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Nouvelles et faits divers, Un couple tué par une de leurs vaches

Lundi, 8h30 : comme tous les jours, Michel Loiseau, un agriculteur de 57 ans qui vit à Pacé-sur-Sarthe, rassemble son troupeau de laitières pour la traite qui doit s'effectuer à l'étable. Dans la prairie attenante à la ferme de la Derouardière, il y a sans doute eu un problème, estiment les enquêteurs, avec une des vaches, une frisonne, qui avait vêlé huit jours plus tôt. Le veau est séparé de sa mère, mais il se trouve à l'étable. Michel Loiseau a probablement demandé de l'aide à son épouse, occupée alors à la basse-cour. Deux seaux d'eau ont été retrouvés à cet endroit ; la porte était ouverte. C'est certainement au moment où Lucette Loiseau, 55 ans, a rejoint son mari que la vache s'est montrée de nouveau agressive. Elle a chargé, violence fatale au couple d'agriculteurs. Les corps de Michel et Lucette ont été découverts par leur gendre, Sylvain Desiles, vers 9h15, heure à laquelle il devait les rejoindre. A une trentaine de mètres de l'étable, contre une haie d'épines, il a trouvé les corps sans vie de ses beaux-parents. La vache les a encornés à plusieurs reprises, les blessant mortellement. Les premières constatations des médecins ont fait apparaître que tous les points vitaux avaient été atteints. Chez Michel Loiseau, l'artère fémorale a été sectionnée. Son épouse a reçu plusieurs coups mortels dont l'un a provoqué l'enfoncement de la cage thoracique. Le docteur Olivier Favre, un vétérinaire qui connaissait l'animal, a confirmé qu'il était dangereux. L'animal a été endormi et conduit à Chemiré dans le Maine-et-Loire. Il sera abattu demain. Des analyses complètes seront effectuées sur sa dépouille.

Michel Loiseau envisageait de se mettre bientôt en préretraite. Il avait été conseillé municipal et président local de la Mutuelle sociale agricole. Il avait aussi assumé des responsabilités au sein de la FDSEA.

Parents de quatre enfants, le couple avait perdu une fille dans un accident de voiture voici quelques années. Cette nouvelle tragédie pour la famille laisse un fils handicapé vivant à la ferme et deux autres filles qui n'habitent plus la Derouardière.

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Lundi, 8h30 : comme tous les jours, Michel Loiseau, un agriculteur de 57 ans qui vit à Pacé-sur-Sarthe, rassemble son troupeau de laitières pour la traite qui doit s'effectuer à l'étable.

Dans la prairie attenante à la ferme de la Derouardière, il y a sans doute eu un problème, estiment les enquêteurs, avec une des vaches, une frisonne, qui avait vêlé huit jours plus tôt. Le veau est séparé de sa mère, mais il se trouve à l'étable. Michel Loiseau a probablement demandé de l'aide à son épouse, occupée alors à la basse-cour. Deux seaux d'eau ont été retrouvés à cet endroit ; la porte était ouverte.

C'est certainement au moment où Lucette Loiseau, 55 ans, a rejoint son mari que la vache s'est montrée de nouveau agressive. Elle a chargé, violence fatale au couple d'agriculteurs.

Les corps de Michel et Lucette ont été découverts par leur gendre, Sylvain Desiles, vers 9h15, heure à laquelle il devait les rejoindre. A une trentaine de mètres de l'étable, contre une haie d'épines, il a trouvé les corps sans vie de ses beaux-parents.

La vache les a encornés à plusieurs reprises, les blessant mortellement. Les premières constatations des médecins ont fait apparaître que tous les points vitaux avaient été atteints. Chez Michel Loiseau, l'artère fémorale a été sectionnée. Son épouse a reçu plusieurs coups mortels dont l'un a provoqué l'enfoncement de la cage thoracique.

Le docteur Olivier Favre, un vétérinaire qui connaissait l'animal, a confirmé qu'il était dangereux. L'animal a été endormi et conduit à Chemiré dans le Maine-et-Loire. Il sera abattu demain. Des analyses complètes seront effectuées sur sa dépouille.

Michel Loiseau envisageait de se mettre bientôt en préretraite. Il avait été conseillé municipal et président local de la Mutuelle sociale agricole. Il avait aussi assumé des responsabilités au sein de la FDSEA.

Parents de quatre enfants, le couple avait perdu une fille dans un accident de voiture voici quelques années. Cette nouvelle tragédie pour la famille laisse un fils handicapé vivant à la ferme et deux autres filles qui n'habitent plus la Derouardière.