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FrenchLingQ, #3 Le Monde Virtuel I

#3 Le Monde Virtuel I

S: Bonjour, Henry.

H: Bonjour, Steve.

S: Comment ça va, aujourd'hui? H: Ah ben, c'est comme d'habitude, ça va super bien. S: Ah bon. Alors, tu es toujours de bonne humeur?

H: J'essaie. C'est pas facile tous les jours, mais… S: Il y a quand même des jours où tu n'es pas content? H: Non. J'essaie de les limiter. En tout cas, depuis je travaille à LingQ… S: Ah, ben… H: …il n'y a pas eu beaucoup de jours où j'étais pas content. S: Merci beaucoup. Et je dois dire aussi que tu es toujours très positif et ça nous influence tous aussi ici, à LingQ.

H: Ah bon?

S: Oui.

Alors, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes!

H: Pour le moment.

S: J'ai une question à te poser, parce que… bon, tu es programmeur… H: Oui. S: Donc, tu es très technique, par définition, forcément.

H: Oui S: Et moi, puisque moi, j'ai soixante-deux ans, donc je suis d'une autre génération, et je vois toute cette technologie et puis les gens qui vivent devant l'ordinateur, qui vivent, qui ont une vie virtuelle, qui sont dans Facebook, Twitter, je sais pas, j'arrive pas à suivre tous les… toutes les nouveautés, les façons de vivre sa vie qui n'est plus autour de, je sais pas, moi, un café, un verre de vin, etcetera. Explique-moi un peu ce qui se passe dans tous cela.

H: Bon, en fait je pense que ça vient… c'est un phénomène sociologique assez intéressant, dans le sens où, en fait, c'est quelque chose de vraiment très simple, parce que c'est pas quelque chose qui est vraiment réservé aux… Tout ce phénomène de Facebook, par exemple, c'est pas du tout quelque chose qui est réservé aux gens qui sont très technique, où… Il y a eu, au début de l'informatique, des communautés qui étaient, finalement, assez similaires à Facebook, mais qui étaient entre guillemets réservées aux techniciens. Il n'y avait que les gens qui étaient très pointus, qui utilisaient ce genres de choses, et même si Facebook… la technique a beaucoup évolué derrière, c'est le même principe sociale, c'est la même, le même principe et, au final, c'est vrai que c'est un phénomène qui est un peu nouveau, mais qui en fait a toujours existé, puisque ce phénomène d'avoir entre guillemets une vie virtuelle, existait déjà à l'époque de nos grands-parents quand ils s'envoyaient des lettres. S: Bien sûr.

H: Vraiment, ça change pas grand-chose.

S: Oui.

H: Mais, là, c'est devenu facile et c'est devenu rapide. S: Parce que, bon… Si je regarde mon évolution personnelle, et, au début, je suis allé voir quelques sites web qui m'intéressaient. Puis ensuite, j'ai découvert les blogs et ensuite, j'ai commencé mon blog à moi. Je mets des opinions, des fois je raconte ce que j'ai fait dans ma vie, pas trop souvent. De là, on est allé… Puis ensuite j'ai vu que dans, surtout, par exemple, au Japon, les jeunes, ils passent leur temps à s'envoyer des messages par téléphone, pas à se parler, mais à envoyer des messages. H: Oui.

