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Carnet de voyages, Carnet de voyage - 27

Samedi 29 avril, La neige a fait son apparition, mais elle devrait fondre rapidement car la température est assez douce grâce au temps ensoleillé. Après le repas, j'ai fait un footing avec Erick, puis j'ai joué mon deuxième match contre Gerald cette fois, qui à la différence de Fred n'a pas du tout la forme. Pour être franc, il a quelques kilos en trop, qu'il n'a d'ailleurs pas l'intention de perdre. C'est un épicurien dans son genre, fête à gogo et bonne bouffe ! C'est peut-être lui qui a raison après tout, on n'a qu'une vie, et il faut déguster chaque moment à pleine bouche. Dimanche 30 avril, Comme d'habitude le dimanche matin est consacré aux tâches ménagères, et vu que le temps promet d'être beau aujourd'hui, je mets les bouchées doubles afin de disposer de l'après-midi entier à une séance photos au « Bougainville », une plage sauvage et difficile d'accès où de nombreuses espèces d'oiseaux nichent à longueur d'année. Retour à la base en fin de journée où l'on visionne les centaines de photos prises. Demain, c'est la Fête du travail, jour férié que l'on va observer ici aussi. Lundi 1er mai, Ce matin au réveil, pas de vent, pression atmosphérique élevée et beau soleil ! C'est le temps idéal pour gravir l'une des cimes les plus hautes de l'île, le « Mascarin ». De la haut, nous aurons une vue panoramique de toute l'île si le temps clair persiste. Départ vers huit heures pour respecter la grasse matinée de Cyril et après environ trois heures de marche, Erick, Fab, moi-même et donc Cyril arrivons au sommet.

Traditionnelle séance photos pour immortaliser l'instant. Nous avons effectivement une vue sur l'ensemble de l'île et nous arrivons même à distinguer au loin « l'île aux Cochons » à environ quatre-vingt kilomètres au nord-ouest. Après un repas frugal, nous reprenons la route du retour et après seulement deux heures de marche qui s'apparente plus à une course, tant le train est rapide, nous arrivons à la base. C'était la première fois que nous avions deux jours chômés à la suite depuis notre arrivée à Crozet et demain la reprise du travail en sera d'autant plus difficile. Mardi 2 mai, Avec l'hiver qui approche à grand pas, les jours raccourcissent et les températures baissent régulièrement. Heureusement je n'ai plus de gros travaux programmés en extérieur. J'ai de toute manière assez à faire dans la station pour m'occuper tous les jours. J'ai commencé à installer une cabine téléphonique à carte qui permettra aux hivernants d'appeler leur famille à toute heure du jour et de la nuit sans faire appel à nous. Je fais des pauses régulières pour aider Erick dans son inventaire qui n'en fini pas. Compter les centaines d'enveloppes de tous types, les centaines de planches de timbres de différentes valeurs est un vrai travail de fourmi, pas franchement passionnant ! Mercredi 3 mai, Poursuite de notre inventaire qui nous prendra plus de temps que prévu du fait de la réorganisation de l'agence postale. Nous en avons d'ailleurs oublié le repas de midi, tant nous étions absorbés dans notre travail ! Jeudi 4 mai, J'ai reçu ce matin un fax de la direction des ressources humaines de l'armée de l'air officialisant ma mutation à Bordeaux à l'issue de mon séjour. Excellente nouvelle ! Je craignais une destination genre… Paris ! J'ai donc évité le pire. Autre nouvelle, le remplacement de la station radio et de l'agence postale vieillissantes est entériné, ce qui signifie du travail jusqu'à l'été prochain. Nos remplaçants intégreront des locaux tout neufs équipés de matériels plus modernes. C'est pas un luxe ! Vendredi 5 mai, Nous avons eu vent d'un éventuel passage d'un bâtiment de la marine nationale dans les parages. Nous préparons donc à tout hasard un envoi de courrier que les hivernants ne manqueront pas de nous confier.

J'ai commencé à mettre mon nez dans les baies radios et l'inextricable réseau de câbles de toutes sortes qui serpentent des baies jusqu'aux différents systèmes que nous utilisons pour communiquer – téléphones, fax, satellite, antennes, télécommandes, ordinateurs et autres. Nous n'avons quitté la station que vers une heure du matin.

