouves-tu cette île ? » - « Je ne trouve pas les mots pour le dire. Comment expliquer ce que je ressens aux gens qui ne sont jamais venus ici ! Qu'est-ce que j'aimerais pouvoir la traverser à pieds ! » - « Ben écoute, je ne savais pas comment t'annoncer la nouvelle, mais tu m'en donnes l'opportunité. L'hélico ne viendra pas, il est en panne. » - - « C'est pas vrai ! Tu plaisantes ? » - Ecoute basile, regarde les choses du bon côté, tu vas pouvoir réaliser ton rêve, traverser l'île à pieds ! Là, il est trop tard pour rentrer à la base, on va donc passer la nuit dans le chalet qui se trouve sur la plage de la « Baie Américaine » tout au bout de cette profonde vallée. C'est impossible de se perdre mais la route va être longue car que le sol est vraiment irrégulier. Le chalet où l'on va dormir ressemble à un palace ! » - « Il ressemble à un palace ? He serge, où est l'arnaque ? Répond basile d'une voix suspicieuse. - « Tu peux me croire. Après cinq longues heures de marche, ce chalet te paraîtra aussi luxueux qu'un hôtel quatre étoiles.

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Maintenant, le challenge c'est de dévisser les vis qui maintiennent les panneaux solaires sur la structure. Bien que je sois protégé du vent, je suis littéralement gelé. La température est inférieure à zéro degré. Il est aussi difficile d'utiliser un tournevis en portant des moufles que de pianoter sur le clavier d'un téléphone avec des gants de boxe ! Soit je garde mes gants et je perds mon temps, soit je les enlève et mes doigts gèlent en moins de deux minutes. Bon, le mieux, c'est d'attendre que Basile soit là pour travailler à tour de rôle.

Si seulement le vent voulait bien se calmer ! Malheureusement, cette île est constamment balayée par les vents d'ouest et les fréquentes dépressions apportent invariablement un temps froid, humide et venteux. Je me demande bien pourquoi le relais est accroché sue ce sommet balayé par les vents. Je réfléchirai sur ce sujet une autre fois car Basile arrive enfin et dans un dernier effort se laisse littéralement tomber à côté de moi.

-          « Je suis désolé si je n'est pas pu faire ma part de travail ! » Dit-il à bout de souffle.

-          « Tu plaisante Basile, tu t'es vachement bien débrouillé ! Alors, que penses-tu de cet endroit ? C'est la meilleure place pour planter la tente, non ? Bon d'accord, c'est un peu loin de la plage mais la vue est fantastique ! »

-          «  ouais, t'as raison ! et le voisinage a l'air particulièrement calme. Personne ne viendra nous embêter ici !

-          « Tu sais basile, ce que j'apprécie le plus chez toi ? C'est que tu es toujours de bonne humeur quelques soient les circonstances. »

-          « Les évènements de la vie ont fait que j'arrive toujours à dédramatiser les choses. Il n'y a jamais rien d'insurmontables. »

-          « J'ai l'impression que la vie ne t'a pas fait que des cadeaux. Bon assez papoté, il faut se remettre au boulot et rattraper le temps perdu. »

C'est alors que le vent tomba aussi soudainement qu'il s'était levé. Notre travail s'en trouva bien sûr grandement facilité. En une heure, les batteries et l'antenne sont remontées, et le relais est réparé.

-          « Bon, je contacte la base pour faire un check radio et je demande qu'on nous renvoie l'hélicoptère. Profites-en pour prendre quelques photos si tu veux ! »

Partout où l'on regarde, d'est en ouest, du nord au sud, on découvre les mêmes paysages sauvages, faits de chaînes de montagnes escarpées et qui plongent abruptement dans l'océan. Il n'est pas facile de distinguer dans la brume le rivage de baies et de fjords. Le plateau intérieur est aride et caillouteux. Sur les trois quarts des côtes, de vertigineuses falaises sont battues inlassablement par les vagues furieuses.

-          «  Alors, comment trouves-tu cette île ? »

-          «  Je ne trouve pas les mots pour le dire. Comment expliquer ce que je ressens aux gens qui ne sont jamais venus ici ! Qu'est-ce que j'aimerais pouvoir la traverser à pieds ! »

-          «  Ben écoute, je ne savais pas comment t'annoncer la nouvelle, mais tu m'en donnes l'opportunité. L'hélico ne viendra pas, il est en panne. »

-          - «  C'est pas vrai ! Tu plaisantes ? »

-          Ecoute basile, regarde les choses du bon côté, tu vas pouvoir réaliser ton rêve, traverser l'île à pieds ! Là, il est trop tard pour rentrer à la base, on va donc passer la nuit dans le chalet qui se trouve sur la plage de la « Baie Américaine » tout au bout de cette profonde vallée. C'est impossible de se perdre mais la route va être longue car que le sol est vraiment irrégulier. Le chalet où l'on va dormir ressemble à un palace ! »

-          «  Il ressemble à un palace ? He serge, où est l'arnaque ? Répond basile d'une voix suspicieuse.

-          « Tu peux me croire. Après cinq longues heures de marche, ce chalet te paraîtra aussi luxueux qu'un hôtel quatre étoiles. »