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FrenchLingQ, # 25 Evelyne et Marianne parlent d’une variété de sujets

M. : Bonjour Evelyne. E. : Bonjour Marianne. M. : Comment vas-tu? E. : Très bien. Et toi-même? M. : Ça va bien. Est-ce que l'été va enfin se décider à arriver? E. : Bien, c'est aujourd'hui officiellement… M. : C'est une bonne question. Le temps est vraiment changeant au mois de juin. E. : … oui. Bon, bien là, c'est des orages qui se sont abattus hier sur la région parisienne. Oui, il a plu très, très fort. M. : Oui, il a plu, oui. C'est vrai que… E. : Et, donc, bien, on verra bien aujourd'hui le temps qu'il va faire. M. : Oui. Dans une semaine on a deux jours de très forte chaleur à trente degrés pour ensuite remettre les blousons à dix degrés. E. : Oui. Parce que la semaine dernière… comme je commence très tôt, la semaine dernière il faisait trois degrés le matin à cinq heures et demi, à peu près. Enfin, il ne faut pas désespérer. Ils ont annoncé du très beau temps pour Dimanche mais avec des orages. M. : Le froid ne me dérange pas mais, au moins que… E. : Qu'il ne pleuve pas. M. : Un petit peu. E. : Un petit peu! M. : Mais enfin, que ça se décide parce que, là, c'est… C'est trop… E. : Oui. Parce que les vacances approchent. Et, donc… M. : Non, parce que c'est trop changeant. On a à peine le temps à s'habituer à la chaleur que… E. : Oui, c'est sûr que le corps ne s'habitue pas non plus. M. : Il fait vraiment frais et… E. : Il y a trop de différence de température d'une journée à l'autre. M. : Oui. Ça, ce n'est pas vraiment agréable. Enfin, ça a l'air de changer. E. : Il faut espérer. M. : Donc, toi, tu es du Nord? E. : Du Pas-de-Calais. M. : Pas-de-Calais. Y a-t-il une différence entre le Nord et le Pas-de-Calais? E. : Pas une grande, grande différence mais, bon, c'est un département… d'un département à l'autre. Bon, le Nord, c'est plus du côté… à côté de la Belgique, et, bien, le Pas-de-Calais, c'est la langue ch'ti. M. : Et il n'y a pas de langue ch'ti dans le Nord? E. : Si mais, bon, c'est plus… M. : Proche du Flamand? E. : Oui. Dans le Nord, oui. Avec les Flandres, la Belgique, c'est vraiment… Non, il faut vraiment comprendre le patois du Nord. M. : Beaucoup de personnes le parlent, encore maintenant? E. : Oh, je… Ça diminue quand même. Parce que, bon, pour les écoles, c'est différent. Il faut que les enfants parlent bien. M. : Oui… E. : Mais, bon, je suis certaine qu'il y a des familles… M. : Entre eux. E. : Ah, bien oui. Qui parlent encore vraiment le Flamand avec la langue française mélangée, plus le patois. Je ne te raconte pas. M. : Et tu… toi, tu ne le parles pas? E. : Non. Bon, je pense que j'ai l'accent. M. : Un petit peu. Des fois. E. : Un petit peu? Oui, oui. M. : On entend… Il y a certains… E. : Quand je me laisse aller. M. : Voilà. Des mots qui sont différents. Oui. Remarque. Et tu y retournes souvent? E. : Ah, bien, aussitôt que je peux. Parce que j'ai encore ma maman alors, donc, je vais la voir sitôt que j'ai l'occasion. Là, pendant les vacances j'y retourne peut-être une petite semaine. Ça fait du bien, des petites sources. M. : Il y a combien de temps que tu vis en région parisienne? E. : Trente-quatre ans. M. : Trente-quatre ans. Et il y a beaucoup de différences dans la manière de vivre? Ça te manque de… la région, là-bas? E. : Bon, je… C'est comme partout. Ça a changé. Le… C'est différent. Il y a… Bon bien, les jeunes, c'est différent aussi. Bon, dans un sens, tant mieux. Et, non, c'est partout pareil. Hein? Je… Malgré que c'est un petit village, mais bon, c'est la même chose que dans la région parisienne. Hein? Ça c'est sûr que… Mais bon, c'est quand même différent parce qu'on a quand même