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Voyage au Zimbabwe, Hwange park

Nous quittons Victoria pour Bulawayo en traversant le parc national Hwange, plateau situé à 1000m d'altitude, vaste étendue de brousse, faite de buissons de mopanes et de savane d'acacias, au bord du désert du Kalahari, le 4x4 est chargé à bloc, le chariot et son ULM, les parapentes, le parachute, les bagages et l'intendance pour quinze jours de voyage. Intrigant convoi !

Nous faisons halte sur une plate-forme d'observation, incomparable point de vue pour surprendre les animaux à la tombée du jour. Premier campement à Sinamatella puis Honey camp et main camp.

La première nuit, on ne ferme pas l'œil, les deux ou trois suivantes, on dort d'un œil. La nuit est remplie des cris sauvages de la brousse, on épie toute ombre suspecte. Nous avons eu quelques visiteurs nocturnes venus frôler la tente… alors, silence radio, la peur l'emporte sur la curiosité, on serre les fesses et on se réfugie au plus profond de son sac de couchage. Il faut observer les règles élémentaires et ne pas laisser de nourriture aux abords de la tente, sinon c'est s'exposer à des surprises très désagréables voire meurtrières. Le risque de se faire agresser est peut être un peu exagéré. Mais pourquoi diable avoir prêté une oreille attentive et courageuse à tous ces récits de la veillée autour du feu ?

On raconte que les hyènes s'attaquent au dormeur si la tente est ouverte ! Il est certain que son cri est le plus angoissant d'Afrique. Il semble que nous ayons été beaucoup plus proches des animaux, la nuit, car la journée, ils s'étaient concertés pour fuir, la vaste savane nous a caché ses trésors, mis à part bien sûr les éléphants, innombrables dans cette partie de l'Afrique ; girafes à profusion, zèbres et antilopes, gazelles et springboks, mais pas trace du roi, des autres seigneurs, prédateurs de la savane. Lorsqu'on a en tête les extraordinaires reportages animaliers, la déception est grande. Quelques sauts d'ULM sur le parc, beaucoup d'émotion, frisson sur la peau des fesses à l'idée de poser en zone sauvage, malgré toutes les précautions prises et un véhicule prêt à intervenir.

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Nous quittons Victoria pour Bulawayo en traversant le parc national Hwange, plateau situé à 1000m d'altitude, vaste étendue de brousse, faite de buissons de mopanes et de savane d'acacias, au bord du désert du Kalahari, le 4x4 est chargé à bloc, le chariot et son ULM, les parapentes, le parachute, les bagages et l'intendance pour quinze jours de voyage. Intrigant convoi !

Nous faisons halte sur une plate-forme d'observation, incomparable point de vue pour surprendre les animaux à la tombée du jour.

Premier campement à Sinamatella puis Honey camp et main camp.

La première nuit, on ne ferme pas l'œil, les deux ou trois suivantes, on dort d'un œil. La nuit est remplie des cris sauvages de la brousse, on épie toute ombre suspecte. Nous avons eu quelques visiteurs nocturnes venus frôler la tente… alors, silence radio, la peur l'emporte sur la curiosité, on serre les fesses et on se réfugie au plus profond de son sac de couchage. Il faut observer les règles élémentaires et ne pas laisser de nourriture aux abords de la tente, sinon c'est s'exposer à des surprises très désagréables voire meurtrières. Le risque de se faire agresser est peut être un peu exagéré. Mais pourquoi diable avoir prêté une oreille attentive et courageuse à tous ces récits de la veillée autour du feu ?

On raconte que les hyènes s'attaquent au dormeur si la tente est ouverte ! Il est certain que son cri est le plus angoissant d'Afrique.

Il semble que nous ayons été beaucoup plus proches des animaux, la nuit, car la journée, ils s'étaient concertés pour fuir, la vaste savane nous a caché ses trésors, mis à part bien sûr les éléphants, innombrables dans cette partie de l'Afrique ; girafes à profusion, zèbres et antilopes, gazelles et springboks, mais pas trace du roi, des autres seigneurs, prédateurs de la savane. Lorsqu'on a en tête les extraordinaires reportages animaliers, la déception est grande.

Quelques sauts d'ULM sur le parc, beaucoup d'émotion, frisson sur la peau des fesses à l'idée de poser en zone sauvage, malgré toutes les précautions prises et un véhicule prêt à intervenir.