Destination suivante : les hauts plateaux de Chimanimani, « lieu qui ne peut être franchi qu'en file indienne ». Derrière la crête, le Mozambique, actuellement en guerre.
Nous établissons notre campement en montagne, les nuits fraîchissent. Olivier est l'homme à tout faire, guide expérimenté, cuisinier hors pair, un vrai Mac Giver. On se paie une petite ascension jusqu'à 2200 mètres, difficile d'imaginer que l'on se trouve en Afrique, la végétation endémique est étonnante constituée d'arbustes desséchés, les mopanes aux couleurs d'automne, d'une lande de bruyère et de plantes grasses, affleurements rocailleux, étendues de cèdres, paradis minéral humide, vierge de toute habitation. Notre effort est récompensé par un bain de jouvence né directement de la roche, les eaux de la cascade et du lac sont régénératrices.
Nous redescendons par une jungle enchevêtrée.
On se paie le luxe d'un lodge à Hot Spring avant de rejoindre la civilisation à Mutare. La région n'est pas très propice au vol. Olivier se dégotte un décollage pour réaliser le premier vol parapente de l'expédition.