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Samedi 29 avril,

 

La neige a fait son apparition, mais elle devrait fondre rapidement car la température est assez douce grâce au temps ensoleillé.

Après le repas, j'ai fait un footing avec Erick, puis j'ai joué mon deuxième match contre Gerald cette fois, qui à la différence de Fred n'a pas du tout la forme. Pour être franc, il a quelques kilos en trop, qu'il n'a d'ailleurs pas l'intention de perdre. C'est un épicurien dans son genre, fête à gogo et bonne bouffe ! C'est peut-être lui qui a raison après tout, on n'a qu'une vie, et il faut déguster chaque moment à pleine bouche.

 

Dimanche 30 avril,

Comme d'habitude le dimanche matin est consacré aux tâches ménagères, et vu que  le temps promet d'être beau aujourd'hui, je mets les bouchées doubles afin de disposer de l'après-midi entier à une séance photos au « Bougainville », une plage sauvage et difficile d'accès où de nombreuses espèces d'oiseaux nichent à longueur d'année.

Retour à la base en fin de journée où l'on visionne les centaines de photos prises.

Demain, c'est la Fête du travail, jour férié que l'on va observer ici aussi.

 

Lundi 1er mai,

Ce matin au réveil, pas de vent, pression atmosphérique élevée et beau soleil ! C'est le temps idéal pour gravir l'une des cimes les plus hautes de l'île, le « Mascarin ». De la haut, nous aurons une vue panoramique de toute l'île si le temps clair persiste. Départ vers huit heures pour respecter la grasse matinée de Cyril et après environ trois heures de marche, Erick, Fab, moi-même et donc Cyril arrivons au sommet.

Traditionnelle séance photos pour immortaliser l'instant. Nous avons effectivement une vue sur l'ensemble de l'île et nous arrivons même à distinguer au loin « l'île aux Cochons » à environ quatre-vingt kilomètres au nord-ouest.

Après un repas frugal,  nous reprenons la route du retour et après seulement deux heures de marche qui s'apparente plus à une course, tant le train est rapide, nous arrivons à la base.

C'était la première fois que nous avions deux jours chômés à la suite depuis notre arrivée à Crozet et demain la reprise du travail en sera d'autant plus difficile.

 

Mardi 2 mai,

Avec l'hiver qui approche à grand pas, les jours raccourcissent et les températures baissent régulièrement. Heureusement je n'ai plus de gros travaux programmés en extérieur. J'ai de toute manière assez à faire dans la station pour m'occuper tous les jours. J'ai commencé à installer une cabine téléphonique à carte qui permettra aux hivernants d'appeler leur famille à toute heure du jour et de la nuit sans faire appel à nous.

Je fais des pauses régulières pour aider Erick dans son inventaire qui n'en fini pas. Compter les centaines d'enveloppes de tous types, les centaines de planches de timbres de différentes valeurs  est un vrai travail de fourmi, pas franchement passionnant !

 

Mercredi 3 mai,

Poursuite de notre inventaire qui nous prendra plus de temps que prévu du fait de la réorganisation de l'agence postale. Nous en avons d'ailleurs oublié le repas de midi, tant nous étions absorbés dans notre travail !

 

Jeudi 4 mai,

J'ai reçu ce matin un fax de la direction des ressources humaines de l'armée de l'air officialisant ma mutation à Bordeaux à l'issue de mon séjour. Excellente nouvelle ! Je craignais une destination genre… Paris ! J'ai donc évité le pire.

Autre nouvelle, le remplacement de la station radio et de l'agence postale vieillissantes est entériné, ce qui signifie du travail jusqu'à l'été prochain. Nos remplaçants intégreront des locaux tout neufs équipés de matériels plus modernes. C'est pas un luxe !

 

Vendredi 5 mai,

Nous avons eu vent d'un éventuel passage d'un bâtiment de la marine nationale dans les parages. Nous préparons donc à tout hasard un envoi de courrier que les hivernants ne manqueront pas de nous confier.

J'ai commencé à mettre mon nez dans les baies radios et l'inextricable réseau de câbles de toutes sortes qui serpentent des baies jusqu'aux différents systèmes que nous utilisons pour communiquer – téléphones, fax, satellite, antennes, télécommandes, ordinateurs et autres. Nous n'avons quitté la station que vers une heure du matin.