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FrenchLingQ, #42 Serge & Marianne – Energy, Science and Religion, Part 2

#42 Serge & Marianne – Energy, Science and Religion, Part 2

Marianne : Je suis pas à fond là dedans mais y a certaines choses qui sont quand même pas… je suis peut-être moins terre-à-terre que toi.

Serge : je le suis peut-être trop parce que moi je pense qu'il y a toujours une explication rationnelle à tout, alors que… bon çà permet de faire un peu de rêve, de rêver un peu hein… Marianne : Il faut, j'essaie d'analyser… y a des personnes qui sont trop à fond dans le scientifique, et y en a d'autres qui sont trop à fond du côté des extra-terrestres ou… donc il faut essayer de comprendre… certaines choses peuvent être explicables, mais d'autres sont assez… c'est assez difficile. Serge : Elles sont pour l'instant inexplicables par rapport aux connaissances qu'on a, mais je veux dire… Marianne : Cà remonte à des milliers d'années en arrière, donc encore maintenant, nous avec notre technologie, on n'arrive pas à comprendre, c'est… comment des milliers d'années en arrière, ils pouvaient avoir toutes ces connaissances… et puis maintenant y a plus rien… Serge : En fait on dit que le… quand l'homme des cavernes a inventé la roue par exemple, le feu, enfin domestiquer le feu, c'était des inventions dix fois plus importantes que nous quand on est passé de la technologie du transistor au microprocesseur. D'ailleurs, il a fallu beaucoup plus de temps pour eux hein, nous çà s'est fait en quelques dizaines d'années, eux il a fallu des dizaines, voire peut-être cent mille ans pour y arriver. Par rapport à leur façon de vivre, par rapport à la taille de leur cerveau, par rapport à ce qu'on sait de leur intelligence, c'était des progrès énormes. Donc si on remonte à deux mille ans, comme tu faisais allusion aux savants Grecs, ils ont fait des découvertes extraordinaires mais bon, il faut relativiser, et puis ils étaient peut-être beaucoup plus sensés que nous ; comme ils n'avaient pas les moyens je pense technologiques qu'on a, eux, ils devaient se baser beaucoup plus sur l'observation, donc au lieu d'envoyer des petits Spoutniks dans l'espace pour étudier à notre place, ben eux, ils observaient, ils observaient le mouvement des astres. Marianne : Ils en connaissaient plus…

Serge : Et ils en connaissaient certainement plus par rapport aux moyens qu'ils avaient. Marianne : Tu parlais des extra-terrestres, il y a beaucoup de canulars, il y a les scientifiques qui veulent à tout prix nier qu'il y ait une existence, je ne sais pas pourquoi nier à ce point là quand même, parce que je ne vois pas pourquoi le terre serait la seule à être habitée parmi toutes ces millions d'étoiles ! Serge : Oh oui.

Marianne : Il y a une chose, il y a eu un moment où les gens ont vu différentes sortes de lumières. Y en a qui se déplaçaient… par exemple de la taille d'à peu près un porte-avion, qui se déplaçaient comme si tu allais en vélo, doucement. Y en a d'autres, c'est des plus petites lumières qui bougeaient ou qui allaient très vite, çà disparaissait ; et çà s'est passé à… çà m'avait marqué, çà s'est passé à sept heures du soir, c'est en… dans plusieurs pays en Europe, en Belgique, enfin un peu partout, à sept heures le soir, tout au même moment, dans tous les pays, dans différentes régions, à sept heures précises. Même des gendarmes, des gens et puis des personnes, plus des gendarmes, tout çà, étaient témoins de çà et…

Serge : Ils sortaient du café ou, non ?