S: Ensuite, les blogs sont devenus, enfin, au lieu d'avoir, disons, des commentaires deux fois par semaine, les gens ils s'envoient des messages, alors, tous… tous les vingt minutes pour dire ce qu'ils sont en train de faire, et on a l'impression qu' on est de plus en plus pris dans ce genre de communication qui est à la fois impersonnelle parce que c'est pas face à face, mais qui est très immédiat, c'est tous les vingt minutes. Alors, où est-ce que ça nous amène? Ou est-ce que c'est quelque chose que, voilà, finalement, ça sera un jour, ça sera passé, ça sera… H: Je pense que ce sera quelque chose qui, un jour, passera… Je suis pas vraiment expert, mais j'ai pas… ça va pas changer la façon dont les gens, tout le monde…surtout dans les journaux, on voit beaucoup…ça révolutionne la manière dont on est… mais tout le reste, les principes sociologiques derrières sont toujours les mêmes. C'est-à-dire que quand on a un blog, on essaie, comme dans tous cercles, comme dans toutes, comment dire, comme dans tous événements sociaux, ou dans… On essaie toujours de, c'est toujours de la communication, c'est… ça reste, finalement, toujours le même, un peu le même principe. On essaie de se faire des amis, de devenir plus populaire, on se regroupe avec les gens qui ont la même accointance que nous, c'est assez similaire, finalement, les comportements ne changent pas énormément. S: Mais, par exemple, explique-moi, par exemple, Second Life? Qu'est-ce que c'est? Là, je n'y comprends rien du tout. H: Alors, Second Life, de ce que j'ai compris, je ne l'ai jamais utilisé, mais de ce que j'ai compris, c'est tout simplement un endroit où les gens passent du temps. C'est un peu comme sur Facebook, il y a pas vraiment quelque chose à faire… S: Oui. H: C'est comme, c'est… avoir, c'est sortir de chez soi sans vraiment sortir de chez soi. C'est… la plupart de gens qui sont sur Second Life, comme sur Facebook, connaissent des gens par le, par ce média, qu'ils ne connaissent souvent pas dans la vraie vie, mais ça reste un petit peu comme sortir de chez toi. C'est un petit peu comme si jamais, bon, ce soir t'es fatigué, t'as pas envie de sortir, il pleut, il neige, et, ben, tu va te connecter sur Second Life pour avoir une interaction sociale, pour avoir eu l'impression d'avoir fait quelque chose de la soirée. S: Mais, qu'est-ce qu'on fait? En quoi est-ce que c'est différent, par exemple, de la connexion qu'on peut avoir sur Facebook ou tout simplement participer à un forum où il y a des gens qui postent des opinions sur quoi que ce soit? H: Tout simplement, Second Life, c'est un monde virtuel, c'est ce qu'il y a, c'est la valeur qui a été ajoutée par Second Life, c'est que c'est un monde virtuel. Mais, ce qui se passe dedans, finalement, je pense n'est pas très très différent. Je veux dire dans la vie de tous les jours après, évidemment, il y aura plein de gens qui raconteront des évènements qui se sont passés sur Second Life, des regroupements, des choses qui sont un peu plus dû aux médias, au monde virtuel. Évidemment, on peut pas trop parler de regroupements sur Facebook, vu qu'il n'y a pas vraiment, on ne les voit pas. Les gens n'ont pas d'avatars, réellement, on ne les voit pas se déplacer sur l'écran. S: Oui.

H: Mais oui, c'est… Second Life ce qui est vraiment original, c'est le fait que ce soit un monde virtuel et surtout, c'est le premier monde virtuel de ce type qui marche. L'idée de Second Life, c'est pas du tout nouveau, il y en eu des centaines des mondes virtuels comme ça. Vraiment, des centaines. Ca été vraiment quelque chose que des gens ont essayé encore et encore d'imposer. Et là, c'est finalement le premier qui a réussit à s'imposer, à atteindre une certaine masse critique d'utilisateurs… S: Oui. H: Et où il y a des gens qui… une communauté qui grossit de plus en plus, avec des gens qui font des choses qui sont évidemment pas très significatives dans la vraie vie, mais qui, pour ce monde, sont significatives et ça créé toute cette dynamique sociale qui est très différente de… qui est différente de Facebook, mais qui, finalement, ressemble, quand-même beaucoup… c'est essentiellement le média qui change. S: Mais, je dois dire que… avec LingQ, des fois j'ai l'impression que je me suis créé un monde virtuel. Parce que des fois, bon, je suis tuteur sur LingQ donc, il y a des gens qui viennent participer à des discussions, et je peux avoir une personne au Japon, une personne en Pologne, une personne aux Etats-Unis, au Mexique, on en a même à Bagdad.