ses petites racines là-bas, la maison qui est encore là où on est nés. M. : Et puis tu as des enfants? E. : Oui. Trois. M. : Trois enfants. Ils sont dans la région également? E. : Ils sont dans la région parisienne. Ils sont restés. M. : Ils sont nés en région parisienne? E. : Sauf le plus vieux. Il est né dans le Pas-de-Calais. Et, donc, deux… un garçon, deux filles. M. : Donc les deux filles sont avec toi ici. E. : Ah, bien, le garçon aussi. Eh, oui. Oh bien, il m'a suivi. Hein? J'étais… Non, non, ils sont tous les trois dans la région parisienne. M. : Des petits enfants? E. : Deux petits garçons. Onze ans et six ans. M. : Ça commence à faire une grande famille. E. : Oui. Quand on se réunit, ça commence à… Une belle petite famille réunie. M. : Est-ce que tu cuisines? E. : Ah, oui. J'aime bien cuisiner. M. : Des… il y a une différence entre les plats de ta région là-bas ou ici? E. : Ah, bien, il y a des petits plats régionaux comme le lapin aux pruneaux, la tourte aux poireaux. Comme dessert, bon bien, avant, on appelait la tarte à gros bord. C'est une tarte faite avec de la pâte, pour ainsi dire, de boulanger avec une crème épaisse dessus. Et, donc, c'était… M. : Des fruits ou quelque chose, non? E. : Non, non. C'était… On faisait ça comme ça. Avec la crème seulement, la vanille, et…M. : Vous utilisez beaucoup de… de la crème fraîche ou de la crème… E. : Bon. Avant, non. M. : En Normandie, je crois qu'ils utilisent… E. : Oui. En Normandie parce que là c'est le pays laitier M. : Chez vous, non? E. : Non. Non, pas trop. Pas trop. C'était, bon… Puis, moi, à cette époque là, c'était les produits de la ferme, du jardin. Alors donc… M. : Des épices? L'huile d'olive? E. : Ah, non. Pas du tout. M. : Non. E. : Ah, non. Non, non. M. : Ça c'est surtout le Sud de la France. E. : Ah, oui. C'est le Sud. C'est le Sud. Bon, là-bas c'était… il y a aussi la bière avec le houblon. Beaucoup de houblon. Donc on… J'ai… M. : Vous cuisinez à la bière aussi? Ou… E. : Ah, oui. Oui, oui. La bière, le bœuf, la carbonnade de bœuf. Et j'ai même fait la bière moi-même. M. : Ah bon. C'est dur à faire ça? E. : Pas trop. Il faut savoir la faire et puis… M. : Oui, bien sûr, comme tout. E. : Il faut prendre le temps de la faire. C'est tout. Et les enfants pouvaient en boire parce qu'il n'y a pas d'alcool dedans. Ah, c'était très bon. M. : Parfait. Comme tu as, donc, tes enfants, tes petits enfants, tu cuisines souvent? E. : Ah oui. M. : Beaucoup de gâteaux? E. : Ah… M. : Oui, les enfants, ils aiment bien. E. : Ah oui, j'ai toujours fait mes gâteaux moi-même. Et puis, comment veux-tu ne pas cuisiner en ayant deux enfants cuisiniers? M. : Ah. E. : Bon. M. : Ils sont tous les deux cuisiniers. E. : Oui. M. : Le… E. : Le garçon… M. : Le garçon et une fille. E. : … et puis la dernière des filles. M. : Et ils travaillent dans un restaurant? Ils font… E. : Le garçon, il avait été chef cuisinier dans un petit restaurant à Paris et maintenant il a sa boucherie/charcuterie/traiteur qui est différent mais, bon, pour le traiteur, c'est bien. Il a son propre commerce. Et la fille est dans… elle travaille pour la préfecture du Val-de-Marne. M. : Donc c'est une cuisine qui est… E. : Une cuisine qui travaille que pour Monsieur le Préfet… M. : Ah, d'accord. E. : … quand il reçoit des… du monde. M. : Et où ça, tu as dit? E. : Dans le Val-de-Marne. M. : Dans le Val-de-Marne? E. : À Créteil. M. : Oui. Préfecture. Ah, c'est parfait. C'est un… Et l'autre fille fait quoi? E. : L'autre fille, elle travaille à Carrefour, en secrétariat, et puis elle travaille avec son frère à la boucherie. M. : C'est très bien. E. : Voilà. M. : Donc ta... peut-être ta passion de la cuisine leur a été