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01 - Lettres de mon petit cottage en Angleterre, - Lettre n° 3

Tes remarques m'inspirent! Merci. Normalement j'écris en regardant la télévision, si possible sans consulter un dictionnaire et avec le minimum d'effort, car je suis assez paresseuse. Ainsi ce n'est pas trop dur et le temps court. Bien, la normalité est de retour dans notre village, où presque. Ma dernière lettre s'est conclu avec la sonnerie de ‘Don't keep us waiting' (un cadeau d'une ancienne amie de la famille; il faut que je réfléchisse sur notre amitié: la mélodie est si laide…). J'avais tort, ce n'était pas le couple de droite venu afin de se rassurer sur mon silence, c'était la femme du numéro 4. Elle sanglotait sans cesse en disant « mon p'tit, mon p'tit, il était tout nouveau, et si beau et si beau. Qui a pu faire une chose pareille? » Pour une fois elle avait perdu son aspect de ‘Wicked Witch of the West' (est-ce qu'on connait Le Magicien d'Oz en France?) et je la regardais avec étonnement. Comment peut-on aimer une chose comme ça ? Soudainement elle parla d'appeler la police! Mais je savais bien que ça serait inutile, que la personne responsable avait détruit toutes les traces et que la police ne donnerait jamais la chasse avec sérieux à quelqu'un qui avait volé un truc si particulièrement laid et, surtout, importun. L'acte de destruction était presque de la charité, notre petit cul-de-sac était complètement défiguré avec cette armée de statues de nains qui « décoraient » le jardin du n° 4 et le dernier des nains avec sa caméra vidéo (oui, elle fonctionnait vraiment), ça c'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase proverbial. Qu'aurais-je pu faire d'autre? A bientôt!

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Tes remarques m'inspirent! Merci. Normalement j'écris en regardant la télévision, si possible sans consulter un dictionnaire et avec le minimum d'effort, car je suis assez paresseuse. Ainsi ce n'est pas trop dur et le temps court.
Bien, la normalité est de retour dans notre village, où presque. Ma dernière lettre s'est conclu avec la sonnerie de ‘Don't keep us waiting' (un cadeau d'une ancienne amie de la famille; il faut que je réfléchisse sur notre amitié: la mélodie est si laide…). J'avais tort, ce n'était pas le couple de droite venu afin de se rassurer sur mon silence, c'était la femme du numéro 4. Elle sanglotait sans cesse en disant « mon p'tit, mon p'tit, il était tout nouveau, et si beau et si beau. Qui a pu faire une chose pareille? »

Pour une fois elle avait perdu son aspect de ‘Wicked Witch of the West' (est-ce qu'on connait Le Magicien d'Oz en France?) et je la regardais avec étonnement. Comment peut-on aimer une chose comme ça ? Soudainement elle parla d'appeler la police! Mais je savais bien que ça serait inutile, que la personne responsable avait détruit toutes les traces et que la police ne donnerait jamais la chasse avec sérieux à quelqu'un qui avait volé un truc si particulièrement laid et, surtout, importun. L'acte de destruction était presque de la charité, notre petit cul-de-sac était complètement défiguré avec cette armée de statues de nains qui « décoraient » le jardin du n° 4 et le dernier des nains avec sa caméra vidéo (oui, elle fonctionnait vraiment), ça c'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase proverbial. Qu'aurais-je pu faire d'autre? A bientôt!