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Interviews, le saxophoniste classique, Marcel Mule 1

le saxophoniste classique, Marcel Mule 1

Mule : ...se faisait quand je suis...il y a eu un concours à la Musique de la Garde.

Interviewer : En 1923?

Mule : En 1923, oui. C'est là que ça s'est décidé. Autant mon père avait peur pour le métier de musicien... mais il savait qu'à la Garde, il y avait, tout de même, un certain fixe, qui tombait tous les jours. Bon, on fait autre chose à côté, il y avait beaucoup de libertés comme il y en a encore. Alors, ça faisait des mois intéressants, beaucoup plus intéressant que celui que je touchais quand j'étais instituteur. C'était un ensemble d' instrumentistes remarquables. Alors ça faisait un ensemble qui était un excellent moyen de former l' oreille. Et ça, ça m'a beaucoup apporté, d'abord le répertoire lui-même. Bon, il y avait des transcriptions bien sûr. Mais enfin, c'était intéressant du point de vue musical. Ça a été une partie de... de ma formation. Alors, à ce moment-là déjà, comme j'étais soliste dans la Musique de la Garde, on m'a demandé pour aller faire des suppléments dans les concerts. À ce moment-là, il y avait la Société des Concerts du Conservatoire, il y avait les orchestres de Colonne, Lamoureux, Pasdeloup. Un jour, j'étais habitué à jouer Werther...et vous savez, de tout cela je gardais l' empreinte de la jeunesse pour jouer de mon instrument.

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le saxophoniste classique, Marcel Mule 1 the classical saxophonist, Marcel Mule 1

Mule : ...se faisait quand je suis...il y a eu un concours à la Musique de la Garde.

Interviewer : En 1923?

Mule : En 1923, oui. C'est là que ça s'est décidé. Autant mon père avait peur pour le métier de musicien... mais il savait qu'à la Garde, il y avait, tout de même, un certain fixe, qui tombait tous les jours. Bon, on fait autre chose à côté, il y avait beaucoup de libertés comme il y en a encore. Alors, ça faisait des mois intéressants, beaucoup plus intéressant que celui que je touchais quand j'étais instituteur. C'était un ensemble d' instrumentistes remarquables. Alors ça faisait un ensemble qui était un excellent moyen de former l' oreille. Et ça, ça m'a beaucoup apporté, d'abord le répertoire lui-même. Bon, il y avait des transcriptions bien sûr. Mais enfin, c'était intéressant du point de vue musical. Ça a été une partie de... de ma formation. Alors, à ce moment-là déjà, comme j'étais soliste dans la Musique de la Garde, on m'a demandé pour aller faire des suppléments dans les concerts. À ce moment-là, il y avait la Société des Concerts du Conservatoire, il y avait les orchestres de Colonne, Lamoureux, Pasdeloup. Un jour, j'étais habitué à jouer Werther...et vous savez, de tout cela je gardais l' empreinte de la jeunesse pour jouer de mon instrument.