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Voyage au Zimbabwe, Mosi-oa-Tunya:"la fumée qui tonne"

Mosi-oa-Tunya:"la fumée qui tonne"

Victoria falls, ainsi nommée par l'explorateur Livingstone pour sa reine. On entend avant de voir, le ciel est brumeux. Déception ! Les cataractes, où d'ordinaire six cent millions de litres d'eau dévalent chaque minute un grandiose amphithéâtre de gorges, hautes de cent mètres, n'ont pas le débit habituel, conséquence d'une cruelle période de sécheresse. Le Zambèze traverse la Zambie, le Zimbabwe et le Mozambique sur près de 2700km. Rivière furieuse au cours accidenté de chutes et de rapides.

Nous décidons d'affronter, en raft, la masse d'eau tourbillonnante et tumultueuse des rapides, en aval des chutes. Même avec un « peu » d'eau, c'est relatif, rien à voir avec le sage rafting pratiqué sur l'Isère. Plutôt aventureux et musclé, pas vraiment le temps de jeter un coup d'œil sur les luxuriantes forêts bordant ce fleuve versatile. On dit que Nyaminyami, le dieu du fleuve, réclame quelque offrande de la part des navigateurs, c'est sans doute pour cette raison que l'on met autant d'énergie à rester dans l'embarcation ! Colossale organisation, très, très commerciale, une entreprise qui marche ou plutôt qui flotte. Expérience époustouflante, beaucoup de sensations fortes et d'émotion, on sort d'une telle aventure, tout à fait enthousiasmé et complètement trempé !

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Mosi-oa-Tunya:"la fumée qui tonne" Mosi-oa-Tunya: “the smoke that thunders”

Victoria falls, ainsi nommée par  l'explorateur Livingstone pour sa reine. On entend avant de voir, le ciel est brumeux. Déception ! Les cataractes, où d'ordinaire six cent millions de litres d'eau dévalent chaque minute un grandiose amphithéâtre de gorges, hautes de cent mètres, n'ont pas le débit habituel, conséquence d'une cruelle période de sécheresse. Le Zambèze traverse la Zambie, le Zimbabwe et le Mozambique sur près de 2700km. Rivière furieuse au cours accidenté de chutes et de rapides.

Nous décidons d'affronter, en raft, la masse d'eau tourbillonnante et tumultueuse des rapides, en aval des chutes. Même avec un « peu » d'eau, c'est relatif, rien à voir avec le sage rafting pratiqué sur l'Isère. Plutôt aventureux et musclé, pas vraiment le temps de jeter un coup d'œil sur les luxuriantes forêts bordant ce fleuve versatile. On dit que Nyaminyami, le dieu du fleuve, réclame quelque offrande de la part des navigateurs, c'est sans doute pour cette raison que l'on met autant d'énergie à rester dans l'embarcation ! Colossale organisation, très, très commerciale, une entreprise qui marche ou plutôt qui flotte. Expérience époustouflante, beaucoup de sensations fortes et d'émotion, on sort d'une telle aventure, tout à fait enthousiasmé et complètement trempé !