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FrenchLingQ, # 24 Steve & Matthieu - Le Podcast High Tech

# 24 Steve & Matthieu - Le Podcast High Tech

S. : Ici c'est Steve. M. : Comment vas-tu?

S. : Ça va très bien, merci. Et toi-même? On se tutoie. Là, je ne sais pas les habitudes en Belgique.

M. : En Belgique? Oui, oui, bien sûr.

S. : Ok.

Bien, très bien.

M. : En Belgique. Bien, ça dépend. En fait, ça dépend dans quel cadre. Ça peut arriver que… Oui, c'est vrai que si on ne connaît pas la personne, on se vouvoie en général. En tout cas dans le domaine des affaires. Mais bon, ici c'est Skype, on est tranquille, on est détendu. S. : Exactement.

M. : Il n'y a pas de problème de ce côté-là. S. : Bon. J'ai vu le site. Je suis très impressionné par ce que, là, vous êtes en train de faire. J'ai écouté quelques podcasts que vous avez faits à des lycées… dans des lycées, là, je crois. C'était à Lille. M. : Alors oui, c'est un projet collaboratif avec le lycée de Lille. Et c'est Michel Goddard qui s'occupe des relations publiques qui a initié ce projet, effectivement, dans lequel participaient, donc, différents élèves ainsi que des managers et des chefs d'entreprise. S. : Oui.

J'ai vu, par exemple, qu'il y avait, donc, le chef de Google – Google-Belgique – et que vous avez discuté du Web 2.0, par exemple. M. : Oui, tout à fait. Donc, ici, c'était dans le cadre des études des élèves, donc, qui est Éric Portier qu'on a reçu déjà pour la deuxième fois, en fait. Hein?

S. : Oui.

M. : On le connaît très, très bien. Quelqu'un de très, très sympathique qui gère, effectivement, Google-Belgique. C'est le « Country Manager », donc, qui définit la stratégie ici pour la Belgique. Bon bien, la Belgique par rapport au reste du globe, ce n'est pas grand-chose. Hein?

C'est juste un petit pointillé. Mais c'est vrai qu'on a ici, dans notre projet, on invite des personnes qui gèrent des projets innovants, qui sont dans des sociétés qui proposent, justement, des technologies qui sont sur le Web, le Web 2.0, qui proposent des nouvelles technologies et qui sont passionnantes, en fait. Hein?

C'est surtout ça qui nous intéresse, c'est de les inviter. Régulièrement, on invite, d'ailleurs, des gens à parler de leur société dans nos podcasts. S. : Donc, comme ça, ce n'est pas uniquement des questions, comment dirais-je, purement techniques mais aussi des questions de marketing, de l'interaction sociale, de tout ce qu'il y a de nouveau qui s'en vient avec l'Internet. M. : Oui.

C'est exactement ça. Pourquoi? Parce qu'on est passionné, nous, chacun, de la technologie. On utilise le Web, on utilise, par exemple les outils comme Skype pour, justement, communiquer avec des personnes qui se trouvent à l'autre bout du monde. Hein?

Comme… S. : Oui, bien sûr. Oui.

M. : Donc c'est vrai que c'est… tout ce qu'on a à proximité et tout ce qu'on a comme outils nous permettent de faire des choses formidables et on est tous dans le… on est dans le métier. Hein?

On a une équipe avec des gens qui sont dans les télécommunications, dans l'informatique. Et, donc, c'est ça qui nous passionne et c'est ça… c'est pour ça qu'on le fait. S. : Oui.

Et les… M. : On a, effectivement… on a effectivement… C'est Michel, bon, pour le lycée, c'est Michel Goddard qui a initié ce projet. Il est passionné de… S. : Et les lycéens, d'un côté, et puis les gens qui vous écoutent et qui vous écrivent de temps en temps, est-ce qu'ils s'intéressent… est-ce que c'est surtout des questions techniques qui les intéressent ou la, disons, la manière que ce sera utilisé et tous les aspects, disons, sociaux, etcetera? Bien plus marketing, oui.

M. : Alors, c'est assez étonnant. On a… parmi le public, on aussi bien des… ils sont principalement des gens qui sont dans le métier et qui… qui, justement, recherchent… recherchent justement à se divertir mais de manière aussi intelligente, on va dire. Hein?

