×

Χρησιμοποιούμε cookies για να βελτιώσουμε τη λειτουργία του LingQ. Επισκέπτοντας τον ιστότοπο, συμφωνείς στην πολιτική για τα cookies.

image

FREQUENCE TERRE, L'EAU AU COEUR DES PREOCCUPATIONS DES FRANCAIS - Publiée le 17-12-2009

Le résultat de la consultation publique sur l'eau vient de le confirmer : l'eau est un enjeu majeur pour chaque citoyen. Lancée en juin 2008, l'enquête nationale s'est poursuivie sur un an et a pris en compte l'avis de l'ensemble de la population, en métropole comme en outre-mer. En appoint aux questionnaires individuels diffusés dans nos boites aux lettres, de nombreux supports ont été mis en œuvre : réunions publiques, émissions radios, expositions itinérantes, ou Parlement des Jeunes de l'Eau… Sur les 28 millions de questionnaires distribuées, près de 412.000 contributions ont été recueillies, soit un taux de retour d'environ 1,4%. Un taux largement supérieur à celui de la consultation de 2005.

Les réponses se portent beaucoup sur le coût de l'eau. Le prix à payer pour bénéficier de la ressource est un sujet sensible quelque soit la région. Actuellement, la facture est en moyenne de 3 € pour 1000 litres. La majorité des sondés comprend que l'eau a un coût et accepterait de voir augmenter les moyens financiers qui y sont consacrés. Mais cela ne peut se faire sans contrepartie. Si beaucoup de Français accepteraient une hausse limitée de leur facture d'eau, cette augmentation doit être justifiée. Le principe du pollueur payeur doit être mieux appliqué afin de rééquilibrer les contributions de chacun.

Mais si chaque français est conscient des actions individuelles à faire pour préserver la ressource, il est aussi très exigeant envers les industriels et les agriculteurs qui doivent, selon eux, être encore plus vigilants sur leur impact environnemental.

En clair, c'est « Je veux bien trier mes déchets, économiser sur ma consommation d'eau, consommer plus de produits bio, mais en face, j'attends que les industriels maîtrisent mieux leurs rejets polluants, et que les agriculteurs aient des démarches plus respectueuses des nappes phréatiques. Dans le même temps, j'attends que l'Etat et les collectivités soient exemplaires, et qu'ils fassent preuve d'une plus grande sévérité envers les gros pollueurs. » Plus d'efforts, et plus de sanctions, c'est l'équation naturelle que chaque français attend de voir appliquée. Enfin, localement, il ressort de la consultation que les contributeurs ont une approche très consciente des enjeux de leur région.

Les pollutions agricoles sont pointées dans la plupart des bassins, les problèmes de pénurie sont les priorités du bassin Loire Bretagne, de même qu'en Guyane. L'impact des pollutions des villes et des industries est très largement cité en Outremer, tandis que la préservation de la biodiversité et des milieux aquatiques fait partie des axes majeurs en Corse et dans le bassin Rhône Méditerranée. Mais tous ont à peu près les mêmes attentes : moins de pollutions des industriels et une agriculture plus responsables, des coûts maîtrisés, des cours d'eau mieux entretenus, une urbanisation mieux régulées pour des risques d'inondation mieux anticipés. L'intérêt pour l'eau est donc indéniable. Mais au-delà du constat et des mesures à prendre pour mieux préserver l'environnement, les contributeurs attendent aussi plus de transparence dans la gestion, une information plus systématique sur l'état de la ressource et des zones humides, et une participation plus forte de tous les acteurs dans les actions de préservation de notre écosystème. Les résultats de la consultation nationale sur l'eau / 2008-2009 philippe, pour la Rédaction.

Learn languages from TV shows, movies, news, articles and more! Try LingQ for FREE

Le résultat de la consultation publique sur l'eau vient de le confirmer : l'eau est un enjeu majeur pour chaque citoyen.
Lancée en juin 2008, l'enquête nationale s'est poursuivie sur un an et a pris en compte l'avis de l'ensemble de la population, en métropole comme en outre-mer.
En appoint aux questionnaires individuels diffusés dans nos boites aux lettres, de nombreux supports ont été mis en œuvre : réunions publiques, émissions radios, expositions itinérantes, ou Parlement des Jeunes de l'Eau…

Sur les 28 millions de questionnaires distribuées, près de 412.000 contributions ont été recueillies, soit un taux de retour d'environ 1,4%. Un taux largement supérieur à celui de la consultation de 2005.

Les réponses se portent beaucoup sur le coût de l'eau. Le prix à payer pour bénéficier de la ressource est un sujet sensible quelque soit la région. Actuellement, la facture est en moyenne de 3 € pour 1000 litres. La majorité des sondés comprend que l'eau a un coût et accepterait de voir augmenter les moyens financiers qui y sont consacrés.
Mais cela ne peut se faire sans contrepartie. Si beaucoup de Français accepteraient une hausse limitée de leur facture d'eau, cette augmentation doit être justifiée. Le principe du pollueur payeur doit être mieux appliqué afin de rééquilibrer les contributions de chacun.

Mais si chaque français est conscient des actions individuelles à faire pour préserver la ressource, il est aussi très exigeant envers les industriels et les agriculteurs qui doivent, selon eux, être encore plus vigilants sur leur impact environnemental.


En clair, c'est « Je veux bien trier mes déchets, économiser sur ma consommation d'eau, consommer plus de produits bio, mais en face, j'attends que les industriels maîtrisent mieux leurs rejets polluants, et que les agriculteurs aient des démarches plus respectueuses des nappes phréatiques. Dans le même temps, j'attends que l'Etat et les collectivités soient exemplaires, et qu'ils fassent preuve d'une plus grande sévérité envers les gros pollueurs. »

Plus d'efforts, et plus de sanctions, c'est l'équation naturelle que chaque français attend de voir appliquée.

Enfin, localement, il ressort de la consultation que les contributeurs ont une approche très consciente des enjeux de leur région.

Les pollutions agricoles sont pointées dans la plupart des bassins, les problèmes de pénurie sont les priorités du bassin Loire Bretagne, de même qu'en Guyane. L'impact des pollutions des villes et des industries est très largement cité en Outremer, tandis que la préservation de la biodiversité et des milieux aquatiques fait partie des axes majeurs en Corse et dans le bassin Rhône Méditerranée.
Mais tous ont à peu près les mêmes attentes : moins de pollutions des industriels et une agriculture plus responsables, des coûts maîtrisés, des cours d'eau mieux entretenus, une urbanisation mieux régulées pour des risques d'inondation mieux anticipés.

L'intérêt pour l'eau est donc indéniable. Mais au-delà du constat et des mesures à prendre pour mieux préserver l'environnement, les contributeurs attendent aussi plus de transparence dans la gestion, une information plus systématique sur l'état de la ressource et des zones humides, et une participation plus forte de tous les acteurs dans les actions de préservation de notre écosystème.

Les résultats de la consultation nationale sur l'eau / 2008-2009

philippe, pour la Rédaction.