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Toi la Vie, C'est comme...

La mort c'est comme une entorse... à la VIe la mort, c'est comme s'endormir dans le dernier métro la mort, c'est comme un grand vent qui fait le ménage la mort, c'est comme une histoire qui finit mal c'est comme entrer dans le silence ... c'est une grande paresse assignée à résidence c'est un dernier rendez-vous manqué avec la vie la mort, c'est comme un jeu de hasard où l'on jette les dés, c'est pile ou face, impair et passe, impair impasse, impair trépasse L'amour c'est comme un présent plus que parfait qui n'a pas toujours d'avenir l'amour c'est comme un grand jardin de marguerites qu'on effeuille passionnément, à la folie et puis ... plus rien du tout l'amour, c'est comme une allumette, elle est étincelle, flamme, souffle, cendre mais souffler n'est pas jouer . c'est comme une lettre en majuscule, dans un billet doux adressé, parfois à un analphabète l'amour, c'est comme un big bang qui fait ding dong La colère c'est comme une rivière qui sort de son lit, mais elle est très mal embouchée L'écriture c'est comme des mots à la queue leu-leu qui font de la gymnastique artistique L'envie c'est quelque chose qui vous gratouille, qui vous chatouille, c'est comme une hésitation, l'hésitation du besoin La solitude c'est comme une absence de tout ou une présence de rien la solitude, c'est comme la nudité, une nudité si nue la solitude, c'est comme un verre à moitié plein ou à moitié vide c'est presque comme la vengeance, ce n'est pas un plat qui se mange froid mais qui se mange seul L'ennui c'est comme un jour sans fin, c'est la mort lente de l'envie La mémoire c'est comme un grand meuble à tiroirs, dont on perd parfois la clé

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La mort

c'est comme une entorse... à la VIe

la mort, c'est comme s'endormir dans le dernier métro

la mort, c'est comme un grand vent qui fait le ménage

la mort, c'est comme une histoire qui finit mal

c'est comme entrer dans le silence ...

c'est une grande paresse assignée à résidence

c'est un dernier rendez-vous manqué avec la vie

 

la mort, c'est comme un jeu de hasard où l'on jette les dés, c'est pile ou face, impair et passe, impair impasse, impair trépasse

L'amour

c'est comme un présent plus que parfait qui n'a pas toujours d'avenir

l'amour c'est comme un grand jardin de marguerites qu'on effeuille passionnément, à la folie et puis ... plus rien du tout l'amour, c'est comme une allumette, elle est étincelle, flamme, souffle, cendre mais souffler n'est pas jouer

. . . c'est comme une lettre en majuscule, dans un billet doux adressé, parfois à un analphabète l'amour, c'est comme un big bang qui fait ding dong

La colère

c'est comme une rivière qui sort de son lit, mais elle est très mal embouchée

 

L'écriture

c'est comme des mots à la queue leu-leu qui font de la gymnastique artistique

L'envie

c'est quelque chose qui vous gratouille, qui vous chatouille, c'est comme une hésitation, l'hésitation du besoin

La solitude

c'est comme une absence de tout ou une présence de rien

la solitude, c'est comme la nudité, une nudité si nue

la solitude, c'est comme un verre à moitié plein ou à moitié vide

 

c'est presque comme la vengeance, ce n'est pas un plat qui se mange froid mais qui se mange seul

 

L'ennui

c'est comme un jour sans fin, c'est la mort lente de l'envie

 

La mémoire

c'est comme un grand meuble à tiroirs, dont on perd parfois la clé