Entre guillemets. Pour, justement, être… rester au courant de ce qui se passe sur le Web, des nouvelles technologies qui existent. Et, parmi notre public, on a deux genres de personnes : on a des professionnels qui sont programmeurs, qui sont ingénieurs en informatique et qui, justement, utilisent notre podcast pour, dans la voiture ou pendant les embouteillages, pour pouvoir se divertir, et puis alors, on a également pas mal, aussi, de femmes qui réagissent. Ça c'est étonnant. Et c'est un public féminin et, ça, c'est principalement lorsqu'on organise des concours. Alors, évidemment, on a… c'est principalement les femmes qui réagissent et, donc, là… Quand il s'agit de gagner des cadeaux, elles sont… elles sont toujours là. Mais c'est ce qui est étonnant parce que, effectivement, comme on a… parmi le panel, on a des chefs d'entreprise qu'on invite mais nous, on est plutôt techniciens. Techniciens mais, en même temps, on a des profils qui sont aussi technico-commerciaux, aussi, puisqu'on a pas mal d'affinité avec le contact client. On est issus des télécommunications mais, le contact, la communication, c'est quelque chose qu'on a en soi et qu'on aime bien partager, justement. C'est pour ça qu'on organise ce pod. C'est pour pouvoir partager aussi nos connaissances avec… Mais on n'a pas vraiment un axe technique, on essaye de le rendre accessible à un maximum de personnes, évidemment. Parce que si on était trop technique ou si on utilisait un jargon trop complexe, bien, la plupart des personnes seraient larguées et ce qu'on essaye d'atteindre, c'est un public le plus large possible. S. : Oui.

Bien, c'est très intéressant pour nous parce que, justement là, pour l'apprentissage des langues, et moi j'en parle dix donc j'ai un peu d'expérience dans le domaine, si on peut apprendre les langues – les langues étrangères – à travers des matières, des sujets qui nous intéressent, bien on apprend beaucoup plus vite. Ça semble évident mais là, dans les écoles, on enseigne les langues comment? On enseigne par des livres de textes qui ne sont pas intéressants, on oblige les élèves à étudier la matière que le professeur veut imposer, etcetera. Alors que, chez nous, on veut offrir, justement, à nos membres toute une gamme de contenus. Donc il y a beaucoup, beaucoup d'ailleurs de nos apprenants, qu'ils soient Japonais, Espagnols, enfin, n'importe quoi, qui sont déjà dans la haute technique… enfin, la… comment on dit, technique d'information… l'informatique. Donc… M. : Oui. S. : Parce que, pour eux, c'est plus facile d'accéder à notre système. Mais on a aussi beaucoup de femmes, aussi surtout au Japon d'ailleurs qui étudient le Français, enfin. Donc, pour avoir un sujet qui les intéresse, ça peut être l'informatique, ça peut être, je ne sais pas, la cuisine, ça peut être les sports, n'importe quoi, mais qu'on puisse étudier ç travers des matières, là, qui nous intéressent c'est très important. M. : Je pense qu'effectivement on obtient des résultats qui sont meilleurs. Ça, ça me parait évident. Si ce n'est que pour se concentrer sur un sujet qui nous passionne, c'est beaucoup plus agréable, c'est beaucoup plus gai pour apprendre parce que ça devient quasi… pas naturel mais au moins, si on fait cet effort d'apprendre cette langue ou bien ce sujet-là, c'est vrai que je suis convaincu que c'est effectivement une très bonne chose de proposer des sujets précis. Maintenant, c'est vrai que l'apprentissage de la langue c'est quelque chose. Moi, j'ai quoi, j'ai le Français, j'ai le Néerlandais… S. : Ah bon? Ah bien, très bien.

M. : … et l'Anglais mais, bon, l'Anglais technique. Principalement. Parce que, il ne faut pas me demander à parler de la pluie et du beau temps en Anglais parce que je n'ai jamais eu l'occasion de le faire non plus. Mais c'est vrai que, les langues, c'est quelque chose qu'on a tous en soi. Hein?

Donc, il faut avoir une oreille, évidemment. Hein?

S. : Mais il faut… Pas nécessairement. Vous pouvez aller, là, tu peux aller sur notre système. On a, par exemple… Est-ce que tu connais « IT Conversations ». Ça c'est un podcast qu'on met sur notre système, avec les « transcrits » d'ailleurs, et ça parle de l'informatique - « IT » donc, « Information Technology » - mais c'est une façon de parler très… comment dirais-je… c'est des conversations. Alors quand il s'agit de conversations, souvent le vocabulaire utilisé est plus limité donc c'est plus facile. Et je crois que pour toi ça serait intéressant. Mais… Qu'est-ce que je voulais dire? Nous, aussi, on se veut une espèce de Web 2.0 parce que nos membres nous donnent aussi, enfin, il y a beaucoup d'interactions. On a nos membres qui nous créent des contenus. Par exemple, un de nos membres Français qui est allé à Zanzibar en vacances, bien, il nous donne une espèce de monologue sur sa visite à Zanzibar. On a des membres qui se parlent entre eux, comme nous faisons maintenant, par exemple, et qui nous donnent… contribuent cela à notre communauté. Donc on est… on se veut, d'ailleurs, un exemple de l'apprentissage – des langues cette fois-ci – à travers une communauté - parce que la plupart de nos membres ne paient pas, hein – c'est souvent quand on veut avoir un tuteur ou des services spéciaux qu'on paye d'avantage, enfin, qu'on paye. Mais, donc, c'est un exemple de ce genre de… où le marketing et l'information et la communication et les consommateurs et les producteurs, ils sont tous mélangés… tout est mélangé ensemble. Oui.