Marianne : Non… non, non… je vois celui qui est sceptique. J'en ai pas vu mais je vois pas pourquoi mettre en doute des… y a certaines personnes qui sont vraiment affirmatives et quand ils voient quelque chose comme çà et que çà peut pas être expliqué, tu peux pas leur faire démordre en disant qu'ils ont bu ou quelque chose comme çà… Serge : Mais moi je ne conteste pas c qu'ils ont vu ! Marianne : Dans plusieurs endroits, à la même heure, y a eu cette affaire là et quelques temps après, on a entendu les scientifiques dont un célèbre, c'est Hubert Reeves qui affirmait que c'était des retombées de satellites, je ne sais plus quoi… alors, une retombée, pour moi çà va du haut jusqu'en bas, çà va pas à l'horizontale ; en plus, que çà se passe à la même heure, à ce moment précis, partout… parce que une retombée, peut-être que tu peux le voir à sept heures et puis à un autre endroit tu peux le voir à sept heures dix, sept heures vingt, huit heures ! Son explication à Reeves, elle a pas convaincu.

Serge : En fait, je ne conteste pas du tout le phénomène en lui-même… que les gens l'aient vu… ils sont de bonne foi certainement, mais je pense qu'il y a toujours la, quand même… une explication rationnelle, scientifique à tous ces phénomènes. Y a des phénomènes impressionnants, les aurores boréales, avec le coucher de soleil ou avec les différentes lumières, tu peux avoir des choses assez, des phénomènes assez bizarres enfin on… peut voir des choses. En plus, si la personne elle est un peu crédule, c'est vrai que çà facilite les choses. Tous ces gens là ont de bonne foi, c'est certain, mais je pense moi, qu'il y a quand même une explication rationnelle à tout çà. Marianne : Moi je ne pense pas pour tout… Et regarde, admettons nous dans… je ne sais pas combien d'années... je ne sais pas si c'est en l'an 3000, je ne sais pas, mais admettons qu'on arrive à un degré de connaissances qui nous permettent de voyager, très loin, sans subir les effets du temps, et qu'on arrive vers une planète où il y a des gens qui vivent à un degré d'évolution beaucoup plus inférieur que nous. Pour eux, on serait quoi ?

Serge : Je crois que c'est Helen qui a proposé une discussion en Anglais sur, à partir d'un texte, c'était le programme SETI Marianne : SETI oui.

Serge : Apparemment tu as entendu parlé de ce programme ?

Marianne : Oui, oui.

Serge : c'est les probabilités d'une existence d'une vie extra-terrestre. On s'aperçoit que les savants sont partagés sur ce sujet et que suivant les postulats qu'ils prennent au départ, ils arrivent à des conclusions tout à fait différentes, et en fait, c'est pas parce que nous on est, dans notre galaxie, il y a 100 milliards d'étoiles, comme ils estiment qu'il y a je ne sais plus combien de milliards de galaxies, même si on part du postulat qu'il y a qu'une seule planète habitée par galaxie, çà laisse quand même la possibilité de tant de milliers de enfin… mais çà, c'est des suppositions parce qu'en fait je crois que la majorité des… alors est-ce que c'est pour se rassurer pour… d'une façon de se dire ben on est les seuls… la seule vie intelligente dans l'univers… Marianne : Un peu égocentrique.

Serge : Voilà, égocentrique, je pense que y a très, très peu de planètes qui… en tout cas dans la vie comme on la connaît, qui sont capables d'abriter la vie dans tout l'univers. Tant qu'on est limité à notre banlieue de la terre, les sondes maintenant elles ont peut-être dépassé pluton qui est la… je crois que c'est la plus éloignée des planètes, mais qui reste quand même très, très proche à l'échelle de l'univers ; on connaît rien de l'univers donc après c'est supposer plein de choses. Marianne : Ben quand tu vois la position de notre système solaire par rapport à la galaxie…

Serge : on est assez excentré non ?

Marianne : oui, on est sur la pointe… parce que la galaxie elle a des branches… et on est sur la pointe d'une des branches. Serge : donc on est vraiment au bout du monde quoi ?

