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FREQUENCE TERRE, A quoi sert la politique environnementale de l’UE ?

En cette période de fin d'année, nous avons voulu dresser un petit bilan de la politique européenne en matière d'environnement ? A l'occasion d'un sondage publié en mars 2008 par la Commission européenne elle-même, 95 % des personnes interrogées considéraient que la protection de l'environnement était une question importante et que les solutions à ce problème global devaient être trouvées par les politiques à une échelle globale. En 2004 déjà, alors que José Manuel Barroso, présidait la Commission européenne "la lutte contre le changement climatique se devait d'être, pour les pays membres, une ligne de conduite fondamentale pour protéger l'avenir de notre planète, avec à la clé, une ambition qui pouvait offrir à l'Europe de grandes perspectives, notamment économiques et sociales". Le Président de la Commission s'était fixé pour objectif d'engager l'Europe dans une nouvelle révolution industrielle basée sur les technologies vertes. Ainsi l'avenir du modèle européen pourrait bien tenir à une combinaison inédite de développement économique, de protection sociale et de respect de l'environnement. Aujourd'hui, l'Europe intervient dans des domaines aussi variés que la gestion des déchets, les nuisances sonores, la pollution atmosphérique, la pollution des eaux, la protection de la nature et de la biodiversité, les risques industriels, la politique intégrée des produits, et c'est le plus souvent à Bruxelles que se prennent les décisions, faisant parfois abstraction de décisions locales ou nationales, dans un souci d'harmonisation et de politique commune pour les 27. A l'international, l'UE joue un rôle très important en matière de diplomatie environnementale. Nous l'avons vu dans son rôle décisif dans l'entrée en vigueur du Protocole de Kyoto, en 2005, parvenant à convaincre la Russie de ratifier le traité, même si nous regrettons que GW Bush ne se soit pas laissé convaincre par l'enjeu de cette mesure… Au deuxième semestre 2008, c'est la France qui a eut à assurer la Présidence du Conseil de l'Union européenne. En campagne pour la présidentielle, le Président Sarkozy avait annoncé vouloir faire de l'environnement une de ces quatre priorités. Réduction des gaz à effet de serre, fiscalité écologique, développement de produits propres et constitution d'un espace européen de recherche. Alors qu'il passera la main de la présidence de l'Union le 1 er janvier prochain à la République tchèque, il semble bien que bilan du président soit positif aux yeux des Français d'abord, et puis qu'il soit unanimement reconnu par ses confrères européens pour son action et son dynamisme en la matière. Très attendu, le Président Sarkozy a étonné en satisfaisant à la plupart des attentes des écologistes impliqués dans le Grenelle de l'environnement. Parfois à tel point que la prudence reste de mise quant à l'application des mesures. Il faut toujours laisser le temps au temps, mais les mandats sont courts… Ce qui est sûr c'est que chaque pays se doit d'avoir à l'esprit qu'il n'a jamais été aussi urgent de concilier au mieux politique intérieur et diplomatie en faveur de la protection de la Planète, c'est à une « révolution dans nos façons de penser, dans nos façons de décider, une révolution dans nos comportements, dans nos politiques, dans nos objectifs et dans nos critères », auxquels nous sommes appelés, avait déclarait le chef de l'Etat déjà en 2007… Fabrice HUBERT sources : http://environnement.orange.fr, actu-environnement

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En cette période de fin d'année, nous avons voulu dresser un petit bilan de la politique européenne en matière d'environnement ? A l'occasion d'un sondage publié en mars 2008 par la Commission européenne elle-même, 95 % des personnes interrogées considéraient que la protection de l'environnement était une question importante et que les solutions à ce problème global devaient être trouvées par les politiques à une échelle globale.


En 2004 déjà, alors que José Manuel Barroso, présidait la Commission européenne "la lutte contre le changement climatique se devait d'être, pour les pays membres, une ligne de conduite fondamentale pour protéger l'avenir de notre planète, avec à la clé, une ambition qui pouvait offrir à l'Europe de grandes perspectives, notamment économiques et sociales". Le Président de la Commission s'était fixé pour objectif d'engager l'Europe dans une nouvelle révolution industrielle basée sur les technologies vertes. Ainsi l'avenir du modèle européen pourrait bien tenir à une combinaison inédite de développement économique, de protection sociale et de respect de l'environnement.
Aujourd'hui, l'Europe intervient dans des domaines aussi variés que la gestion des déchets, les nuisances sonores, la pollution atmosphérique, la pollution des eaux, la protection de la nature et de la biodiversité, les risques industriels, la politique intégrée des produits, et c'est le plus souvent à Bruxelles que se prennent les décisions, faisant parfois abstraction de décisions locales ou nationales, dans un souci d'harmonisation et de politique commune pour les 27.
A l'international, l'UE joue un rôle très important en matière de diplomatie environnementale. Nous l'avons vu dans son rôle décisif dans l'entrée en vigueur du Protocole de Kyoto, en 2005, parvenant à convaincre la Russie de ratifier le traité, même si nous regrettons que GW Bush ne se soit pas laissé convaincre par l'enjeu de cette mesure…
Au deuxième semestre 2008, c'est la France qui a eut à assurer la Présidence du Conseil de l'Union européenne.
En campagne pour la présidentielle, le Président Sarkozy avait annoncé vouloir faire de l'environnement une de ces quatre priorités. Réduction des gaz à effet de serre, fiscalité écologique, développement de produits propres et constitution d'un espace européen de recherche.
Alors qu'il passera la main de la présidence de l'Union le 1 er janvier prochain à la République tchèque, il semble bien que bilan du président soit positif aux yeux des Français d'abord, et puis qu'il soit unanimement reconnu par ses confrères européens pour son action et son dynamisme en la matière.
Très attendu, le Président Sarkozy a étonné en satisfaisant à la plupart des attentes des écologistes impliqués dans le Grenelle de l'environnement. Parfois à tel point que la prudence reste de mise quant à l'application des mesures. Il faut toujours laisser le temps au temps, mais les mandats sont courts…
Ce qui est sûr c'est que chaque pays se doit d'avoir à l'esprit qu'il n'a jamais été aussi urgent de concilier au mieux politique intérieur et diplomatie en faveur de la protection de la Planète, c'est à une « révolution dans nos façons de penser, dans nos façons de décider, une révolution dans nos comportements, dans nos politiques, dans nos objectifs et dans nos critères », auxquels nous sommes appelés, avait déclarait le chef de l'Etat déjà en 2007…

Fabrice HUBERT

sources : http://environnement.orange.fr, actu-environnement