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Vol libre en Argentine, La vierge de Belen 13e jour, 26 mars
La vierge de Belen 13e jour, 26 mars
On a peine à faire cent cinquante mètres que la studebaker s'enlise dans la rivière, première aventure de la journée.
Passage au village où l'équipe dit trois mots sur les ondes de radio Famatina.
En route pour Belen, province de Catamarca.
Autant les kilomètres au compteur affectent nos postérieurs autant le manque de vols affecte notre secrèt intérieur et la Madone de Belen sur sa butte nous tend les bras pour un petit vol improvisé.
Très technique le décollage, léger vent arrière et gradins en guise de piste d'envol, les moins téméraires renoncent.
Christophe choisit de poser dans le village, finesse max, gymkhana entre les fils électriques et spectaculaire final sur la place centrale, acclamé par une foule en extase.
Une telle exhibition était-elle nécessaire ?
Olivier, moins expérimenté suit.
Manque de jugement, déconcentration provoquée par la présence du public ?
Il pose le pied sur le lampadaire, la voile touche la ligne et provoque une gerbe d'étincelles et le délire général, puis tombe et se blesse légèrement.
Notre pilote benjamin a sans doute été, ce soir-là à l'origine de la fulgurante croissance démographique que nous enregistrerons l'année prochaine, tous les récepteurs TV de la province de Catamarca ayant été mis hors circuit ce jeudi 26 mars.
On aura sûrement fait la une de la presse régionale mais peut-être l'image de marque du parapente n'aura pas été celle que nous voulions laisser.
On monte le camp, de nuit, une fois encore.
Le risque d'orage nous fait déménager les tentes installées négligemment dans le lit de la rivière.
La vierge de Belen 13e jour, 26 mars
The Virgin of Belen 13th day, March 26
On a peine à faire cent cinquante mètres que la studebaker s'enlise dans la rivière, première aventure de la journée.
Passage au village où l'équipe dit trois mots sur les ondes de radio Famatina.
En route pour Belen, province de Catamarca.
Autant les kilomètres au compteur affectent nos postérieurs autant le manque de vols affecte notre secrèt intérieur et la Madone de Belen sur sa butte nous tend les bras pour un petit vol improvisé.
Très technique le décollage, léger vent arrière et gradins en guise de piste d'envol, les moins téméraires renoncent.
Christophe choisit de poser dans le village, finesse max, gymkhana entre les fils électriques et spectaculaire final sur la place centrale, acclamé par une foule en extase.
Une telle exhibition était-elle nécessaire ?
Olivier, moins expérimenté suit.
Manque de jugement, déconcentration provoquée par la présence du public ?
Il pose le pied sur le lampadaire, la voile touche la ligne et provoque une gerbe d'étincelles et le délire général, puis tombe et se blesse légèrement.
Notre pilote benjamin a sans doute été, ce soir-là à l'origine de la fulgurante croissance démographique que nous enregistrerons l'année prochaine, tous les récepteurs TV de la province de Catamarca ayant été mis hors circuit ce jeudi 26 mars.
On aura sûrement fait la une de la presse régionale mais peut-être l'image de marque du parapente n'aura pas été celle que nous voulions laisser.
On monte le camp, de nuit, une fois encore.
Le risque d'orage nous fait déménager les tentes installées négligemment dans le lit de la rivière.