Marianne : Oui ! Enfin, sur ce plan là, les scientifiques devraient être…enfin… c'est difficile, parce que les croyances de chacun… mais ils devraient rester assez neutres pour faire avancer la science et évoluer les choses ; parce que y en a certains qui sont trop terre-à-terre et d'autres… Serge : La question que je me suis toujours posée moi, c'est comment un scientifique pur et dur peut-il croire en Dieu ? Parce que je ne sais pas mais il me semble que çà va un petit peu à l'encontre du principe de la science même, de la création du monde, tu sais le big bang. Je veux dire, çà va un petit peu à l'encontre de tout çà, de l'évolution, enfin bon… Marianne : La science et la religion, çà marche pas trop ensemble hein.

Serge : Ben non !

Marianne : d'ailleurs, je crois avec la religion, ils ont un peu peur que la science découvre trop de choses. Serge : ben c'est clair que après, faire avaler le coup de Adam et Eve, le coup de la pomme… c'est assez dur à avaler hein. Elle a eu du mal à l'avaler, mais moi aussi j'ai du mal à l'avaler la pomme… et pourtant j'ai été élevé dans… mes parents étaient, enfin surtout ma mère… bon elle était croyante, enfin elle est croyante toujours, puisqu'elle est toujours vivante ; moi j'ai été élevé dans la religion catholique mais je dois dire que je ne pratique pas vraiment, et je pense que tout çà… çà y est un peu pour quelque chose tous ces… le fait que je sois justement trop terre-à-terre et… Marianne : ben faut pas les prendre tout… au pied de la lettre, moi je prend deux choses différentes. Je vois les deux choses différemment entre la religion, enfin je parle de la religion catholique, parce que les autres je ne connais pas… le fait de suivre la religion et tout ce qu'on te dit, dans la bible comme tu parles, Adam et Eve avec la pomme etc… et puis, le fait de croire… en Dieu ou quelque chose… moi je vois çà… moi personnellement je crois en Dieu, mais je ne pratique pas la religion. Quoique cet été je suis allée dans un temple protestant. J'ai apprécié. Serge : J'ai… je suis déjà rentré dans une… Marianne : Et j'y retournerai… Serge : … dans une synagogue… pourtant je ne suis pas de confession juive hein, mais j'ai eu l'occasion ben, en tant que militaire, il fallait qu'on… on représentait l'armée de l'air, pour un 11 Novembre je crois, puis après y avait des délégations un petit peu de personnels militaires dans tous les différents cultes, donc y avait les protestants, catholique et puis y avait la synagogue et moi j'avais été désigné pour aller là-bas et puis j'avais pas d'objections puisque j'ai dit tiens… Marianne : Ben il est bien de connaître.

Serge : oui, oui de savoir et puis c'était marrant, parce que je n'imaginais pas du tout un culte comme çà, je veux dire c'est… mais alors chez les juifs, la cérémonie c'est vraiment bizarre, je veux dire… déjà les hommes étaient tous en bas, les femmes elles étaient en haut… Marianne : T'as jamais vu de reportage à la télé sur… Serge : Non, non mais j'ai vu en vrai donc je veux dire… Marianne : Non, je parle de, comme tu dis que tu as été étonné, tu ne connaissais pas… c'est pour çà que je te demande si t'as… Serge : y a longtemps de çà, moi c'était dans les années quatre-vingt… je sais pas… quatre-vingt neuf oui, quatre-vingt neuf, mais çà avait été pendant la, je sais pas si on dit un office d'ailleurs, je sais pas comment on appelle çà, enfin bref… pendant qu'ils célébraient leur rite, y a les enfants qui se baladent, qui discutent, qui, enfin on se serait cru sur un marché… c'est bizarre, moi je me souviens à l'église, il ne fallait pas bouger, c'est pour çà que je n'aimait pas aller à l'église, fallait rester assis, fallait… bon quand le prêtre faisait signe de s'asseoir, de s'agenouiller, enfin, fallait pas parler, fallait chuchoter quand on voulait… alors là, çà m'avait épaté, tiens, c'est pas mal on peut faire un petit peu plus ce qu'on veut. Marianne : Chez les protestants y a une différence aussi, oui, parce que y a les chants, la cérémonie en elle-même est complètement différente. Moi je sais que j'ai bien apprécié. J'y suis allée quatre fois, parce que le temps de mon séjour aux Etats-Unis, je pense que j'y retournerai… j'ai bien apprécié. Voilà, on a fait un tour d'horizon assez… Serge : ben tu vois, c'est marrant parce que la science ramène toujours à la religion, tôt ou tard, comme quoi, si çà se trouve… c'est peut-être plus lié qu'on ne pourrait y penser. Marianne : D'ailleurs, on a passé Noël ! Cà aussi, pour certains c'est religieux, pour d'autres non donc… Serge : Oui, là je crois qu'on pourrait recommencer un débat d'au moins une demi-heure… Marianne : On verra çà la prochaine fois…

