le saxophoniste classique, Marcel Mule 2
Interview, le saxophoniste classique, Marcel Mule 2 » Mule : Alors qu'à côté des choses sérieuses comme Werther ou autres choses, bon, et à la Garde, où j'étais soliste, devenu soliste, bon. On trouvait que je jouais bien. Bon. C'est, je jouais comme ça, comme on jouait dans le temps, comme...sans, sans expression ondulée, c'est l'expression plutôt intérieur. À l'Opéra Comique, je jouais comme ça aussi bien entendu. Et un jour, il y a eu un ballet, qui comportait de...de nou...des danses de l'époque; il y avait un peu de tout, il y avait même un un foxtrot, y avait un one-step, il y avait des choses comme ça, c'était un ballet... Interviewer : Par Edouard L'Enfant, c'est ça? Mule : Un blues... oui. Euh... Un excellent musicien. D'abord, il s'appelait Edouard L'Enfant, oui. Et que je connaissais dans le métier parce que je faisais beaucoup de métiers dans les orchestres de Jazz à ce moment-là, où je jouais différemment d'ailleurs. Interviewer : Pour quelle raison?
Mule : Ben, je jouais différemment parce qu'il le fallait. Il fallait que le son soit plus ondulé, même à l'excès, pas...Beaucoup le faisait d'une façon excessive. La première fois j'ai entendu ça...euh j'ai été outré, moi.. Mais j'ai été obligé de m'y mettre mais à faible dose, je dois dire. Interviewer : Vous parlez du vibrato, quand vous parlez de...?
Oui. Je parle du vibrato. À faible dose. Mais, quand même, j'étais très côté; même dans les milieux Jazz, j'étais côté pour ma sonorité. euh...