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FREQUENCE TERRE, PALMARES DES VILLES VERTES : Copenhague, la plus écolo ! - Publiée le 7-01-2010

La conférence mondiale sur le climat, qui s'est terminée le 18 décembre dernier, s'est tenue dans la ville la plus verte d'Europe. C'est ce qui ressort d'une étude présentée lors de ce sommet, étude portant sur la durabilité environnementale de 30 villes européennes. Copenhague est en effet la ville européenne qui œuvre le plus pour la planète. L'index des villes vertes d'Europe, publié par Siemens, analyse les réalisations et les objectifs de ces villes dans le domaine de la protection de l'environnement et de la lutte contre le changement climatique. Plusieurs domaines ont été scrutés pour établir ce classement : les émissions de CO2, l'énergie, les bâtiments, le transport, l'eau, la qualité de l'air, les déchets et l'aménagement du territoire. L'étude n'a pas seulement passé au crible l'existant, les réalisations abouties… Elle a pris également en compte les efforts affichés pour l'avenir, les engagements pour mettre en œuvre les bonnes pratiques pour la planète. Sur l'ensemble des critères sélectionnés, Copenhague se place donc en tête devant Stockholm, Oslo, Vienne et Amsterdam. Paris est 10ème, derrière Berlin et Bruxelles, respectivement 8ème et 9ème et devant Londres 11ème et Madrid 12ème. La hiérarchie diffère un peu selon les critères regardés. Oslo est ainsi la ville qui émet le moins de CO2 , 2,5 tonnes par an et par habitant, quand la moyenne européenne est à 8,5 tonnes. La capitale norvégienne devance ainsi Stockholm, Zurich et Copenhague. Oslo est également la meilleure élève sur l'énergie. Stockholm est distinguée pour sa politique de transport , tandis qu'Amsterdam est leader sur sa gestion de l'eau. A noter que la meilleure qualité de l'air revient à Vilnius, et que Bruxelles, Copenhague, Helsinki et Stockholm sont les champions de la politique environnementale. Si l'on regarde d'un peu plus près ces différents classements, il apparaît que ce sont les villes scandinaves qui obtiennent les meilleurs résultats sur tous les critères. Depuis longtemps, ces capitales ont pris conscience des enjeux environnementaux et se sont dotés de politiques ambitieuses. Copenhague, par exemple, s'est fixé comme objectif d'être totalement carboneutre en 2025. A l'inverse, ce sont les villes d'Europe de l'Est que l'ont retrouve dans les fin fonds du classement. Cela s'explique notamment par le lourd héritage du passé. Pendant des décennies, l'environnement n'a pas été une priorité. En revanche, certains de ces pays de l'ex bloc de l'est se taillent une place honorable dans la politique des transports. Bratislava ou encore Budapest s'affichent sans complexe dans le top 10 des déplacements urbains. Si les capitales du nord de l'Europe sont performantes sur la quasi-totalité des critères, certaines villes ont des succès plus mitigés selon les domaines observés. Ainsi, Bruxelles, au tableau d'honneur pour ses engagements environnementaux pour l'avenir, fait plutôt figure de cancre pour la qualité de ses bâtiments, particulièrement énergivores. Paris, de son coté, affiche de bonnes performances en matière d'émissions de CO2 ou de qualité de l'eau, mais reste mal classée dans les domaines des transports, de l'énergie ou de la qualité de l'air. Si cet index des villes vertes révèle les forces et les faiblesses des différentes capitales étudiées, il met également en lumière les initiatives locales originales et les projets d'envergure qui peuvent faire figure de modèle dont pourrait s'inspirer les autres villes européennes. Le premier index des villes vertes d'Europe Index des villes vertes : Paris tire son épingle du jeu philippe, pour la Rédaction.

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La conférence mondiale sur le climat, qui s'est terminée le 18 décembre dernier, s'est tenue dans la ville la plus verte d'Europe. C'est ce qui ressort d'une étude présentée lors de ce sommet, étude portant sur la durabilité environnementale de 30 villes européennes.

Copenhague est en effet la ville européenne qui œuvre le plus pour la planète. L'index des villes vertes d'Europe, publié par Siemens, analyse les réalisations et les objectifs de ces villes dans le domaine de la protection de l'environnement et de la lutte contre le changement climatique.
Plusieurs domaines ont été scrutés pour établir ce classement : les émissions de CO2, l'énergie, les bâtiments, le transport, l'eau, la qualité de l'air, les déchets et l'aménagement du territoire. L'étude n'a pas seulement passé au crible l'existant, les réalisations abouties… Elle a pris également en compte les efforts affichés pour l'avenir, les engagements pour mettre en œuvre les bonnes pratiques pour la planète.

Sur l'ensemble des critères sélectionnés, Copenhague se place donc en tête devant Stockholm, Oslo, Vienne et Amsterdam.
Paris est 10ème, derrière Berlin et Bruxelles, respectivement 8ème et 9ème et devant Londres 11ème et Madrid 12ème.
La hiérarchie diffère un peu selon les critères regardés. Oslo est ainsi la ville qui émet le moins de CO2 , 2,5 tonnes par an et par habitant, quand la moyenne européenne est à 8,5 tonnes. La capitale norvégienne devance ainsi Stockholm, Zurich et Copenhague. Oslo est également la meilleure élève sur l'énergie.
Stockholm est distinguée pour sa politique de transport , tandis qu'Amsterdam est leader sur sa gestion de l'eau. A noter que la meilleure qualité de l'air revient à Vilnius, et que Bruxelles, Copenhague, Helsinki et Stockholm sont les champions de la politique environnementale.

Si l'on regarde d'un peu plus près ces différents classements, il apparaît que ce sont les villes scandinaves qui obtiennent les meilleurs résultats sur tous les critères.
Depuis longtemps, ces capitales ont pris conscience des enjeux environnementaux et se sont dotés de politiques ambitieuses. Copenhague, par exemple, s'est fixé comme objectif d'être totalement carboneutre en 2025. A l'inverse, ce sont les villes d'Europe de l'Est que l'ont retrouve dans les fin fonds du classement. Cela s'explique notamment par le lourd héritage du passé. Pendant des décennies, l'environnement n'a pas été une priorité. En revanche, certains de ces pays de l'ex bloc de l'est se taillent une place honorable dans la politique des transports. Bratislava ou encore Budapest s'affichent sans complexe dans le top 10 des déplacements urbains.

Si les capitales du nord de l'Europe sont performantes sur la quasi-totalité des critères, certaines villes ont des succès plus mitigés selon les domaines observés. Ainsi, Bruxelles, au tableau d'honneur pour ses engagements environnementaux pour l'avenir, fait plutôt figure de cancre pour la qualité de ses bâtiments, particulièrement énergivores.
Paris, de son coté, affiche de bonnes performances en matière d'émissions de CO2 ou de qualité de l'eau, mais reste mal classée dans les domaines des transports, de l'énergie ou de la qualité de l'air.

Si cet index des villes vertes révèle les forces et les faiblesses des différentes capitales étudiées, il met également en lumière les initiatives locales originales et les projets d'envergure qui peuvent faire figure de modèle dont pourrait s'inspirer les autres villes européennes.

Le premier index des villes vertes d'Europe
Index des villes vertes : Paris tire son épingle du jeu

philippe, pour la Rédaction.