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Carnet de voyages, Carnet de voyage - 29

Lundi 15 mai, Nous avons trouvé la neige au réveil. Pas étonnant avec la température qui avoisine zéro degré.

Nous ne sommes partis en randonnée qu'à 15h00, et malgré les conditions désastreuses, vent glacial, neige et grêle pendant tout le trajet, nous n'avons mis que trois heures pour atteindre « La Pérouse ». Pas mécontent de trouver l'arbec très sommaire où nous nous entassons pour sécher nos habits trempés et essayer de nous réchauffer un peu. Mardi 16 mai, La météo nous empêche de mener à bien nos projets et nous renonçons à la ballade prévue initialement. Nous nous consolons avec la traversée de la plage d'ouest en est, où de nombreuses otaries s'ébattent, pour aller jusqu'à l'escarpement rocheux qui avance sur l'océan avec ses flancs abrupts et lisses et qui interdisent tout accès à la colonie de manchots papous juste derrière. Demain nous levons le camp pour nous rendre à « Pointe Basse » quelque soient les conditions météo.

Mercredi 17 mai, Pas d'améliorations du temps ! Nous prenons quand même le chemin de « Pointe Basse » où nous arrivons après 4 heures de marche, sans avoir rien vu du paysage. Pour l'instant cette randonnée ne se passe pas comme nous l'espérions à cause de la météo capricieuse persistante. Jeudi 18 mai, Un autre groupe nous a rejoint à « Pointe Basse », et à défaut de se défouler sur le terrain, nous nous éclatons le soir à table jusque tard dans la nuit. Demain, quoi qu'il arrive, nous irons à « la Mare aux Eléphants » que tout le monde ne connaît pas encore. Vendredi 19 mai, Ciel enfin dégagé, crêtes toutes enneigées, une très belle journée pour nous ! La « Mare aux Eléphants » en a ravi plus d'un. Le chemin pour l'atteindre est long et difficile, mais les efforts sont récompensés par le spectacle toujours grandiose de cette petite plaine enclavée entre les montagnes et la mer qui accueille manchots, otaries et éléphants de mer autour d'une petite mare d'eau saumâtre. Plus que deux jours avant de rentrer à la base. Sachant que le deuxième jour est consacré au retour, pas question de gaspiller la moindre minute sur place.

Demain donc, ascension du « Cap Vertical ».

Ce soir, veillée au coin du feu.

Samedi 20 mai, Nous nous attaquons donc au « Cap Vertical », une arête de près de 200 mètres de hauteur plongeant directement dans la mer, et qui est un des prolongements des « Monts Jules Verne ». Nous n'avions pas réussi à atteindre son sommet la dernière fois, et nous espérons que cette fois-ci nous irons au bout de notre ascension. C'est fait ! Nous avons gravi ce cap par la passe dans laquelle nous nous étions égaré lors de notre dernière tentative. Mais l'effort en valait la peine ! La vue est imprenable. Nous balayons du regard presque toute l'île. D'Est en Ouest en passant par le Sud, nous reconnaissons successivement « Les moines », langue rocheuse formée de pans de roche inclinés tombant dans les eaux tumultueuses de l'océan. Il s'agit d'un des endroits de l'île les plus exposés aux vents des quarantièmes rugissants. Dans le prolongement se trouvent « les aiguilles », une crête rocheuse, hérissée d'aiguilles culminant à 750 mètres. Puis vient « le Mont des Cratères », mont tabulaire au sommet percé de quatre petits cratères et qui, avec ses 850 mètres, domine la « Grande Coulée ». Faite de roches basaltiques et recouverte d'un épais tapis végétal de mousses, elle descend jusqu'à « Pointe Basse ». Juste derrière, le majestueux « Mischief » domine du haut de ses 920 mètres toute la partie occidentale de l'île. Plus près de nous, en regardant vers l'Est, on aperçoit le mont « Labourage », sommet brun culminant à 700 mètres, situé en face du mont « Pâturage » de couleur verte et où se trouve le fameux relais radio permettant de communiquer d'un côté de l'île à l'autre, et qui me donne tant de soucis. Ces deux monts encadrent le « 600 », col qui relie la « Vallée des Branloires » à la « Grande Coulée ».

En suivant la crête, nous tombons sur le « 500 », un autre col situé juste sous les « Monts Jules Verne », grand massif montagneux du nord de l'île, surplombant du haut de ses 800 mètres « Pointe Basse » et le « Jardin Japonais », les vallées de la « Hébé » et du « Petit Caporal ». Subjugués par la beauté de ce relief si tourmenté, nous en perdons la notion du temps et quand finalement, nous revenons sur terre, le soleil est déjà bas sur l'horizon et l'ombre des monts « Jules Verne » tombent sur la vallée qu'il nous faut atteindre avant la nuit. Descente plutôt rapide jusqu'à l'arbec où nous nous requinquons avec un repas chaud. Nous finissons la soirée avec l'incontournable partie de tarots. Mais avant, concours de « petits bruns » ! Il s'agit de manger le plus grand nombre de ces gâteaux secs en une minute. Les « petits bruns » sont des biscuits très difficiles à avaler si vous ne buvez pas une grande gorgée d'eau entre chaque. Bien sûr, la règle principale de ce concours est de ne pas boire d'eau… ni autre chose d'ailleurs, entre chaque gâteau. Le record à battre est de cinq. A priori, Stephan est le grand favori !