transmise? E. : Peut-être. M. : Peut-être? E. : Peut-être. Mais, après, c'est eux qui m'ont appris à faire des choses. M. : Ok. Ils ont suivi des études… E. : Le CRP. M. : … dans l'Hôtellerie? E. : Le garçon, le CRP de cuisinier et la fille qui est allée jusqu'au brevet cuisinière/pâtissière et mise en assiette. C'est-à-dire les décorations sur l'assiette. M. : Oui. C'est intéressant tous ça. E. : Ah bien, ça fait des belles choses tout ça. M. : Ils peuvent se préparer de bons petits plats. E. : Oui, oui, oui, oui. M. : Et, vu que, donc, dans… Bon, le Pas-de-Calais, c'est proche quand même de la Belgique. Tu as déjà passée ou, toi et ta famille ont déjà été en Belgique? E. : Oui. Bon bien, forcément, étant près, on a tous été faire un petit tour en Belgique. Surtout à Anvers qui a des… les canaux, on se pointe beaucoup… on fait du vélo. Oui, un petit lieu de promenade. M. : Très bien. Donc, très bien Evelyne. Donc, je te remercie de… E. : Eh bien, merci à toi. M. : … nous avoir fait un peu partager ta vie et puis… E. : Merci à toi, Marianne. M. : … j'espère à très bientôt. E. : Et puis, à bientôt et bon courage. M. : Merci. Toi aussi. E. : Au revoir! M. : Au revoir!

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M. :            Bonjour Evelyne.
E. :             Bonjour Marianne.
M. :            Comment vas-tu?
E. :             Très bien.  Et toi-même?
M. :            Ça va bien.  Est-ce que l'été va enfin se décider à arriver?
E. :             Bien, c'est aujourd'hui officiellement…
M. :            C'est une bonne question.  Le temps est vraiment changeant au mois de juin.
E. :             … oui.  Bon, bien là, c'est des orages qui se sont abattus hier sur la région parisienne.  Oui, il a plu très, très fort.
M. :            Oui, il a plu, oui.  C'est vrai que…
E. :             Et, donc, bien, on verra bien aujourd'hui le temps qu'il va faire.
M. :            Oui.  Dans une semaine on a deux jours de très forte chaleur à trente degrés pour ensuite remettre les blousons à dix degrés.
E. :             Oui.  Parce que la semaine dernière… comme je commence très tôt, la semaine dernière il faisait trois degrés le matin à cinq heures et demi, à peu près.  Enfin, il ne faut pas désespérer.  Ils ont annoncé du très beau temps pour Dimanche mais avec des orages.
M. :            Le froid ne me dérange pas mais, au moins que…
E. :             Qu'il ne pleuve pas.
M. :            Un petit peu.
E. :             Un petit peu!
M. :            Mais enfin, que ça se décide parce que, là, c'est…  C'est trop…
E. :             Oui.  Parce que les vacances approchent.  Et, donc…
M. :            Non, parce que c'est trop changeant.  On a à peine le temps à s'habituer à la chaleur que…
E. :             Oui, c'est sûr que le corps ne s'habitue pas non plus.
M. :            Il fait vraiment frais et…
E. :             Il y a trop de différence de température d'une journée à l'autre.
M. :            Oui.  Ça, ce n'est pas vraiment agréable.  Enfin, ça a l'air de changer.
E. :             Il faut espérer.
M. :            Donc, toi, tu es du Nord?
E. :             Du Pas-de-Calais.
M. :            Pas-de-Calais.  Y a-t-il une différence entre le Nord et le Pas-de-Calais?
E. :             Pas une grande, grande différence mais, bon, c'est un département… d'un département à l'autre.  Bon, le Nord, c'est plus du côté… à côté de la Belgique, et, bien, le Pas-de-Calais, c'est la langue ch'ti.
M. :            Et il n'y a pas de langue ch'ti dans le Nord?
E. :             Si mais, bon, c'est plus…
M. :            Proche du Flamand?
E. :             Oui.  Dans le Nord, oui.  Avec les Flandres, la Belgique, c'est vraiment…  Non, il faut vraiment comprendre le patois du Nord.