Serge : A la prochaine occasion oui, mais c'est vrai qu'il y aurait beaucoup à dire la aussi… Marianne : Ah tiens, c'est une idée ! Serge : Voilà, ben je prochain sujet est tout trouvé et j'ai l'impression que toi tu as aussi beaucoup de choses à dire à ce sujet donc, çà devrait bien remplir un… une bonne demi-heure je pense. Marianne : Ok Serge.

Marianne : Ok ben écoute merci pour cette conversation.

Marianne : Oh ben c'est toujours très agréable et très intéressant Serge : oui toujours. Cà vient des gens… des deux personnes qui parlent je pense. Cà doit être deux personnes très cultivées… çà peut être que çà…ok, allez, ben bonne soirée et puis à bientôt avec le sujet sur Noël.

Marianne : Oui, on va noter çà !

Serge : Cà marche allez !

Marianne : Allez bonne soirée Serge

Serge : Bonne soirée, oui, bye, bye !

Marianne : Bye !

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#42 Serge & Marianne – Energy, Science and Religion, Part 2 #42 Serge & Marianne – Energy, Science and Religion, Part 2

Marianne : Je suis pas à fond là dedans mais y a certaines choses qui sont quand même pas… je suis peut-être moins terre-à-terre que toi.

Serge : je le suis peut-être trop parce que moi je pense qu'il y a toujours une explication rationnelle à tout, alors que… bon çà permet de faire un peu de rêve, de rêver un peu hein… Marianne : Il faut, j'essaie d'analyser… y a des personnes qui sont trop à fond dans le scientifique, et y en a d'autres qui sont trop à fond du côté des extra-terrestres ou… donc il faut essayer de comprendre… certaines choses peuvent être explicables, mais d'autres sont assez… c'est assez difficile. Serge : Elles sont pour l'instant inexplicables par rapport aux connaissances qu'on a, mais je veux dire… Marianne : Cà remonte à des milliers d'années en arrière, donc encore maintenant, nous avec notre technologie, on n'arrive pas à comprendre, c'est… comment des milliers d'années en arrière, ils pouvaient avoir toutes ces connaissances… et puis maintenant y a plus rien… Serge : En fait on dit que le… quand l'homme des cavernes a inventé la roue par exemple, le feu, enfin domestiquer le feu, c'était des inventions dix fois plus importantes que nous quand on est passé de la technologie du transistor au microprocesseur. D'ailleurs, il a fallu beaucoup plus de temps pour eux hein, nous çà s'est fait en quelques dizaines d'années, eux il a fallu des dizaines, voire peut-être cent mille ans pour y arriver. Par rapport à leur façon de vivre, par rapport à la taille de leur cerveau, par rapport à ce qu'on sait de leur intelligence, c'était des progrès énormes. Donc si on remonte à deux mille ans, comme tu faisais allusion aux savants Grecs, ils ont fait des découvertes extraordinaires mais bon, il faut relativiser, et puis ils étaient peut-être beaucoup plus sensés que nous ; comme ils n'avaient pas les moyens je pense technologiques qu'on a, eux, ils devaient se baser beaucoup plus sur l'observation, donc au lieu d'envoyer des petits Spoutniks dans l'espace pour étudier à notre place, ben eux, ils observaient, ils observaient le mouvement des astres. Marianne : Ils en connaissaient plus…