M. : Mais c'est ça qui est intéressant. C'est vrai que la formule en apprenant par les podcasts c'est pratique et puis l'avantage c'est qu'on peut l'apprendre au moment où on veut. C'est ça. C'est surtout ça. On l'a sur son iPod – tout le monde a un iPod, de nos jours – on le prend avec et c'est parti. Que ce soit dans les embouteillages, que ce soit en allant dormir. Moi j'écoute… pour aller dormir, j'écoute régulièrement la musique en podcast. Donc, je télécharge mes podcasts et puis avant d'aller dormir « Hop! » je lance un petit podcast et puis, voilà, je m'endors et puis, une heure après, ça se coupe tout seul. S. : Ah bon.

M. : Souvent je me retrouve, d'ailleurs, avec les oreilles… bien, j'ai des petites oreillettes intra-auriculaires. Et puis, je me réveille avec les oreillettes… le matin avec les oreillettes… je suis couché dessus et puis ça me gratte. Ce n'est pas toujours évident mais ça marche très, très bien, par exemple. S. : Mais, pour mous… M. : Pour moi, je trouve ça… S. : Pour notre système, là, il faut quand même le « transcrit ». Donc, il faut le texte. C'est pour ça que nous allons travailler avec vous, là, qu'on va vous donner, donc, les « transcrits ». Nous, on va les utiliser. Comme ça, les gens qui vont écouter notre podcast ou les podcasts que vous faites, là, sur le site, et on va donner des renseignements à nos membres pour qu'ils aillent directement télécharger, donc, ces podcasts mais qu'ils puissent ensuite les étudier dans notre système. Alors, tous les mots qu'ils ne connaissent pas, ils vont les chercher, ils vont les mettre dans leur base de donnée, ils vont pouvoir, donc, réviser avec les « Flash Cards » comme ça. Donc, petit à petit, la… disons, la terminologie technique en Français, ça deviendra… Donc, ils vont pouvoir comprendre de mieux en mieux. Oui.

M. : C'est ça. Mais ce qui est, justement… Ce qu'on essaye de faire aussi, c'est d'utiliser un minimum de termes techniques et alors, quand on… quand ça vient, parce que c'est automatique. Hein?

On ne fait pas attention mais on utilise toujours un terme ou un jargon ou il y a des abréviations. À tout moment, j'essaye – parfois je l'oublie ou parfois je fais l'erreur moi-même – mais j'essaye chaque fois de le traduire. Donc, si c'est un mot en Anglais, j'essaye de le traduire quand même pour que les gens puissent comprendre de quoi il s'agit. Quand on parle d'un SDK dans une conversation ou dans une phrase, c'est toujours bien d'expliquer ce que c'est un SDK, qu'il s'agit d'un kit de développement pour logiciel. Mais… S. : C'est quoi un SDK? C'est quoi un SDK, par exemple? M. : C'est ça. C'est un « Software Development Kit ». Donc, c'est un kit de développement logiciel qui sert, par exemple, à créer une application pour un téléphone mobile ou créer une application pour une application Web. Donc c'est ce genre de… On essaye d'avoir un but aussi, on va dire, éducatif, entre guillemets. Même si, effectivement, je veux dire, on n'a pas d'aspiration à être, comment dire, à devenir une école technique ou une école de nouvelles technologies. Mais on essaye quand même de le rendre accessible au plus grand nombre. Je pense que c'est important pour notre développement et puis pour que, justement, pas mal… pour que beaucoup de gens s'y intéressent aussi. Et… S. : Et les gens… Pardon. M. : Non, vas-y. Dis-moi.

S. : Oui, j'allais dire, les gens qui vous écoutent, est-ce qu'ils sont surtout en Belgique, en France, en Suisse, partout au monde? Est-ce que vous avez une idée, là, de votre… Oui.

