Abigaïl vit maintenant depuis un an chez sa grand-mère, en compagnie de son frère. Personne ne lui parle plus ni de Karen ni de ses parents, surtout de sa mère. Il semble que sa vie d'avant n'a pas existé! Sa tristesse s'est un peu atténuée. Je dirais qu'elle a appris à enfouir ses pensées, ses envies, ses colères et sa tristesse au plus profond d'elle-même. Que faire d'autre? Donc, Abigaïl mène une vie tranquille ; elle joue, pleure, rit, va à l'école comme tous les nouveaux petites amies et amis avec qui elle a lié amitié. Son grand-père lui a enseigné comment lire l'heure sur la pendule de la maison ; Il lui a aussi appris à faire du vélo. Abigaïl peut maintenant aller se promener avec ses copines non loin de là, sur son beau vélo rose.
Le soir, comme tous les jours, elle regarde un programme de jeu télévisé. Il semble que c'est un rite, chez ses grands-parents. Abigaïl adore, elle apprend tout en s'amusant. Elle apprend à mieux compter et à chercher plein de mots nouveaux avec les lettres données dans le désordre.
Abigaïl se rapproche aussi de son frère, elle apprend à mieux le connaître. Bien sûr, il y a des chamailleries, comme tous enfants, frères et sœurs ont des divergences.
Alban et Abigaïl se sont faits de nouveaux amis. Juan a le même âge qu'Alban et Marie, celui d'Abigaïl. Tous les jours, ils jouent ensemble, rient ensemble, partent ‘à l'aventure'. Les parents de Juan et de Marie ont un grand terrain et une petite entreprise près de leur maison. Un bel et bien grand lieu pour faire du vélo, jouer à cache-cache et tant d'autres jeux que des enfants peuvent imaginer. Puis un jour, Alban changea. Il devint encore plus coléreux, énervé. Quelque temps plus tard, le père d'Abigaïl et d'Alban vint leur rendre visite. Il y avait si longtemps! Ils passèrent la journée ensemble. Qu'il était plaisant de le voir et de lui parler! La journée prit fin et il dû repartir. Mais il ne reparti pas seul, il emmena Alban avec lui.
Abigaïl et Alban vivaient bien chez leurs grands-parents mais n'est-il pas normal de souhaiter plutôt vivre avec ses parents? Le père d'Abigaïl et d'Alban emmena donc ce dernier avec lui. Seulement, lui-seul eu le droit de partir! Abigaïl dû rester chez ses grands-parents, toute seule!
