La Falda 14-15 mars
De Madrid et de Rio, nous ne connaîtrons que les couloirs d'aéroport et depuis le ciel, comme nous courions après la nuit, nous n'avons pas vu grand-chose. Buenos Aires, entrevue depuis le périphérique qui nous conduit au deuxième aéroport, via Cordoba, fait partie de l'aspect touristique que nous laisserons de côté. Survol, relativement bas, d'une plaine immense, étonnamment structurée par un quadrillage parfait de routes et de cultures, largement irriguées par les méandres démesurés d'un fleuve à l'échelle du pays. Le ciel est chargé d'énormes cumulus, blancs et éclatés, hauts de cent à deux mille mètres. Un temps maussade nous attend à Cordoba.
Cordoba-La Falda, 1h30 de bus, notre premier contact avec l'Argentine. Vision de crues, de ponts emportés, de villages pieds dans l'eau, déjà les contrastes géographiques apparaissent. L'accueil à la Falda, petite ville provinciale prisée par le citadin de Buenos Aires, est à la hauteur du tempérament chaleureux et convivial de l'Argentin. Les retrouvailles mère et fils prodigues sont émouvantes. Nous goûtons aux empanadas et le champagne coule à flot.