M. : C'est la France et la Belgique. Et, bien sûr, on a la France en premier. Pourquoi? Parce que le potentiel et le nombre de francophones est quand même décuplé en France. Donc le nombre d'auditeurs Français est plus important que le nombre d'auditeurs Belges. Donc, c'est d'abord les Français, ensuite les Belges et alors… En fait, on s'adresse… l'avantage c'est qu'on s'adresse à tous les francophones du monde. Hein?

Donc c'est ça également le… S. : Au Canada? Le Québec? Vous avez des Québécois?

M. : Alors, je n'ai pas… eh bien, je n'ai pas eu l'occasion de côtoyer d'auditeurs Québécois mais, bon, vous êtes les premiers. Et, d'ailleurs, je suis très, très, très content et très fier d'avoir un contact au Canada parce que, dans le concept et dans l'idée, moi, ce que j'aimerais bien également développer, c'est des podcasts, justement, avec de l'actualité vue par des gens qui se trouvent au Canada. S. : Oui.

M. : Et, c'est chouette parce que si, maintenant, parmi votre staff il y a des gens qui aimeraient bien faire des podcasts en présentant des sujets « hi-tech » depuis le Canada, moi ça m'intéresserait bien. J'ai déjà, donc, Sylvain Raton qui est un correspondant en France. S. : Oui.

M. : Et, alors, je suis en pourparlers avec la Suisse aussi. Parce que… S. : Mais nous avons… mais, justement, chez nous, là, on est à Vancouver. Hein?

Et, moi, je parle Français mais je ne connais pas la technologie. Mais on a deux programmeurs. Un, il est Russe et l'autre, il est Français. Mais de France.

M. : Ah, mais tiens!

S. : Mais il habite à Vancouver.

M. : Ah, oui, oui. C'est ça. S. : Donc, lui - maintenant, il est en vacances - il est en France mais quand il sera de retour, bien lui, il pourrait faire… donner un reportage de Vancouver, de ce qui se passe ici sur la côte Ouest. Si ça t'intéresse. M. : Ça ce serait vraiment chouette.

S. : Oui?

M. : Ça ce serait vraiment chouette.

S. : Ah, bien, on va le faire.

M. : Oui.

Ah, oui, oui. Ça, ce serait vraiment, vraiment bien. Et, alors, ce sont des séquences de… on parle… l'avantage, c'est qu'ici on parle de sujets qui nous intéressent. Donc, il n'y a pas de sujets qui sont… S. : Lui, il vient de Nancy. Il vient de Nancy. Donc, pas trop loin de chez vous, là.

M. : Ah bien, c'est une excellente… Ah oui, ça c'est une très bonne… une très chose. Moi ça me… ça me botterait bien. Parce que, justement, je trouve ça enrichissant, déjà d'une part, et puis c'est gai et c'est… il faut utiliser le potentiel qu'Internet nous permet, justement de… nous propose. Hein?

C'est vraiment ça. Hein?

S. : Absolument. Bien, voilà. Peut-être qu'on peut terminer là-dessus. C'est notre première conversation. J'ai beaucoup apprécié. Merci beaucoup.

Et j'apprécie beaucoup la collaboration qu'on peut avoir maintenant. Et puis, Henry Prêcheur, comme il s'appelle, il sera de retour dans deux semaines, puis on va reprendre contact et trouver, disons, un moment qui convient et puis on va faire une interview entre vous deux, là. Ok?

M. : Ah bien, c'est excellent. Impeccable.

S. : Très bien.

M. : Eh bien, super. Moi, je te remercie pour ce petit… ce petit entretien.

S. : Bien, c'est moi qui remercie. M. : On se tient au courant, bien sûr. S'il y a quoi que ce soit, tu m'envoies un petit mail ou tu n'hésites pas. Hein?

S. : Oui.

Puis je vais mettre… on va monter ça sur notre site, je vais t'envoyer, enfin, les détails, là, pour que si il t'intéresse, tu peux l'écouter. Sinon, sert- toi, là au site, parce que pour que ça soit… On n'a pas… qu'est-ce qu'on a… on n'a pas, par exemple, le Néerlandais. Mais, un jour, on veut aussi offrir le Néerlandais. Peut-être que tu pourrais faire une discussion en Néerlandais pour nos membres. Enfin… M. : Avec plaisir… S. : Ok. Merci beaucoup.

