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Vol libre en Argentine, Aller retour 6e jour, 19 mars

Objectif Lindero dans la Sierra Grande, 2535m, une marche d'approche de près de deux heures, à cheval, parapente dans le dos, ce n'est pas habituel mais très excitant. Enrique se singularise en tombant avec son parapente et sa monture. On laisse les quadrupèdes, seuls les bipèdes continuent. La grimpette est tout de suite très raide et pénible, la végétation dense et épineuse, cactus, chardons, un vrai plaisir ! Il fait déjà très chaud et tout le monde n'a pas pris sa réserve d'eau, en haut il faudra partager entre tous les déshydratés. Cette ascension n'en finit plus, Gérard et Yigal s'arrêtent en route (eux pourront décoller). Altitude 2500m : le vent est violent. Christophe décolle en bi, en nous laissant en prime le parapente de son passager, il est suivi d'Enrique, le gonflage arrière et hop on tourne dans le mauvais sens, dur, dur de décoller à l'envers ! C'est au tour de Carlos puis d'Olivier. Il tente vainement à cinq reprises de quitter le sol.

Il faut renoncer et se résoudre à descendre. Pour nous, ce sera une ballade de quatre heures par la cuesta de las cabras. Enfin en bas, encore un torrent à traverser, et qui va tomber à l'eau, je vous le donne en mille ? Alors deux heures de cheval, huit heures de marche, un bain forcé et pas l'ombre d'un vol, faut aimer ! En tout cas, des souvenirs plein la tête et des ampoules plein les pieds ! Repas réparateur chez Anselmo avec une spécialité bourrative, le « locro » au demeurant excellente.

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Objectif Lindero dans la Sierra Grande, 2535m, une marche d'approche de près de deux heures, à cheval, parapente dans le dos, ce n'est pas habituel mais très excitant. Enrique se singularise en tombant avec son parapente et sa monture. On laisse les quadrupèdes, seuls les bipèdes continuent. La grimpette est tout de suite très raide et pénible, la végétation dense et épineuse, cactus, chardons, un vrai plaisir ! Il fait déjà très chaud et tout le monde n'a pas pris sa réserve d'eau, en haut il faudra partager entre tous les déshydratés. Cette ascension n'en finit plus, Gérard et Yigal s'arrêtent en route (eux pourront décoller).

Altitude 2500m : le vent est violent. Christophe décolle en bi, en nous laissant en prime le parapente de son passager, il est suivi d'Enrique, le gonflage arrière et hop on tourne dans le mauvais sens, dur, dur de décoller à l'envers ! C'est au tour de Carlos puis d'Olivier. Il tente vainement à cinq reprises de quitter le sol.

Il faut renoncer et se résoudre à descendre. Pour nous, ce sera une ballade de quatre heures par la cuesta de las cabras. Enfin en bas, encore un torrent à traverser, et qui va tomber à l'eau, je vous le donne en mille ? Alors deux heures de cheval, huit heures de marche, un bain forcé et pas l'ombre d'un vol, faut aimer ! En tout cas, des souvenirs plein la tête et des ampoules plein les pieds ! Repas réparateur chez Anselmo avec une spécialité bourrative, le « locro » au demeurant excellente.