H: Oui, oui.

S: Donc, on a quatre personnes à travers Skype qui, voilà, les quatre personnes sont venues pour parler en Anglais avec un natif, moi. Donc, avec nous cinq on peut être sur cinq continents différents, et souvent on a des discussions qui sont très intéressantes. Donc, c'est une forme de, bon, si pour moi, si c'est le soir, au lieu d'aller au bistro, là au coin, où peut-être je vais retrouver des amis… H: Oui. S: ou peut-être pas, là j'ai des amis. H: Oui.

S: Alors que je peux entrer dans le restaurant, il y a personne qui me connaît. Alors je vais manger tout seul. Alors que là, je peux parler avec cinq amis que je me suis fait dans le monde. Alors, c'est très intéressant. H: Oui, oui.

Ça c'est vrai que c'est quelque chose d'intéressant dans les, dans tout ce… dans toutes ces communautés virtuelles. C'est que… on n'a pas l'appréhension, on est entre guillemets «protégés» par l'écran, par la technologie, et donc on peut…les gens qui n'ont pas l'habitude, justement, de rentrer en contact avec des inconnus, ce qui est quand même difficile. Souvent on a tendance quand on se fait aborder par quelqu'un qu'on ne connaît pas, on a tendance avoir un petit mouvement de recul. Et là, c'est beaucoup plus naturel, beaucoup plus simple. S: Oui.

Ben, c'est très intéressant. Je crois que je vais…on va terminer sur ce point-là.

H: Oui.

S: Mais peut-être qu'on peut continuer cette discussion dans un autre podcast. H: Ben, oui, tout à fait.

S: Merci beaucoup, Henry.

H: Au revoir.

S: Au revoir.

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#3 Le Monde Virtuel I #3 The Virtual World I

S: Bonjour, Henry.

H: Bonjour, Steve.

S: Comment ça va, aujourd'hui? H: Ah ben, c'est comme d'habitude, ça va super bien. S: Ah bon. Alors, tu es toujours de bonne humeur?

H: J'essaie. C'est pas facile tous les jours, mais… S: Il y a quand même des jours où tu n'es pas content? H: Non. J'essaie de les limiter. En tout cas, depuis je travaille à LingQ… S: Ah, ben… H: …il n'y a pas eu beaucoup de jours où j'étais pas content. S: Merci beaucoup. Et je dois dire aussi que tu es toujours très positif et ça nous influence tous aussi ici, à LingQ.

H: Ah bon?

S: Oui.

Alors, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes!

H: Pour le moment.

S: J'ai une question à te poser, parce que… bon, tu es programmeur… H: Oui. S: Donc, tu es très technique, par définition, forcément.

H: Oui S: Et moi, puisque moi, j'ai soixante-deux ans, donc je suis d'une autre génération, et je vois toute cette technologie et puis les gens qui vivent devant l'ordinateur, qui vivent, qui ont une vie virtuelle, qui sont dans Facebook, Twitter, je sais pas, j'arrive pas à suivre tous les… toutes les nouveautés, les façons de vivre sa vie qui n'est plus autour de, je sais pas, moi, un café, un verre de vin, etcetera. Explique-moi un peu ce qui se passe dans tous cela.