M. : … Steve.

S. : Ok.

M. : À bientôt!

S. : À bientôt. Au revoir!

M. : Ciao!

S. : Ciao!

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# 24 Steve & Matthieu - Le Podcast High Tech # 24 Steve & Matthieu - The High Tech Podcast

S. :             Ici c'est Steve. M. :            Comment vas-tu?

S. :             Ça va très bien, merci. Et toi-même? On se tutoie. Là, je ne sais pas les habitudes en Belgique.

M. :            En Belgique? Oui, oui, bien sûr.

S. :             Ok.

Bien, très bien.

M. :            En Belgique. Bien, ça dépend. En fait, ça dépend dans quel cadre. Ça peut arriver que…  Oui, c'est vrai que si on ne connaît pas la personne, on se vouvoie en général. En tout cas dans le domaine des affaires. Mais bon, ici c'est Skype, on est tranquille, on est détendu. S. :             Exactement.

M. :            Il n'y a pas de problème de ce côté-là. S. :             Bon. J'ai vu le site. Je suis très impressionné par ce que, là, vous êtes en train de faire. J'ai écouté quelques podcasts que vous avez faits à des lycées… dans des lycées, là, je crois. C'était à Lille. M. :            Alors oui, c'est un projet collaboratif avec le lycée de Lille. Et c'est Michel Goddard qui s'occupe des relations publiques qui a initié ce projet, effectivement, dans lequel participaient, donc, différents élèves ainsi que des managers et des chefs d'entreprise. S. :             Oui.

J'ai vu, par exemple, qu'il y avait, donc, le chef de Google – Google-Belgique – et que vous avez discuté du Web 2.0, par exemple. M. :            Oui, tout à fait. Donc, ici, c'était dans le cadre des études des élèves, donc, qui est Éric Portier qu'on a reçu déjà pour la deuxième fois, en fait. Hein?

S. :             Oui.

M. :            On le connaît très, très bien. Quelqu'un de très, très sympathique qui gère, effectivement, Google-Belgique. C'est le « Country Manager », donc, qui définit la stratégie ici pour la Belgique. Bon bien, la Belgique par rapport au reste du globe, ce n'est pas grand-chose. Hein?

C'est juste un petit pointillé. Mais c'est vrai qu'on a ici, dans notre projet, on invite des personnes qui gèrent des projets innovants, qui sont dans des sociétés qui proposent, justement, des technologies qui sont sur le Web, le Web 2.0, qui proposent des nouvelles technologies et qui sont passionnantes, en fait. Hein?

C'est surtout ça qui nous intéresse, c'est de les inviter. Régulièrement, on invite, d'ailleurs, des gens à parler de leur société dans nos podcasts. S. :             Donc, comme ça, ce n'est pas uniquement des questions, comment dirais-je, purement techniques mais aussi des questions de marketing, de l'interaction sociale, de tout ce qu'il y a de nouveau qui s'en vient avec l'Internet. M. :            Oui.

C'est exactement ça. Pourquoi? Parce qu'on est passionné, nous, chacun, de la technologie. On utilise le Web, on utilise, par exemple les outils comme Skype pour, justement, communiquer avec des personnes qui se trouvent à l'autre bout du monde. Hein?

Comme… S. :             Oui, bien sûr. Oui.

M. :            Donc c'est vrai que c'est… tout ce qu'on a à proximité et tout ce qu'on a comme outils nous permettent de faire des choses formidables et on est tous dans le… on est dans le métier. Hein?

On a une équipe avec des gens qui sont dans les télécommunications, dans l'informatique. Et, donc, c'est ça qui nous passionne et c'est ça… c'est pour ça qu'on le fait. S. :             Oui.

Et les… M. :            On a, effectivement… on a effectivement…  C'est Michel, bon, pour le lycée, c'est Michel Goddard qui a initié ce projet. Il est passionné de… S. :             Et les lycéens, d'un côté, et puis les gens qui vous écoutent et qui vous écrivent de temps en temps, est-ce qu'ils s'intéressent… est-ce que c'est surtout des questions techniques qui les intéressent ou la, disons, la manière que ce sera utilisé et tous les aspects, disons, sociaux, etcetera? Bien plus marketing, oui.

M. :            Alors, c'est assez étonnant. On a… parmi le public, on aussi bien des… ils sont principalement des gens qui sont dans le métier et qui… qui, justement, recherchent… recherchent justement à se divertir mais de manière aussi intelligente, on va dire. Hein?

