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Kilimanjaro, 7ème jour, vendredi 31 octobre

On ressort un peu endurci d'une telle expérience, partager un même objectif, souffrir dans le même effort, se sentir tellement plus riche. Un peu de luxe après un trek pas de tout repos, dans les conditions exigeantes de la haute montagne : un repas qu'on choisit, cinq étapes qu'on ne monte pas à pinces, un lit, un vrai, des petits riens qui vous ramènent très vite, beaucoup trop vite à la civilisation et à tout son confort. Autant la montagne était belle, autant la ville est laide. Arusha, 350 000 habitants, est « pittoresque ». Quand on a vu une rue, on les a toutes vues. La rue, c'est une piste qu'on n'entretient pas, on risque sa vie à la traverser, ils ne sont pas foutus de rouler du bon côté et puis il faut sans cesse regarder où l'on met les pieds. La pollution est colossale et nos poumons régénérés par une semaine d'air pur hurlent leur martyr. Nous avons tous la crève, le nez et les lèvres paient la facture des agressions qu'ils ont subies. Retrouvailles avec nos compagnons français dans un bar « typique » d'Arusha autour d'une bière safari et d'un chicken-chips. On échange les impressions de l'ultime épreuve, les adresses et projetons l'ascension du Mont-Blanc pour le printemps prochain. Il faut penser au retour, pour moi en tout cas. Les autres prolongent leur séjour en Afrique par l'incontournable safari. Le moral dans les chaussettes, j'emporte avec moi les plus belles images d'un périple hors du commun avec certes une pointe d'amertume, comme un grand manque… UHURU résonne dans ma tête !

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On ressort un peu endurci d'une telle expérience, partager un même objectif, souffrir dans le même effort, se sentir tellement plus riche.

Un peu de luxe après un trek pas de tout repos, dans les conditions exigeantes de la haute montagne : un repas qu'on choisit, cinq étapes qu'on ne monte pas à pinces, un lit, un vrai, des petits riens qui vous ramènent très vite, beaucoup trop vite à la civilisation et à tout son confort.

Autant la montagne était belle, autant la ville est laide. Arusha, 350 000 habitants, est « pittoresque ». Quand on a vu une rue, on les a toutes vues. La rue, c'est une piste qu'on n'entretient pas, on risque sa vie à la traverser, ils ne sont pas foutus de rouler du bon côté et puis il faut sans cesse regarder où l'on met les pieds. La pollution est colossale et nos poumons régénérés par une semaine d'air pur hurlent leur martyr.

Nous avons tous la crève, le nez et les lèvres paient la facture des agressions qu'ils ont subies. Retrouvailles avec nos compagnons français dans un bar « typique » d'Arusha autour d'une bière safari et d'un chicken-chips. On échange les impressions de l'ultime épreuve, les adresses et projetons l'ascension du Mont-Blanc pour le printemps prochain.

Il faut penser au retour, pour moi en tout cas. Les autres prolongent leur séjour en Afrique par l'incontournable safari. Le moral dans les chaussettes, j'emporte avec moi les plus belles images d'un périple hors du commun avec certes une pointe d'amertume, comme un grand manque… UHURU résonne dans ma tête !