H: Bon, en fait je pense que ça vient… c'est un phénomène sociologique assez intéressant, dans le sens où, en fait, c'est quelque chose de vraiment très simple, parce que c'est pas quelque chose qui est vraiment réservé aux… Tout ce phénomène de Facebook, par exemple, c'est pas du tout quelque chose qui est réservé aux gens qui sont très technique, où… Il y a eu, au début de l'informatique, des communautés qui étaient, finalement, assez similaires à Facebook, mais qui étaient entre guillemets réservées aux techniciens. Il n'y avait que les gens qui étaient très pointus, qui utilisaient ce genres de choses, et même si Facebook… la technique a beaucoup évolué derrière, c'est le même principe sociale, c'est la même, le même principe et, au final, c'est vrai que c'est un phénomène qui est un peu nouveau, mais qui en fait a toujours existé, puisque ce phénomène d'avoir entre guillemets une vie virtuelle, existait déjà à l'époque de nos grands-parents quand ils s'envoyaient des lettres. S: Bien sûr.

H: Vraiment, ça change pas grand-chose.

S: Oui.

H: Mais, là, c'est devenu facile et c'est devenu rapide. S: Parce que, bon… Si je regarde mon évolution personnelle, et, au début, je suis allé voir quelques sites web qui m'intéressaient. Puis ensuite, j'ai découvert les blogs et ensuite, j'ai commencé mon blog à moi. Je mets des opinions, des fois je raconte ce que j'ai fait dans ma vie, pas trop souvent. De là, on est allé… Puis ensuite j'ai vu que dans, surtout, par exemple, au Japon, les jeunes, ils passent leur temps à s'envoyer des messages par téléphone, pas à se parler, mais à envoyer des messages. H: Oui.

S: Ensuite, les blogs sont devenus, enfin, au lieu d'avoir, disons, des commentaires deux fois par semaine, les gens ils s'envoient des messages, alors, tous… tous les vingt minutes pour dire ce qu'ils sont en train de faire, et on a l'impression qu' on est de plus en plus pris dans ce genre de communication qui est à la fois impersonnelle parce que c'est pas face à face, mais qui est très immédiat, c'est tous les vingt minutes. Alors, où est-ce que ça nous amène? Ou est-ce que c'est quelque chose que, voilà, finalement, ça sera un jour, ça sera passé, ça sera… H: Je pense que ce sera quelque chose qui, un jour, passera… Je suis pas vraiment expert, mais j'ai pas… ça va pas changer la façon dont les gens, tout le monde…surtout dans les journaux, on voit beaucoup…ça révolutionne la manière dont on est… mais tout le reste, les principes sociologiques derrières sont toujours les mêmes. C'est-à-dire que quand on a un blog, on essaie, comme dans tous cercles, comme dans toutes, comment dire, comme dans tous événements sociaux, ou dans… On essaie toujours de, c'est toujours de la communication, c'est… ça reste, finalement, toujours le même, un peu le même principe. On essaie de se faire des amis, de devenir plus populaire, on se regroupe avec les gens qui ont la même accointance que nous, c'est assez similaire, finalement, les comportements ne changent pas énormément. S: Mais, par exemple, explique-moi, par exemple, Second Life? Qu'est-ce que c'est? Là, je n'y comprends rien du tout. H: Alors, Second Life, de ce que j'ai compris, je ne l'ai jamais utilisé, mais de ce que j'ai compris, c'est tout simplement un endroit où les gens passent du temps. C'est un peu comme sur Facebook, il y a pas vraiment quelque chose à faire… S: Oui. H: C'est comme, c'est… avoir, c'est sortir de chez soi sans vraiment sortir de chez soi. C'est… la plupart de gens qui sont sur Second Life, comme sur Facebook, connaissent des gens par le, par ce média, qu'ils ne connaissent souvent pas dans la vraie vie, mais ça reste un petit peu comme sortir de chez toi. C'est un petit peu comme si jamais, bon, ce soir t'es fatigué, t'as pas envie de sortir, il pleut, il neige, et, ben, tu va te connecter sur Second Life pour avoir une interaction sociale, pour avoir eu l'impression d'avoir fait quelque chose de la soirée. S: Mais, qu'est-ce qu'on fait? En quoi est-ce que c'est différent, par exemple, de la connexion qu'on peut avoir sur Facebook ou tout simplement participer à un forum où il y a des gens qui postent des opinions sur quoi que ce soit? H: Tout simplement, Second Life, c'est un monde virtuel, c'est ce qu'il y a, c'est la valeur qui a été ajoutée par Second Life, c'est que c'est un monde virtuel. Mais, ce qui se passe dedans, finalement, je pense n'est pas très très différent. Je veux dire dans la vie de tous les jours après, évidemment, il y aura plein de gens qui raconteront des évènements qui se sont passés sur Second Life, des regroupements, des choses qui sont un peu plus dû aux médias, au monde virtuel. Évidemment, on peut pas trop parler de regroupements sur Facebook, vu qu'il n'y a pas vraiment, on ne les voit pas. Les gens n'ont pas d'avatars, réellement, on ne les voit pas se déplacer sur l'écran. S: Oui.