Entre guillemets. Pour, justement, être… rester au courant de ce qui se passe sur le Web, des nouvelles technologies qui existent. Et, parmi notre public, on a deux genres de personnes : on a des professionnels qui sont programmeurs, qui sont ingénieurs en informatique et qui, justement, utilisent notre podcast pour, dans la voiture ou pendant les embouteillages, pour pouvoir se divertir, et puis alors, on a également pas mal, aussi, de femmes qui réagissent. Ça c'est étonnant. Et c'est un public féminin et, ça, c'est principalement lorsqu'on organise des concours. Alors, évidemment, on a… c'est principalement les femmes qui réagissent et, donc, là…  Quand il s'agit de gagner des cadeaux, elles sont… elles sont toujours là. Mais c'est ce qui est étonnant parce que, effectivement, comme on a… parmi le panel, on a des chefs d'entreprise qu'on invite mais nous, on est plutôt techniciens. Techniciens mais, en même temps, on a des profils qui sont aussi technico-commerciaux, aussi, puisqu'on a pas mal d'affinité avec le contact client. On est issus des télécommunications mais, le contact, la communication, c'est quelque chose qu'on a en soi et qu'on aime bien partager, justement. C'est pour ça qu'on organise ce pod. C'est pour pouvoir partager aussi nos connaissances avec…  Mais on n'a pas vraiment un axe technique, on essaye de le rendre accessible à un maximum de personnes, évidemment. Parce que si on était trop technique ou si on utilisait un jargon trop complexe, bien, la plupart des personnes seraient larguées et ce qu'on essaye d'atteindre, c'est un public le plus large possible. S. :             Oui.

Bien, c'est très intéressant pour nous parce que, justement là, pour l'apprentissage des langues, et moi j'en parle dix donc j'ai un peu d'expérience dans le domaine, si on peut apprendre les langues – les langues étrangères – à travers des matières, des sujets qui nous intéressent, bien on apprend beaucoup plus vite. Ça semble évident mais là, dans les écoles, on enseigne les langues comment? On enseigne par des livres de textes qui ne sont pas intéressants, on oblige les élèves à étudier la matière que le professeur veut imposer, etcetera. Alors que, chez nous, on veut offrir, justement, à nos membres toute une gamme de contenus. Donc il y a beaucoup, beaucoup d'ailleurs de nos apprenants, qu'ils soient Japonais, Espagnols, enfin, n'importe quoi, qui sont déjà dans la haute technique… enfin, la… comment on dit, technique d'information… l'informatique. Donc… M. :            Oui. S. :             Parce que, pour eux, c'est plus facile d'accéder à notre système. Mais on a aussi beaucoup de femmes, aussi surtout au Japon d'ailleurs qui étudient le Français, enfin. Donc, pour avoir un sujet qui les intéresse, ça peut être l'informatique, ça peut être, je ne sais pas, la cuisine, ça peut être les sports, n'importe quoi, mais qu'on puisse étudier ç travers des matières, là, qui nous intéressent c'est très important. M. :            Je pense qu'effectivement on obtient des résultats qui sont meilleurs. Ça, ça me parait évident. Si ce n'est que pour se concentrer sur un sujet qui nous passionne, c'est beaucoup plus agréable, c'est beaucoup plus gai pour apprendre parce que ça devient quasi… pas naturel mais au moins, si on fait cet effort d'apprendre cette langue ou bien ce sujet-là, c'est vrai que je suis convaincu que c'est effectivement une très bonne chose de proposer des sujets précis. Maintenant, c'est vrai que l'apprentissage de la langue c'est quelque chose. Moi, j'ai quoi, j'ai le Français, j'ai le Néerlandais… S. :             Ah bon? Ah bien, très bien.

M. :            … et l'Anglais mais, bon, l'Anglais technique. Principalement. Parce que, il ne faut pas me demander à parler de la pluie et du beau temps en Anglais parce que je n'ai jamais eu l'occasion de le faire non plus. Mais c'est vrai que, les langues, c'est quelque chose qu'on a tous en soi. Hein?

Donc, il faut avoir une oreille, évidemment. Hein?

S. :             Mais il faut… Pas nécessairement. Vous pouvez aller, là, tu peux aller sur notre système. On a, par exemple…  Est-ce que tu connais « IT Conversations ». Ça c'est un podcast qu'on met sur notre système, avec les « transcrits » d'ailleurs, et ça parle de l'informatique - « IT » donc, « Information Technology » - mais c'est une façon de parler très… comment dirais-je… c'est des conversations. Alors quand il s'agit de conversations, souvent le vocabulaire utilisé est plus limité donc c'est plus facile. Et je crois que pour toi ça serait intéressant. Mais…  Qu'est-ce que je voulais dire? Nous, aussi, on se veut une espèce de Web 2.0 parce que nos membres nous donnent aussi, enfin, il y a beaucoup d'interactions. On a nos membres qui nous créent des contenus. Par exemple, un de nos membres Français qui est allé à Zanzibar en vacances, bien, il nous donne une espèce de monologue sur sa visite à Zanzibar. On a des membres qui se parlent entre eux, comme nous faisons maintenant, par exemple, et qui nous donnent… contribuent cela à notre communauté. Donc on est… on se veut, d'ailleurs, un exemple de l'apprentissage – des langues cette fois-ci – à travers une communauté - parce que la plupart de nos membres ne paient pas, hein – c'est souvent quand on veut avoir un tuteur ou des services spéciaux qu'on paye d'avantage, enfin, qu'on paye. Mais, donc, c'est un exemple de ce genre de… où le marketing et l'information et la communication et les consommateurs et les producteurs, ils sont tous mélangés… tout est mélangé ensemble. Oui.

