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Carnet de voyages, Carnet de voyage - 20

Carnet de voyage - 20

Mardi 7 mars, Le temps étant à la pluie ce matin, j'ai renoncé à travailer à l'extérieure. Je suis resté bien au sec à l'agence postale pour aider Erick à traiter la philatélie. L'hiver est encore loin et j'aurai tout le temps de finir les travaux en extérieur avant l'arrivée du froid. Le Marion n'a pas quitter la baie aujourd'hui , occupé à ravitailler en carburant, et certains en ont profité pour monter à bord acheter un peu d'alcool qui commence à faire cruellement défaut sur la base. Mercredi 8 mars, Après un footing matinal en compagnie d'Erick, nous avons passé toute la journée à tamponner les enveloppes philatéliques qui encombrent l'agence postale. Jeudi 9 mars, Nous en avons presque terminé avec la philatélie, et les journées vont être plus calmes maintenant. Le Marion est parti en mer, continuer la pose des câbles sous-marin. D'après les messages radio que nous recevons, tout ne se passe pas comme prévu. Nous nous demandons quand il va rentrer à la Réunion, ce qui inquiète vivement les gens qui doivent embarquer pour leur voyage retour.

Vendredi 10 mars, Toujours pas de nouvel du bateau. L'inquiétude grandi. J'ai terminé mon installation téléphonique grâce aux conditions météo très favorables. Je me demande combien de temps cela va durer.

Nous avons fini la journée au bar de la station autour d'un verre entre copains. Samedi 11 mars Aujourd'hui, je suis de « petite Marie », j'ai donc pu me lever un peu plus tard que d'habitude – c'est un des avantages de ce petit boulot. J'ai attendu que tout le monde ait fini de déjeuner pour commencer la vaisselle. Cette journée de repos relatif est bien venue car demain, je pars pour « Pointe Basse » afin de ramener une partie du matériel de l'équipe de cinéastes qui tourne, depuis un mois environ, à l'autre bout de l'île , des scènes du film « Le Peuple Migrateur ». Ils ont besoin d'aide pour ramener les dizaines de bobines de film qu'ils ont enregistrées. Dimanche 12 mars, Nous sommes partis tôt ce matin en direction de « Pointe Basse » où nous ferons une halte d'une journée avant de rentrer. Nous profiterons de cette pause pour visiter la « Petite Manchotière » et le « Jardin Japonais » - un des endroits les plus beaux de l'île à mon goût – et aussi pour récupérer de la fatigue du voyage aller. Arrivés vers midi et demie à l'arbec – c'est comme cela que nous appelons les abris aménagés et disposés en différents points de l'île et qui permettent de nous reposer, de dormir et de manger, lors des randonnées de plusieurs jours – nous nous contentons de traverser le « Champ aux Albatros » afin de photographier les poussins, ce qui nous prend tout de même 3 heures aller retour. Coucher de bonne heure pour profiter au maximum de la journée de demain.

Lundi 13 mars, Bien que la météo ne soit pas extraordinaire, nous partons pour la journée. Destination « la Petite Manchotière », qui porte mal son nom puisque c'est la plus grande de l'île en termes de quantité d'individus. Nous finirons par la traversée du « Jardin Japonais » avant de rejoindre l'arbec. Habituellement, il est facile de faire le tour de cet endroit, mais cette fois-ci, c'était totalement impossible, tant il y avait d'otaries. Il était pratiquement impossible de faire un pas sans rencontrer, au détour d'un rocher, un groupe de jeunes en train de jouer ou des femelles se prélassant au soleil. Mais le plus dangereux, c'était de se retrouver nez à nez avec un mâle, qui peut peser près de 100 kilos, et qui fait preuve d'aggressivité pour défendre son territoire. Nous avons compté une centaines de ces animaux durant notre périple.

Bien que la journée était déjà bien avancée quand nous avons quitté le royaume des otaries, il était hors de question de rentrer au bercail sans passer voir les albatros fuligineux et leurs petits qui nichent à flanc de falaise.

Nous sommes finalement rentrés à la tombée de la nuit avec comme d'habitude plein d'images imprimées dans notre mémoire. Pas de longue veillée ce soir, car demain, c'est une longue marche qui nous attend avec un sac à dos bien chargé. Mardi 14 mars, Comme nous le redoutions, il pleuvait à verse ce matin au réveil. Cela ne nous a pas empêché de prendre la route, et après 6 heures de marche, nous avons atteint la base. Inutile de dire que ce soir je vais regagner ma chambre aussitôt le repas terminé.

Mercredi 15 mars, Dur, dur ce matin au réveil ! J'ai le dos encore endolori de la charge de mon sac à dos lesté du matériel des cinéastes. Heureusement que la journée s'annonce calme, avec seulement de la philatélie à traiter. Le temps était si clair cet après-midi que nous avons pu observer à la jumelle le souffle de baleines qui traversaient la passe entre l'île de l'Est distante d'environ 15 kilomètres et notre île. Elles n'ont malheureusement pas daigné s'approcher suffisamment pour que l'on puisse réellement les admirer. Le repas du soir a été préparé et servi par l'équipe de cinéastes en guise de remerciement pour l'aide que nous leur avons apportée durant leur séjour avec nous.