Serge : Et ils en connaissaient certainement plus par rapport aux moyens qu'ils avaient. Marianne : Tu parlais des extra-terrestres, il y a beaucoup de canulars, il y a les scientifiques qui veulent à tout prix nier qu'il y ait une existence, je ne sais pas pourquoi nier à ce point là quand même, parce que je ne vois pas pourquoi le terre serait la seule à être habitée parmi toutes ces millions d'étoiles ! Serge : Oh oui.

Marianne : Il y a une chose, il y a eu un moment où les gens ont vu différentes sortes de lumières. Y en a qui se déplaçaient… par exemple de la taille d'à peu près un porte-avion, qui se déplaçaient comme si tu allais en vélo, doucement. Y en a d'autres, c'est des plus petites lumières qui bougeaient ou qui allaient très vite, çà disparaissait ; et çà s'est passé à… çà m'avait marqué, çà s'est passé à sept heures du soir, c'est en… dans plusieurs pays en Europe, en Belgique, enfin un peu partout, à sept heures le soir, tout au même moment, dans tous les pays, dans différentes régions, à sept heures précises. Même des gendarmes, des gens et puis des personnes, plus des gendarmes, tout çà, étaient témoins de çà et…

Serge : Ils sortaient du café ou, non ?

Marianne : Non… non, non… je vois celui qui est sceptique. J'en ai pas vu mais je vois pas pourquoi mettre en doute des… y a certaines personnes qui sont vraiment affirmatives et quand ils voient quelque chose comme çà et que çà peut pas être expliqué, tu peux pas leur faire démordre en disant qu'ils ont bu ou quelque chose comme çà… Serge : Mais moi je ne conteste pas c qu'ils ont vu ! Marianne : Dans plusieurs endroits, à la même heure, y a eu cette affaire là et quelques temps après, on a entendu les scientifiques dont un célèbre, c'est Hubert Reeves qui affirmait que c'était des retombées de satellites, je ne sais plus quoi… alors, une retombée, pour moi çà va du haut jusqu'en bas, çà va pas à l'horizontale ; en plus, que çà se passe à la même heure, à ce moment précis, partout… parce que une retombée, peut-être que tu peux le voir à sept heures et puis à un autre endroit tu peux le voir à sept heures dix, sept heures vingt, huit heures ! Son explication à Reeves, elle a pas convaincu.

Serge : En fait, je ne conteste pas du tout le phénomène en lui-même… que les gens l'aient vu… ils sont de bonne foi certainement, mais je pense qu'il y a toujours la, quand même… une explication rationnelle, scientifique à tous ces phénomènes. Y a des phénomènes impressionnants, les aurores boréales, avec le coucher de soleil ou avec les différentes lumières, tu peux avoir des choses assez, des phénomènes assez bizarres enfin on… peut voir des choses. En plus, si la personne elle est un peu crédule, c'est vrai que çà facilite les choses. Tous ces gens là ont de bonne foi, c'est certain, mais je pense moi, qu'il y a quand même une explication rationnelle à tout çà. Marianne : Moi je ne pense pas pour tout… Et regarde, admettons nous dans… je ne sais pas  combien d'années... je ne sais pas si c'est en l'an 3000, je ne sais pas, mais admettons qu'on arrive à un degré de connaissances qui nous permettent de voyager, très loin, sans subir les effets du temps, et qu'on arrive vers une planète où il y a des gens qui vivent à un degré d'évolution beaucoup plus inférieur que nous. Pour eux, on serait quoi ?