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Lundi 15 mai,

 

Nous avons trouvé la neige au réveil. Pas étonnant avec la température qui avoisine zéro degré.

Nous ne sommes partis en randonnée qu'à 15h00, et malgré les conditions désastreuses, vent glacial, neige et grêle pendant tout le trajet, nous n'avons mis que trois heures pour atteindre « La Pérouse ».

Pas mécontent de trouver l'arbec très sommaire où nous nous entassons pour sécher nos habits trempés et essayer de nous réchauffer un peu.

 

Mardi 16 mai,

 

La météo nous empêche de mener à bien nos projets et nous renonçons à la ballade prévue initialement. Nous nous consolons avec la traversée de la plage d'ouest en est, où de nombreuses otaries s'ébattent, pour aller jusqu'à l'escarpement rocheux qui avance sur l'océan avec ses flancs abrupts et lisses et qui interdisent tout accès à la colonie de manchots papous juste derrière.

Demain nous levons le camp pour nous rendre à « Pointe Basse » quelque soient les conditions météo.

 

Mercredi 17 mai,

 

Pas d'améliorations du temps !

Nous prenons quand même le chemin de « Pointe Basse » où nous arrivons après 4 heures de marche, sans avoir rien vu du paysage. Pour l'instant cette randonnée ne se passe pas comme nous l'espérions à cause de la météo capricieuse persistante.

 

Jeudi 18 mai,

 

Un autre groupe nous a rejoint à « Pointe Basse », et à défaut de se défouler sur le terrain, nous nous éclatons le soir à table jusque tard dans la nuit.

Demain, quoi qu'il arrive, nous irons à « la Mare aux Eléphants » que tout le monde ne connaît pas encore.

 

Vendredi 19 mai,

 

Ciel enfin dégagé, crêtes toutes enneigées, une très belle journée pour nous !

La « Mare aux Eléphants » en a ravi plus d'un. Le chemin pour l'atteindre est long et difficile, mais les efforts sont récompensés par le spectacle toujours grandiose de cette petite plaine enclavée entre les montagnes et la mer qui accueille manchots, otaries et éléphants de mer autour d'une petite mare d'eau saumâtre.

Plus que deux jours avant de rentrer à la base. Sachant que le deuxième jour est consacré au retour,  pas question de gaspiller la moindre minute sur place.

Demain donc, ascension du « Cap Vertical ».

Ce soir, veillée au coin du feu.

 

Samedi 20 mai,

 

Nous nous attaquons donc au « Cap Vertical », une arête de près de 200 mètres de hauteur plongeant directement dans la mer, et qui est un des prolongements des « Monts Jules Verne ». Nous n'avions pas réussi à atteindre son sommet la dernière fois, et nous espérons que cette fois-ci nous irons au bout de notre ascension.

C'est fait ! Nous avons gravi ce cap par la passe dans laquelle nous nous étions égaré lors de notre dernière tentative. Mais l'effort en valait la peine ! La vue est imprenable. Nous balayons du regard presque toute l'île. D'Est en Ouest en passant par le Sud, nous reconnaissons successivement « Les moines », langue rocheuse formée de pans de roche inclinés tombant dans les eaux tumultueuses de l'océan. Il s'agit d'un des endroits de l'île les plus exposés aux vents des quarantièmes rugissants. Dans le prolongement se trouvent  « les aiguilles », une crête rocheuse, hérissée d'aiguilles culminant à 750 mètres. Puis vient « le Mont des Cratères », mont tabulaire au sommet percé de quatre petits cratères et qui, avec ses 850 mètres, domine la « Grande Coulée ». Faite de roches basaltiques et recouverte d'un épais tapis végétal de mousses, elle descend jusqu'à « Pointe Basse ».

Juste derrière, le majestueux « Mischief » domine du haut de ses 920 mètres toute la partie occidentale de l'île.

Plus près de nous, en regardant vers l'Est, on aperçoit le mont « Labourage », sommet brun culminant à 700 mètres, situé en face du mont « Pâturage » de couleur verte et où se trouve le fameux relais radio permettant de communiquer d'un côté de l'île à l'autre, et qui me donne tant de soucis. Ces deux monts encadrent le « 600 », col qui relie la « Vallée des Branloires » à la « Grande Coulée ».

En suivant la crête, nous tombons sur le « 500 », un autre col situé juste sous les « Monts Jules Verne », grand massif montagneux du nord de l'île, surplombant du haut de ses 800 mètres « Pointe Basse » et le « Jardin Japonais », les vallées de la « Hébé » et du « Petit Caporal ».

Subjugués par la beauté de ce relief si tourmenté, nous en perdons la notion du temps et quand finalement, nous revenons sur terre, le soleil est déjà bas sur l'horizon et l'ombre des monts « Jules Verne » tombent sur la vallée qu'il nous faut atteindre avant la nuit.

Descente plutôt rapide jusqu'à l'arbec où nous nous requinquons avec un repas chaud.

Nous finissons la soirée avec l'incontournable partie de tarots. Mais avant, concours de « petits bruns » ! Il s'agit de manger le plus grand nombre de ces gâteaux secs en une minute. Les « petits bruns » sont des biscuits très difficiles à avaler si vous ne buvez pas une grande gorgée d'eau entre chaque. Bien sûr, la règle principale de ce concours est de ne pas boire d'eau… ni autre chose d'ailleurs, entre chaque gâteau. Le record à battre est de cinq. A priori, Stephan est le grand favori !