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Carnet de voyage - 20 Travel notebook - 20

Mardi  7 mars, Le temps étant à la pluie ce matin, j'ai renoncé à travailer à l'extérieure. Je suis resté bien au sec à l'agence postale pour aider Erick à traiter la philatélie. L'hiver est encore loin et j'aurai tout le temps de finir les travaux en extérieur avant l'arrivée du froid. Le Marion n'a pas quitter la baie aujourd'hui , occupé à ravitailler en carburant, et certains en ont profité pour monter à bord acheter un peu d'alcool qui commence à faire cruellement défaut sur la base. Mercredi  8 mars, Après un footing matinal en compagnie d'Erick, nous avons passé toute la journée à tamponner les enveloppes philatéliques qui encombrent l'agence postale. Jeudi  9 mars, Nous en avons presque terminé avec la philatélie, et les journées vont être plus calmes maintenant. Le Marion est parti en mer, continuer la pose des câbles sous-marin. D'après les messages radio que nous recevons, tout ne se passe pas comme prévu. Nous nous demandons quand il va rentrer à la Réunion, ce qui inquiète vivement les gens qui doivent embarquer pour leur voyage retour.

Vendredi  10 mars, Toujours pas de nouvel du bateau. L'inquiétude grandi. J'ai terminé mon installation téléphonique grâce aux conditions météo très favorables. Je me demande combien de temps cela va durer.

Nous avons fini la journée au bar de la station autour d'un verre entre copains. Samedi  11 mars Aujourd'hui,  je suis de « petite Marie », j'ai donc pu me lever un peu plus tard que d'habitude – c'est un des avantages de ce petit boulot. J'ai attendu que tout le monde ait fini de déjeuner pour commencer la vaisselle. Cette journée de repos relatif est bien venue car demain, je pars pour « Pointe Basse » afin de ramener une partie du  matériel de l'équipe de cinéastes qui tourne, depuis un mois environ,  à l'autre bout de l'île , des scènes du film « Le Peuple Migrateur ». Ils ont besoin d'aide pour ramener les dizaines de bobines de film qu'ils ont enregistrées. Dimanche  12 mars, Nous sommes partis tôt ce matin en direction de « Pointe Basse » où nous ferons une halte d'une journée avant de rentrer. Nous profiterons de cette pause pour visiter la « Petite Manchotière » et le « Jardin Japonais » - un des endroits les plus beaux de l'île à mon goût – et aussi pour récupérer de la fatigue du voyage aller. Arrivés vers midi et demie à l'arbec – c'est comme cela que nous appelons les abris aménagés et disposés en différents points de l'île et qui permettent de nous reposer, de dormir et de manger, lors des randonnées de plusieurs jours – nous nous contentons de traverser le « Champ aux Albatros » afin de photographier les poussins,  ce qui nous prend tout de même 3 heures aller retour. Coucher de bonne heure pour profiter au maximum de la journée de demain.

Lundi  13 mars, Bien que la météo ne soit pas extraordinaire, nous partons pour la journée. Destination « la Petite Manchotière », qui porte mal son nom puisque c'est la plus grande de l'île en termes de quantité d'individus. Nous finirons par la traversée du « Jardin Japonais » avant de rejoindre l'arbec. Habituellement, il est facile de faire le tour de cet endroit, mais cette fois-ci, c'était totalement impossible, tant il y avait d'otaries. Il était pratiquement impossible de faire un pas sans rencontrer, au détour d'un rocher, un groupe de jeunes en train de jouer ou des femelles se prélassant au soleil. Mais le plus dangereux, c'était de se retrouver nez à nez avec un mâle, qui peut peser près de 100 kilos, et qui fait preuve d'aggressivité pour défendre son territoire. Nous avons compté une centaines de ces animaux durant notre périple.

Bien que la journée était déjà bien avancée quand nous avons quitté le royaume des otaries, il était hors de question de rentrer au bercail sans passer voir les albatros fuligineux et leurs petits qui nichent  à flanc de falaise.

Nous sommes finalement rentrés à la tombée de la nuit avec comme d'habitude plein d'images imprimées  dans notre mémoire. Pas de longue veillée ce soir, car demain, c'est une longue marche qui nous attend avec un sac à dos bien chargé. Mardi  14 mars, Comme nous le redoutions, il pleuvait à verse ce matin au réveil. Cela ne nous a pas empêché de prendre la route, et après 6 heures de marche, nous avons atteint la base. Inutile de dire que ce soir je vais regagner ma chambre aussitôt le repas terminé.

Mercredi  15 mars, Dur, dur ce matin au réveil ! J'ai le dos encore endolori de la charge de mon sac à dos lesté du matériel des cinéastes. Heureusement que la journée s'annonce calme, avec seulement de la philatélie à traiter. Le temps était si clair cet après-midi que nous avons pu observer à la jumelle le souffle de baleines qui traversaient la passe entre l'île de l'Est distante d'environ 15 kilomètres et notre île. Elles n'ont malheureusement pas daigné s'approcher suffisamment pour que l'on puisse réellement les admirer. Le repas du soir a été préparé et servi par l'équipe de cinéastes en guise de remerciement pour l'aide que nous leur avons apportée durant leur séjour avec nous.