Serge : Je crois que c'est Helen qui a proposé une discussion en Anglais sur, à partir d'un texte, c'était le programme SETI Marianne : SETI oui.

Serge : Apparemment tu as entendu parlé de ce programme ?

Marianne : Oui, oui.

Serge : c'est les probabilités d'une existence d'une vie extra-terrestre. On s'aperçoit que les savants sont partagés sur ce sujet et que suivant les postulats qu'ils prennent au départ, ils arrivent à des conclusions tout à fait différentes, et en fait, c'est pas parce que nous on est, dans notre galaxie, il y a 100 milliards d'étoiles, comme ils estiment qu'il y a je ne sais plus combien de milliards de galaxies, même si on part du postulat qu'il y a qu'une seule planète habitée par galaxie, çà laisse quand même la possibilité de tant de milliers de enfin… mais çà, c'est des suppositions parce qu'en fait je crois que la majorité des… alors est-ce que c'est pour se rassurer pour… d'une façon de se dire ben on est les seuls… la seule vie intelligente dans l'univers… Marianne : Un peu égocentrique.

Serge : Voilà, égocentrique, je pense que y a très, très peu de planètes qui… en tout cas dans la vie comme on la connaît, qui sont capables d'abriter la vie dans tout l'univers. Tant qu'on est limité à notre banlieue de la terre, les sondes maintenant elles ont peut-être dépassé pluton qui est la… je crois que c'est la plus éloignée des planètes, mais qui reste quand même très, très proche à l'échelle de l'univers ; on connaît rien de l'univers donc après c'est supposer plein de choses. Marianne : Ben quand tu vois la position de notre système solaire par rapport à la galaxie…

Serge : on est assez excentré non ?

Marianne : oui, on est sur la pointe… parce que la galaxie elle a des branches… et on est sur la pointe d'une des branches. Serge : donc on est vraiment au bout du monde quoi ?

Marianne : Oui ! Enfin, sur ce plan là, les scientifiques devraient être…enfin… c'est difficile, parce que les croyances de chacun… mais ils devraient rester assez neutres pour faire avancer la science et évoluer les choses ; parce que y  en a certains qui sont trop terre-à-terre et d'autres… Serge : La question que je me suis toujours posée moi, c'est comment un scientifique pur et dur peut-il croire en Dieu ? Parce que je ne sais pas mais il me semble que çà va un petit peu à l'encontre du principe de la science même, de la création du monde, tu sais le big bang. Je veux dire, çà va un petit peu à l'encontre de tout çà, de l'évolution, enfin bon… Marianne : La science et la religion, çà marche pas trop ensemble hein.

Serge : Ben non !

Marianne : d'ailleurs, je crois avec la religion, ils ont un peu peur que la science découvre trop de choses. Serge : ben c'est clair que après, faire avaler le coup de Adam et Eve, le coup de la pomme… c'est assez dur à avaler hein. Elle a eu du mal à l'avaler, mais moi aussi j'ai du mal à l'avaler la pomme… et pourtant j'ai été élevé dans… mes parents étaient, enfin surtout ma mère… bon elle était croyante, enfin elle est croyante toujours, puisqu'elle est toujours vivante ; moi j'ai été élevé dans la religion catholique mais je dois dire que je ne pratique pas vraiment, et je pense que tout çà… çà y est un peu pour quelque chose tous ces… le fait que je sois justement trop terre-à-terre et… Marianne : ben faut pas les prendre tout… au pied de la lettre, moi je prend deux choses différentes. Je vois les deux choses différemment entre la religion, enfin je parle de la religion catholique, parce que les autres je ne connais pas… le fait de suivre la religion et tout ce qu'on te dit, dans la bible comme tu parles,  Adam et Eve avec la pomme etc… et puis, le fait de croire… en Dieu ou quelque chose… moi je vois çà… moi personnellement je crois en Dieu, mais je ne pratique pas la religion. Quoique cet été je suis allée dans un temple protestant. J'ai apprécié. Serge : J'ai… je suis déjà rentré dans une… Marianne : Et j'y retournerai… Serge : … dans une synagogue… pourtant je ne suis pas de confession juive hein, mais j'ai eu l'occasion ben, en tant que militaire, il fallait qu'on… on représentait l'armée de l'air, pour un 11 Novembre je crois, puis après y avait des délégations un petit peu de personnels militaires dans tous les différents cultes, donc y avait les protestants,  catholique et puis y avait la synagogue et moi j'avais été désigné pour aller là-bas et puis j'avais pas d'objections puisque j'ai dit tiens… Marianne : Ben il est bien de connaître.

