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FREQUENCE TERRE, Océans Le film un opéra sauvage signé Jacques Perrin - Publiée le 30-01-2010

C'est quoi la Mer ? Pour montrer ce qu'est la mer, avec des images de toute beauté, le cinéaste Jacques Perrin a pris son temps pour réaliser le film « Océans » - sortie le 27 janvier 2010 Il aura fallu quatre années de tournage, plus de 50 expéditions sur tous les océans, de l'Arctique à l'Antarctique, avec plus d'une dizaine de plongeurs-cameramen… Des Français, Japonais, Américains, Australiens pour ramener au total 470 heures de séquences vidéos à couper le souffle. Et pour la plupart inédites aux yeux de la communauté scientifique qui a largement contribué à la réalisation de ce film. Car Jacques Perrin, nous la prouvé déjà avec ses films précédents sur les oiseaux « Le peuple migrateur » ou encore avec « Microcosmos » sur les insectes qu'il est prêt a relever tous les défis afin réaliser un film animalier qui donne au spectateur l'impression d'être aux premières loges, comme au théâtre, comme à l'opéra. Cette fois-ci encore, avec le film « Océans », ont assiste pendant près 1h47 a un spectacle époustouflant. C'est un véritable « opéra sauvage » de la vie sous-marine. Et l'on imagine toutes Les difficultés auxquelles ont du faire face les techniciens de ce film. La première, ça été de trouver les stars du film en quelque sorte : Grand requin blanc, baleine à bosse, cachalots, méduses géantes aussi, et autres créatures bien peu connues du grand public et le plus souvent malheureusement en voie de disparition.

C'est grâce au programme « Census marine life » qui mobilise 2000 scientifiques dans le monde, et qui fait le recensement des espèces marines, dont celle en voie de disparition « que nous avons pu faire ce film » explique Jacques Perrin. « Un peu prêt une centaine ont travaillé avec nous et ils nous ont dit : Allez à tel endroit…. y'a un sanctuaire, là vous allez voir telle espèce… et comme il est protégé, l'homme n'y intervient pas, et donc les animaux n'ont pas peur de l'homme : on peut les approcher ». Mais une fois repéré ces sanctuaires où vivent les plus belles créatures marines, les équipes de tournage ont dû relever un autre défi.

Celui de filmer en mer ! bien sûr, malgré la houle, le vent, le tangage, l'air salin qui ronge le matériel. On imagine… Et surtout filmer autrement. Ne pas prendre de prises de vues « fixes » explique Jacques Perrin, mais en mouvement. Etre comme « une espèce parmi les espèces », comme un « poisson parmi les poissons ». Pour y parvenir, les plongeurs cameramen n'ont pas manqué d'ingéniosité : utilisant des bouteilles d'oxygène en circuit fermé. Pour ne pas faire de bulles afin de ne pas effrayer les poissons. Une torpille-camera, inédite, appelée "Jonas", a aussi été mise au point avec le concours de la marine nationale, pour nager parmi les bancs de thon ou de dauphins, à la même vitesse qu'eux. Et en surface, pour prendre des images stables quelque soit l'état de la mer, les techniciens ont inventé un système révolutionnaire pour stabiliser la caméra, dit « Tétis » et qui je cite : « permet de garder l'horizon parfaitement droit et d'éviter ainsi le mal de mer aux spectateurs ». Au final ce film qui a coûté pas moins de 60 millions d'euros, répond à l'objectif de son auteur : émouvoir le public. Lui faire découvrir la beauté des océans pour mieux la préserver.

matth, pour la Rédaction.

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C'est quoi la Mer ? Pour montrer ce qu'est la mer, avec des images de toute beauté, le cinéaste Jacques Perrin a pris son temps pour réaliser le film « Océans » - sortie le 27 janvier 2010
Il aura fallu quatre années de tournage, plus de 50 expéditions sur tous les océans, de l'Arctique à l'Antarctique, avec plus d'une dizaine de plongeurs-cameramen… Des Français, Japonais, Américains, Australiens pour ramener au total 470 heures de séquences vidéos à couper le souffle. Et pour la plupart inédites aux yeux de la communauté scientifique qui a largement contribué à la réalisation de ce film.
Car Jacques Perrin, nous la prouvé déjà avec ses films précédents sur les oiseaux « Le peuple migrateur » ou encore avec « Microcosmos » sur les insectes qu'il est prêt a relever tous les défis afin réaliser un film animalier qui donne au spectateur l'impression d'être aux premières loges, comme au théâtre, comme à l'opéra.

Cette fois-ci encore, avec le film « Océans », ont assiste pendant près 1h47 a un spectacle époustouflant. C'est un véritable « opéra sauvage » de la vie sous-marine. Et l'on imagine toutes Les difficultés auxquelles ont du faire face les techniciens de ce film.
La première, ça été de trouver les stars du film en quelque sorte : Grand requin blanc, baleine à bosse, cachalots, méduses géantes aussi, et autres créatures bien peu connues du grand public et le plus souvent malheureusement en voie de disparition.

C'est grâce au programme « Census marine life » qui mobilise 2000 scientifiques dans le monde, et qui fait le recensement des espèces marines, dont celle en voie de disparition « que nous avons pu faire ce film » explique Jacques Perrin.
« Un peu prêt une centaine ont travaillé avec nous et ils nous ont dit : Allez à tel endroit…. y'a un sanctuaire, là vous allez voir telle espèce… et comme il est protégé, l'homme n'y intervient pas, et donc les animaux n'ont pas peur de l'homme : on peut les approcher ».

Mais une fois repéré ces sanctuaires où vivent les plus belles créatures marines, les équipes de tournage ont dû relever un autre défi.

Celui de filmer en mer ! bien sûr, malgré la houle, le vent, le tangage, l'air salin qui ronge le matériel. On imagine…
Et surtout filmer autrement. Ne pas prendre de prises de vues « fixes » explique Jacques Perrin, mais en mouvement. Etre comme « une espèce parmi les espèces », comme un « poisson parmi les poissons ».
Pour y parvenir, les plongeurs cameramen n'ont pas manqué d'ingéniosité : utilisant des bouteilles d'oxygène en circuit fermé. Pour ne pas faire de bulles afin de ne pas effrayer les poissons. Une torpille-camera, inédite, appelée "Jonas", a aussi été mise au point avec le concours de la marine nationale, pour nager parmi les bancs de thon ou de dauphins, à la même vitesse qu'eux. Et en surface, pour prendre des images stables quelque soit l'état de la mer, les techniciens ont inventé un système révolutionnaire pour stabiliser la caméra, dit « Tétis » et qui je cite : « permet de garder l'horizon parfaitement droit et d'éviter ainsi le mal de mer aux spectateurs ».
Au final ce film qui a coûté pas moins de 60 millions d'euros, répond à l'objectif de son auteur : émouvoir le public. Lui faire découvrir la beauté des océans pour mieux la préserver.

matth, pour la Rédaction.