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Les Celtes, Le recul de la civilisation celte

La fin de l'âge du fer et le début de l'ère chrétienne ont vu un recul important des terres marquées par l'influence celte. Un peu partout, les celtes, qu'ils aient été chassés parfois, ou assimilés aux peuples envahisseurs dans la plupart des cas ont progressivement perdu leur prépondérance culturelle et politique dans la plupart des régions antérieurement occupées par eux. Les celtes subirent la pression combinée de l'Allemagne à l'est et Rome dans le sud. Déjà, vers les 3e-2e siècles, au nord et à l'est, en Europe centrale, ils abandonnaient le terrain face aux Germains et aux Daces, et les royaumes celtiques des Balkans disparurent bientôt dans les brumes de l'histoire. Les Galates de Turquie, après quelques années mouvementées, furent également soumis définitivement, et assimilés à la population locale. Quant aux celtes d'Italie, après leurs guerres incessantes contre Rome jusqu'au 3e siècle, leur indépendance ne survécut pas longtemps aux conquêtes romaines. Dès le 2e siècle, ils furent entièrement soumis. On a souvent attribué la conquête de la Gaule à des causes plus profondes qu'une simple infériorité militaire, qui n'a en soi rien d'humiliant, puisque tous les peuples d'Europe succombèrent à un moment ou à un autre à Rome. Après plusieurs siècles de sédentarité, les gaulois avaient perdu une certaine habitude de la guerre. Ils étaient courageux mais mal organisés. La soumission de la Gaule a eu pour conséquences : - la disparition totale des langues celtiques en Gaule vers le Ve siècle (on estime qu'en moins de deux générations, après Alésia, toute l'élite Gallo-romaine parlait latin), - l'assimilation religieuse par la disparition de la classe druidique, et - l'intégration administrative à l'Empire. Avec la fin de leur mobilité, leur isolation et le recul de certains de leurs territoires, les celtes évoluèrent donc séparément. A l'aube de l'ère chrétienne, les celtes, après avoir dominé la majeure partie de l'Europe, sont soumis sur le continent. La civilisation celte ne survécut donc qu'en Irlande, en Ecosse, au pays de Galles et en Cornouailles. César y fit certes deux débarquements mais ne tenta pas la conquête de l'île. C'est Claude, qui en 43 envoya les premières troupes d'invasions. Malgré la résistance héroïque de Caratacus, le Vercingétorix breton, et des ses hommes, l'île finit par être partiellement envahie. Mais la romanisation resta en Bretagne insulaire superficielle, et n'atteignit pas les régions excentrées de l'île (Cornouailles, Pays de Galles, et surtout l'Ecosse).

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La fin de l'âge du fer et le début de l'ère chrétienne ont vu un recul important des terres marquées par l'influence celte. Un peu partout, les celtes, qu'ils aient été chassés parfois, ou assimilés aux peuples envahisseurs dans la plupart des cas ont progressivement perdu leur prépondérance culturelle et politique dans la plupart des régions antérieurement occupées par eux. Les celtes subirent la pression combinée de l'Allemagne à l'est et Rome dans le sud.
Déjà, vers les 3e-2e siècles, au nord et à l'est, en Europe centrale, ils abandonnaient le terrain face aux Germains et aux Daces, et les royaumes celtiques des Balkans disparurent bientôt dans les brumes de l'histoire. Les Galates de Turquie, après quelques années mouvementées, furent également soumis définitivement, et assimilés à la population locale. Quant aux celtes d'Italie, après leurs guerres incessantes contre Rome jusqu'au 3e siècle, leur indépendance ne survécut pas longtemps aux conquêtes romaines. Dès le 2e siècle, ils furent entièrement soumis.
On a souvent attribué la conquête de la Gaule à des causes plus profondes qu'une simple infériorité militaire, qui n'a en soi rien d'humiliant, puisque tous les peuples d'Europe succombèrent à un moment ou à un autre à Rome.

Après plusieurs siècles de sédentarité, les gaulois avaient perdu une certaine habitude de la guerre. Ils étaient courageux mais mal organisés. La soumission de la Gaule a eu pour conséquences :

- la disparition totale des langues celtiques en Gaule vers le Ve siècle (on estime qu'en moins de deux générations, après Alésia, toute l'élite Gallo-romaine parlait latin),

- l'assimilation religieuse par la disparition de la classe druidique, et

- l'intégration administrative à l'Empire.

Avec la fin de leur mobilité, leur isolation et le recul de certains de leurs territoires, les celtes évoluèrent donc séparément.
A l'aube de l'ère chrétienne, les celtes, après avoir dominé la majeure partie de l'Europe, sont soumis sur le continent. La civilisation celte ne survécut donc qu'en Irlande, en Ecosse, au pays de Galles et en Cornouailles. César y fit certes deux débarquements mais ne tenta pas la conquête de l'île. C'est Claude, qui en 43 envoya les premières troupes d'invasions.
Malgré la résistance héroïque de Caratacus, le Vercingétorix breton, et des ses hommes, l'île finit par être partiellement envahie. Mais la romanisation resta en Bretagne insulaire superficielle, et n'atteignit pas les régions excentrées de l'île (Cornouailles, Pays de Galles, et surtout l'Ecosse).