Serge : oui, oui de savoir et puis c'était marrant, parce que je n'imaginais pas du tout un culte comme çà, je veux dire c'est… mais alors chez les juifs, la cérémonie c'est vraiment bizarre, je veux dire… déjà les hommes étaient tous en bas, les femmes elles étaient en haut… Marianne : T'as jamais vu de reportage à la télé sur… Serge : Non, non mais j'ai vu en vrai donc je veux dire… Marianne : Non, je parle de, comme tu dis que tu as été étonné, tu ne connaissais pas… c'est pour çà que je te demande si t'as… Serge : y a longtemps de çà, moi c'était dans les années quatre-vingt… je sais pas… quatre-vingt neuf oui, quatre-vingt neuf, mais çà avait été pendant la, je sais pas si on dit un office d'ailleurs, je sais pas comment on appelle çà, enfin bref… pendant qu'ils célébraient leur rite, y a les enfants qui se baladent, qui discutent, qui, enfin on se serait cru sur un marché… c'est bizarre, moi je me souviens à l'église, il ne fallait pas bouger, c'est pour çà que je n'aimait pas aller à l'église, fallait rester assis, fallait… bon quand le prêtre faisait signe de s'asseoir, de s'agenouiller, enfin, fallait pas parler, fallait chuchoter quand on voulait… alors là, çà m'avait épaté, tiens, c'est pas mal on peut faire un petit peu plus ce qu'on veut. Marianne : Chez les protestants y a une différence aussi, oui, parce que y a les chants, la cérémonie en elle-même est complètement différente. Moi je sais que j'ai bien apprécié. J'y suis allée quatre fois, parce que le temps de mon séjour aux Etats-Unis, je pense que j'y retournerai… j'ai bien apprécié. Voilà, on a fait un tour d'horizon assez… Serge : ben tu vois, c'est marrant parce que la science ramène toujours à la religion, tôt ou tard, comme quoi, si çà se trouve… c'est peut-être plus lié qu'on ne pourrait y penser. Marianne : D'ailleurs, on a passé Noël ! Cà aussi, pour certains c'est religieux, pour d'autres non donc… Serge : Oui, là je crois qu'on pourrait recommencer un débat d'au moins une demi-heure… Marianne : On verra çà la prochaine fois…

Serge : A la prochaine occasion oui, mais c'est vrai qu'il y aurait beaucoup à dire la aussi… Marianne : Ah tiens, c'est une idée ! Serge : Voilà, ben je prochain sujet est tout trouvé et j'ai l'impression que toi tu as aussi beaucoup de choses à dire à ce sujet donc, çà devrait bien remplir un… une bonne demi-heure je pense. Marianne : Ok Serge.

Marianne : Ok ben écoute merci pour cette conversation.

Marianne : Oh ben c'est toujours très agréable et très intéressant Serge : oui toujours. Cà vient des gens… des deux personnes qui parlent je pense. Cà doit être deux personnes très cultivées… çà peut être que çà…ok,  allez, ben bonne soirée et puis à bientôt avec le sujet sur Noël.

Marianne : Oui, on va noter çà !

Serge : Cà marche allez !

Marianne : Allez bonne soirée Serge

Serge : Bonne soirée, oui, bye, bye !

Marianne : Bye !