A l'annonce sur Internet d'une série de chroniques consacrées à la Conférence de Copenhague sur « Fréquence Terre », quelques réactions ont fusé. Parmi elles, celle de Jo M. qui pose un véritable problème de crédibilité à ladite conférence : « Faites un véritable travail de journaliste ! , dit-il. Voyez aussi les arguments des scientifiques qui ne sont pas d'accord avec les conclusions du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) sur lesquelles se basera la conférence de Copenhague et qui, quoiqu'on dise, ne sont pas tous payés par les pétroliers ! Des dizaines de milliards d'euros risquent d'être dépensés en vain, sur base de travaux falsifiés comme le récent « climategate » le démontre. » Ma réponse est la suivante : « Selon diverses sources sérieuses, l'OMC (Organisation Mondiale du Commerce) tente de peser sur Copenhague au nom du dogme du libre-échange et qu'aucun obstacle ne doit venir entraver. L'OMC c'est, selon ces mêmes sources fiables, le démantèlement du droit du travail, la remise en cause des acquis sociaux, l'agro-business, les OGM, etc. » Je pense qu'il fallait être ouvert au dialogue, d'où la présente chronique. Jean-Denis L. l'a bien compris en ajoutant le commentaire suivant : « On n'a jamais vu autant de voitures en circulation. L'argent et le profit passent avant le reste, malheureusement », conclut-il. Pour notre part, il reste à espérer que Copenhague ne sera pas similaire à ce triste dernier constat sans apporter des solutions fiables et durables.
Pierre Guelff.