M. :            Mais c'est ça qui est intéressant. C'est vrai que la formule en apprenant par les podcasts c'est pratique et puis l'avantage c'est qu'on peut l'apprendre au moment où on veut. C'est ça. C'est surtout ça. On l'a sur son iPod – tout le monde a un iPod, de nos jours – on le prend avec et c'est parti. Que ce soit dans les embouteillages, que ce soit en allant dormir. Moi j'écoute… pour aller dormir, j'écoute régulièrement la musique en podcast. Donc, je télécharge mes podcasts et puis avant d'aller dormir « Hop! » je lance un petit podcast et puis, voilà, je m'endors et puis, une heure après, ça se coupe tout seul. S. :             Ah bon.

M. :            Souvent je me retrouve, d'ailleurs, avec les oreilles… bien, j'ai des petites oreillettes intra-auriculaires. Et puis, je me réveille avec les oreillettes… le matin avec les oreillettes… je suis couché dessus et puis ça me gratte. Ce n'est pas toujours évident mais ça marche très, très bien, par exemple. S. :             Mais, pour mous… M. :            Pour moi, je trouve ça… S. :             Pour notre système, là, il faut quand même le « transcrit ». Donc, il faut le texte. C'est pour ça que nous allons travailler avec vous, là, qu'on va vous donner, donc, les « transcrits ». Nous, on va les utiliser. Comme ça, les gens qui vont écouter notre podcast ou les podcasts que vous faites, là, sur le site, et on va donner des renseignements à nos membres pour qu'ils aillent directement télécharger, donc, ces podcasts mais qu'ils puissent ensuite les étudier dans notre système. Alors, tous les mots qu'ils ne connaissent pas, ils vont les chercher, ils vont les mettre dans leur base de donnée, ils vont pouvoir, donc, réviser avec les « Flash Cards » comme ça. Donc, petit à petit, la… disons, la terminologie technique en Français, ça deviendra…  Donc, ils vont pouvoir comprendre de mieux en mieux. Oui.

M. :            C'est ça. Mais ce qui est, justement… Ce qu'on essaye de faire aussi, c'est d'utiliser un minimum de termes techniques et alors, quand on… quand ça vient, parce que c'est automatique. Hein?

On ne fait pas attention mais on utilise toujours un terme ou un jargon ou il y a des abréviations. À tout moment, j'essaye – parfois je l'oublie ou parfois je fais l'erreur moi-même – mais j'essaye chaque fois de le traduire. Donc, si c'est un mot en Anglais, j'essaye de le traduire quand même pour que les gens puissent comprendre de quoi il s'agit. Quand on parle d'un SDK dans une conversation ou dans une phrase, c'est toujours bien d'expliquer ce que c'est un SDK, qu'il s'agit d'un kit de développement pour logiciel. Mais… S. :             C'est quoi un SDK? C'est quoi un SDK, par exemple? M. :            C'est ça. C'est un « Software Development Kit ». Donc, c'est un kit de développement logiciel qui sert, par exemple, à créer une application pour un téléphone mobile ou créer une application pour une application Web. Donc c'est ce genre de…  On essaye d'avoir un but aussi, on va dire, éducatif, entre guillemets. Même si, effectivement, je veux dire, on n'a pas d'aspiration à être, comment dire, à devenir une école technique ou une école de nouvelles technologies. Mais on essaye quand même de le rendre accessible au plus grand nombre. Je pense que c'est important pour notre développement et puis pour que, justement, pas mal… pour que beaucoup de gens s'y intéressent aussi. Et… S. :             Et les gens…  Pardon. M. :            Non, vas-y. Dis-moi.

S. :             Oui, j'allais dire, les gens qui vous écoutent, est-ce qu'ils sont surtout en Belgique, en France, en Suisse, partout au monde? Est-ce que vous avez une idée, là, de votre…  Oui.