H: Mais oui, c'est… Second Life ce qui est vraiment original, c'est le fait que ce soit un monde virtuel et surtout, c'est le premier monde virtuel de ce type qui marche. L'idée de Second Life, c'est pas du tout nouveau, il y en eu des centaines des mondes virtuels comme ça. Vraiment, des centaines. Ca été vraiment quelque chose que des gens ont essayé encore et encore d'imposer. Et là, c'est finalement le premier qui a réussit à s'imposer, à atteindre une certaine masse critique d'utilisateurs… S: Oui. H: Et où il y a des gens qui… une communauté qui grossit de plus en plus, avec des gens qui font des choses qui sont évidemment pas très significatives dans la vraie vie, mais qui, pour ce monde, sont significatives et ça créé toute cette dynamique sociale qui est très différente de… qui est différente de Facebook, mais qui, finalement, ressemble, quand-même beaucoup… c'est essentiellement le média qui change. S: Mais, je dois dire que… avec LingQ, des fois j'ai l'impression que je me suis créé un monde virtuel. Parce que des fois, bon, je suis tuteur sur LingQ donc, il y a des gens qui viennent participer à des discussions, et je peux avoir une personne au Japon, une personne en Pologne, une personne aux Etats-Unis, au Mexique, on en a même à Bagdad.

H: Oui, oui.

S: Donc, on a quatre personnes à travers Skype qui, voilà, les quatre personnes sont venues pour parler en Anglais avec un natif, moi. Donc, avec nous cinq on peut être sur cinq continents différents, et souvent on a des discussions qui sont très intéressantes. Donc, c'est une forme de, bon, si pour moi, si c'est le soir, au lieu d'aller au bistro, là au coin, où peut-être je vais retrouver des amis… H: Oui. S: ou peut-être pas, là j'ai des amis. H: Oui.

S: Alors que je peux entrer dans le restaurant, il y a personne qui me connaît. Alors je vais manger tout seul. Alors que là, je peux parler avec cinq amis que je me suis fait dans le monde. Alors, c'est très intéressant. H: Oui, oui.

Ça c'est vrai que c'est quelque chose d'intéressant dans les, dans tout ce… dans toutes ces communautés virtuelles. C'est que… on n'a pas l'appréhension, on est entre guillemets «protégés» par l'écran, par la technologie, et donc on peut…les gens qui n'ont pas l'habitude, justement, de rentrer en contact avec des inconnus, ce qui est quand même difficile. Souvent on a tendance quand on se fait aborder par quelqu'un qu'on ne connaît pas, on a tendance avoir un petit mouvement de recul. Et là, c'est beaucoup plus naturel, beaucoup plus simple. S: Oui.

Ben, c'est très intéressant. Je crois que je vais…on va terminer sur ce point-là.

H: Oui.

S: Mais peut-être qu'on peut continuer cette discussion dans un autre podcast. H: Ben, oui, tout à fait.

S: Merci beaucoup, Henry.

H: Au revoir.

S: Au revoir.