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Carnet de voyages, Carnet de voyage - 31

Jeudi 1er juin, Depuis ce matin, les giboulées de pluie et de neige ne nous laissent guère de répit. Il va être très difficile de se lancer dans une grande ballade, d'autant que la température a fortement baissé. Nous tentons finalement une sortie en fin de matinée en direction du « Cap de l'Antares » qui sépare notre vallée de celle de la « Hébé ». Tant que nous restons secs, ça peut aller mais une fois que la pluie a traversé notre anorak, nous sommes transis de froid.

Nous décidons d'écourter la ballade pour regagner l'arbec afin de sécher nos affaires pour le lendemain. Partie de scrabble pour terminer la soirée avant l'extinction des feux. Vendredi 2 juin, La neige tombée pendant la nuit a blanchi toutes les cimes autour de nous. Le soleil levant inonde de ses rayons obliques les plus hauts sommets qui nous renvoient une clarté diffuse. Le spectacle est fantastique.

Ce signe annonciateur de beau temps nous incite à prendre la route de la vallée de la « Hébé ».

Par chance le soleil nous a accompagné durant toute la ballade et malgré le froid sec qui nous glaçait le visage, nous ne sommes rentrés qu'en toute fin d'après-midi, d'autant plus que le parcours qui se termine par une très longue descente ne requiert pas de gros efforts. Une fois rentrés dans l'arbec, nous avons tôt fait de nous réchauffer autour du poêle que nous n'hésitons pas à pousser un peu plus que de coutume. Francis nous régale encore avec une recette de son cru : crêpes garnies d'une préparation à base de saumon, crevettes, filet de julienne, le tout lié par une sauce béchamel onctueuse. Un repas princier !

Samedi 3 juin, Le temps n'a pas changé durant la nuit comme c'est souvent le cas, et ce matin le beau soleil qui nous accueille compense un peu le froid toujours intense. Cela ne nous empêche pas de partir en direction de l'ouest de la baie Américaine, visiter le village des phoquiers, vestiges de l'époque des phoquiers du 19ème siècle. Les fondations de quelques maisons y sont encore visibles, ainsi qu'un fourneau englobant un chaudron, autrefois utilisé pour la fonte de la graisse d'éléphant de mer. Les phoquiers venaient chasser les éléphants de mer pour leur graisse et les otaries pour leur fourrure. C'est le seul endroit de l'île où il subsiste des restes de leurs constructions. De retour à l'arbec vers 17h00, nous avons la surprise de voir arriver Erick, Steph et Vincent, que l'on avait mis au défi la veille lors de la vacation radio, de nous rejoindre à BUS. Ce fut une soirée exceptionnelle, autour d'un bon repas. L'alcool aidant, nous sommes partis dans des crises de fou rire, les défis les plus fous, tel sortir en pleine nuit, juste vêtus d'un Jean et d'un t-shirt alors que la température avoisinait zéro degré, pour saluer les éléphants de mer qui dormaient paisiblement sur la plage. Dimanche 4 juin, Le réveil a été évidemment un peu difficile et nous ne sommes prêts à rentrer sur la base que vers 13h30. Retour tout à fait tranquille. De toute façon, avec les abus de la soirée précédente, nous n'avons pas la force, ni l'envie d'ailleurs de forcer l'allure. La soirée qui nous attend sera beaucoup plus tranquille. Il s'agira de visionner les films que nous avons fait et de couper certains passages dont nous n'avons plus souvenir et dans lesquels nous ne nous montrons pas forcément à notre avantage. Mais en y repensant, c'était vraiment une grande soirée.

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Jeudi 1er juin,

 

Depuis ce matin, les giboulées de pluie et de neige ne nous laissent guère de répit. Il va être très difficile de se lancer dans une grande ballade, d'autant que la température a fortement baissé.

Nous tentons finalement une sortie en fin de matinée en direction du « Cap de l'Antares » qui sépare notre vallée de celle de la « Hébé ». Tant que nous restons secs, ça peut aller mais une fois que la pluie a traversé notre anorak, nous sommes transis de froid.

Nous décidons d'écourter la ballade pour regagner l'arbec afin de sécher nos affaires pour le lendemain.

Partie de scrabble pour terminer la soirée avant l'extinction des feux.

 

Vendredi 2 juin,

 

La neige tombée pendant la nuit a blanchi toutes les cimes autour de nous. Le soleil levant inonde de ses rayons obliques les plus hauts sommets qui nous renvoient une clarté diffuse. Le spectacle est fantastique.

Ce signe annonciateur de beau temps nous incite à prendre la route de la vallée de la « Hébé ».

Par chance le soleil nous a accompagné durant toute la ballade et malgré le froid sec qui nous glaçait le visage, nous ne sommes rentrés qu'en toute fin d'après-midi, d'autant plus que le parcours qui se termine par une très longue descente ne requiert pas de gros efforts.

Une fois rentrés dans l'arbec, nous avons tôt fait de nous réchauffer autour du poêle que nous n'hésitons pas à pousser un peu plus que de coutume.

Francis nous régale encore avec une recette de son cru : crêpes garnies d'une préparation à base de saumon, crevettes, filet de julienne, le tout lié par une sauce béchamel onctueuse. Un repas princier !

 

 

Samedi 3 juin,

 

Le temps n'a pas changé durant la nuit comme c'est souvent le cas, et ce matin le beau soleil qui nous accueille compense un peu le froid toujours intense.

Cela ne nous empêche pas de partir en direction de l'ouest de la baie Américaine, visiter le village des phoquiers, vestiges de l'époque des phoquiers du 19ème siècle. Les fondations de quelques maisons y sont encore visibles, ainsi qu'un fourneau englobant un chaudron, autrefois utilisé pour la fonte de la graisse d'éléphant de mer.

Les phoquiers venaient chasser les éléphants de mer pour leur graisse et les otaries pour leur fourrure. C'est le seul endroit de l'île où il subsiste des restes de leurs constructions.

De retour à l'arbec vers 17h00, nous avons la surprise de voir arriver Erick, Steph et Vincent, que l'on avait mis au défi la veille lors de la vacation radio, de nous rejoindre à BUS.

Ce fut une soirée exceptionnelle, autour d'un bon repas. L'alcool aidant, nous sommes partis dans des crises de fou rire, les défis les plus fous, tel sortir en pleine nuit, juste vêtus d'un Jean et d'un t-shirt alors que la température avoisinait zéro degré, pour saluer les éléphants de mer qui dormaient paisiblement sur la plage.

 

Dimanche 4 juin,

 

Le réveil a été évidemment un peu difficile et nous ne sommes prêts à rentrer sur la base que vers 13h30.

Retour tout à fait tranquille. De toute façon, avec les abus de la soirée précédente, nous n'avons pas la force, ni l'envie d'ailleurs de forcer l'allure.

La soirée qui nous attend sera beaucoup plus tranquille. Il s'agira de visionner les films que nous avons fait et de couper certains passages dont nous n'avons plus souvenir et dans lesquels nous ne nous montrons pas forcément à notre avantage. Mais en y repensant, c'était vraiment une grande soirée.