M. :            Beaucoup de personnes le parlent, encore maintenant?
E. :             Oh, je…  Ça diminue quand même.  Parce que, bon, pour les écoles, c'est différent.  Il faut que les enfants parlent bien.
M. :            Oui…
E. :             Mais, bon, je suis certaine qu'il y a des familles…
M. :            Entre eux.
E. :             Ah, bien oui.  Qui parlent encore vraiment le Flamand avec la langue française mélangée, plus le patois.  Je ne te raconte pas.
M. :            Et tu… toi, tu ne le parles pas?
E. :             Non.  Bon, je pense que j'ai l'accent.
M. :            Un petit peu.  Des fois.
E. :             Un petit peu?  Oui, oui.
M. :            On entend…  Il y a certains…
E. :             Quand je me laisse aller.
M. :            Voilà.  Des mots qui sont différents.  Oui.  Remarque.  Et tu y retournes souvent?
E. :             Ah, bien, aussitôt que je peux.  Parce que j'ai encore ma maman alors, donc, je vais la voir sitôt que j'ai l'occasion.  Là, pendant les vacances j'y retourne peut-être une petite semaine.  Ça fait du bien, des petites sources.
M. :            Il y a combien de temps que tu vis en région parisienne?
E. :             Trente-quatre ans.
M. :            Trente-quatre ans.  Et il y a beaucoup de différences dans la manière de vivre?  Ça te manque de… la région, là-bas?
E. :             Bon, je…  C'est comme partout.  Ça a changé.  Le…  C'est différent.  Il y a…  Bon bien, les jeunes, c'est différent aussi.  Bon, dans un sens, tant mieux.  Et, non, c'est partout pareil.  Hein?  Je…  Malgré que c'est un petit village, mais bon, c'est la même chose que dans la région parisienne.  Hein?  Ça c'est sûr que…  Mais bon, c'est quand même différent parce qu'on a quand même ses petites racines là-bas, la maison qui est encore là où on est nés.
M. :            Et puis tu as des enfants?
E. :             Oui.  Trois.
M. :            Trois enfants.  Ils sont dans la région également?
E. :             Ils sont dans la région parisienne.  Ils sont restés.
M. :            Ils sont nés en région parisienne?
E. :             Sauf le plus vieux.  Il est né dans le Pas-de-Calais.  Et, donc, deux… un garçon, deux filles.
M. :            Donc les deux filles sont avec toi ici.
E. :             Ah, bien, le garçon aussi.  Eh, oui.  Oh bien, il m'a suivi.  Hein?  J'étais…  Non, non, ils sont tous les trois dans la région parisienne.
M. :            Des petits enfants?
E. :             Deux petits garçons.  Onze ans et six ans.
M. :            Ça commence à faire une grande famille.
E. :             Oui.  Quand on se réunit, ça commence à…  Une belle petite famille réunie.
M. :            Est-ce que tu cuisines?
E. :             Ah, oui.  J'aime bien cuisiner.
M. :            Des… il y a une différence entre les plats de ta région là-bas ou ici?
E. :             Ah, bien, il y a des petits plats régionaux comme le lapin aux pruneaux, la tourte aux poireaux.  Comme dessert, bon bien, avant, on appelait la tarte à gros bord.  C'est une tarte faite avec de la pâte, pour ainsi dire, de boulanger avec une crème épaisse dessus.  Et, donc, c'était…
M. :            Des fruits ou quelque chose, non?
E. :             Non, non.  C'était…  On faisait ça comme ça.  Avec la crème seulement, la vanille, et…M. :            Vous utilisez beaucoup de… de la crème fraîche ou de la crème…
E. :             Bon.  Avant, non.
M. :            En Normandie, je crois qu'ils utilisent…
E. :             Oui.  En Normandie parce que là c'est le pays laitier
M. :            Chez vous, non?
E. :             Non.  Non, pas trop.  Pas trop.  C'était, bon…  Puis, moi, à cette époque là, c'était les produits de la ferme, du jardin.  Alors donc…