M. :            C'est la France et la Belgique. Et, bien sûr, on a la France en premier. Pourquoi? Parce que le potentiel et le nombre de francophones est quand même décuplé en France. Donc le nombre d'auditeurs Français est plus important que le nombre d'auditeurs Belges. Donc, c'est d'abord les Français, ensuite les Belges et alors…  En fait, on s'adresse… l'avantage c'est qu'on s'adresse à tous les francophones du monde. Hein?

Donc c'est ça également le… S. :             Au Canada? Le Québec? Vous avez des Québécois?

M. :            Alors, je n'ai pas… eh bien, je n'ai pas eu l'occasion de côtoyer d'auditeurs Québécois mais, bon, vous êtes les premiers. Et, d'ailleurs, je suis très, très, très content et très fier d'avoir un contact au Canada parce que, dans le concept et dans l'idée, moi, ce que j'aimerais bien également développer, c'est des podcasts, justement, avec de l'actualité vue par des gens qui se trouvent au Canada. S. :             Oui.

M. :            Et, c'est chouette parce que si, maintenant, parmi votre staff il y a des gens qui aimeraient bien faire des podcasts en présentant des sujets « hi-tech » depuis le Canada, moi ça m'intéresserait bien. J'ai déjà, donc, Sylvain Raton qui est un correspondant en France. S. :             Oui.

M. :            Et, alors, je suis en pourparlers avec la Suisse aussi. Parce que… S. :             Mais nous avons… mais, justement, chez nous, là, on est à Vancouver. Hein?

Et, moi, je parle Français mais je ne connais pas la technologie. Mais on a deux programmeurs. Un, il est Russe et l'autre, il est Français. Mais de France.

M. :            Ah, mais tiens!

S. :             Mais il habite à Vancouver.

M. :            Ah, oui, oui. C'est ça. S. :             Donc, lui - maintenant, il est en vacances - il est en France mais quand il sera de retour, bien lui, il pourrait faire… donner un reportage de Vancouver, de ce qui se passe ici sur la côte Ouest. Si ça t'intéresse. M. :            Ça ce serait vraiment chouette.

S. :             Oui?

M. :            Ça ce serait vraiment chouette.

S. :             Ah, bien, on va le faire.

M. :            Oui.

Ah, oui, oui. Ça, ce serait vraiment, vraiment bien. Et, alors, ce sont des séquences de… on parle… l'avantage, c'est qu'ici on parle de sujets qui nous intéressent. Donc, il n'y a pas de sujets qui sont… S. :             Lui, il vient de Nancy. Il vient de Nancy. Donc, pas trop loin de chez vous, là.

M. :            Ah bien, c'est une excellente…  Ah oui, ça c'est une très bonne… une très chose. Moi ça me… ça me botterait bien. Parce que, justement, je trouve ça enrichissant, déjà d'une part, et puis c'est gai et c'est… il faut utiliser le potentiel qu'Internet nous permet, justement de… nous propose. Hein?

C'est vraiment ça. Hein?

S. :             Absolument. Bien, voilà. Peut-être qu'on peut terminer là-dessus. C'est notre première conversation. J'ai beaucoup apprécié. Merci beaucoup.

Et j'apprécie beaucoup la collaboration qu'on peut avoir maintenant. Et puis, Henry Prêcheur, comme il s'appelle, il sera de retour dans deux semaines, puis on va reprendre contact et trouver, disons, un moment qui convient et puis on va faire une interview entre vous deux, là. Ok?

M. :            Ah bien, c'est excellent. Impeccable.

S. :             Très bien.

M. :            Eh bien, super. Moi, je te remercie pour ce petit… ce petit entretien.

S. :             Bien, c'est moi qui remercie. M. :            On se tient au courant, bien sûr. S'il y a quoi que ce soit, tu m'envoies un petit mail ou tu n'hésites pas. Hein?

S. :             Oui.

Puis je vais mettre… on va monter ça sur notre site, je vais t'envoyer, enfin, les détails, là, pour que si il t'intéresse, tu peux l'écouter. Sinon, sert- toi, là au site, parce que pour que ça soit…  On n'a pas… qu'est-ce qu'on a… on n'a pas, par exemple, le Néerlandais. Mais, un jour, on veut aussi offrir le Néerlandais. Peut-être que tu pourrais faire une discussion en Néerlandais pour nos membres. Enfin… M. :            Avec plaisir… S. :             Ok. Merci beaucoup.

M. :            … Steve.

S. :             Ok.

M. :            À bientôt!

S. :             À bientôt. Au revoir!

M. :            Ciao!

S. :             Ciao!