M. :            Des épices?  L'huile d'olive?
E. :             Ah, non.  Pas du tout.
M. :            Non.
E. :             Ah, non.  Non, non.
M. :            Ça c'est surtout le Sud de la France.
E. :             Ah, oui.  C'est le Sud.  C'est le Sud.  Bon, là-bas c'était… il y a aussi la bière avec le houblon.  Beaucoup de houblon.  Donc on…  J'ai…
M. :            Vous cuisinez à la bière aussi?  Ou…
E. :             Ah, oui.  Oui, oui.  La bière, le bœuf, la carbonnade de bœuf.  Et j'ai même fait la bière moi-même.
M. :            Ah bon.  C'est dur à faire ça?
E. :             Pas trop.  Il faut savoir la faire et puis…
M. :            Oui, bien sûr, comme tout.
E. :             Il faut prendre le temps de la faire.  C'est tout.  Et les enfants pouvaient en boire parce qu'il n'y a pas d'alcool dedans.  Ah, c'était très bon.
M. :            Parfait.  Comme tu as, donc, tes enfants, tes petits enfants, tu cuisines souvent?
E. :             Ah oui.
M. :            Beaucoup de gâteaux?
E. :             Ah…
M. :            Oui, les enfants, ils aiment bien.
E. :             Ah oui, j'ai toujours fait mes gâteaux moi-même.  Et puis, comment veux-tu ne pas cuisiner en ayant deux enfants cuisiniers?
M. :            Ah.
E. :             Bon.
M. :            Ils sont tous les deux cuisiniers.
E. :             Oui.
M. :            Le…
E. :             Le garçon…
M. :            Le garçon et une fille.
E. :             … et puis la dernière des filles.
M. :            Et ils travaillent dans un restaurant?  Ils font…
E. :             Le garçon, il avait été chef cuisinier dans un petit restaurant à Paris et maintenant il a sa boucherie/charcuterie/traiteur qui est différent mais, bon, pour le traiteur, c'est bien.  Il a son propre commerce.  Et la fille est dans… elle travaille pour la préfecture du Val-de-Marne.
M. :            Donc c'est une cuisine qui est…
E. :             Une cuisine qui travaille que pour Monsieur le Préfet…
M. :            Ah, d'accord.
E. :             … quand il reçoit des… du monde.
M. :            Et où ça, tu as dit?
E. :             Dans le Val-de-Marne.
M. :            Dans le Val-de-Marne?
E. :             À Créteil.
M. :            Oui.  Préfecture.  Ah, c'est parfait.  C'est un…  Et l'autre fille fait quoi?
E. :             L'autre fille, elle travaille à Carrefour, en secrétariat, et puis elle travaille avec son frère à la boucherie.
M. :            C'est très bien.
E. :             Voilà.
M. :            Donc ta... peut-être ta passion de la cuisine leur a été transmise?
E. :             Peut-être.
M. :            Peut-être?
E. :             Peut-être.  Mais, après, c'est eux qui m'ont appris à faire des choses.
M. :            Ok.  Ils ont suivi des études…
E. :             Le CRP.
M. :            … dans l'Hôtellerie?
E. :             Le garçon, le CRP de cuisinier et la fille qui est allée jusqu'au brevet cuisinière/pâtissière et mise en assiette.  C'est-à-dire les décorations sur l'assiette.
M. :            Oui.  C'est intéressant tous ça.
E. :             Ah bien, ça fait des belles choses tout ça.
M. :            Ils peuvent se préparer de bons petits plats.
E. :             Oui, oui, oui, oui.
M. :            Et, vu que, donc, dans…  Bon, le Pas-de-Calais, c'est proche quand même de la Belgique.  Tu as déjà passée ou, toi et ta famille ont déjà été en Belgique?
E. :             Oui.  Bon bien, forcément, étant près, on a tous été faire un petit tour en Belgique.  Surtout à Anvers qui a des… les canaux, on se pointe beaucoup… on fait du vélo.  Oui, un petit lieu de promenade.
M. :            Très bien.  Donc, très bien Evelyne.  Donc, je te remercie de…
E. :             Eh bien, merci à toi.
M. :            … nous avoir fait un peu partager ta vie et puis…
E. :             Merci à toi, Marianne.
M. :            … j'espère à très bientôt.
E. :             Et puis, à bientôt et bon courage.
M. :            Merci.  Toi aussi.
E. :             Au revoir!
M. :            Au revoir!