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Carnet de voyages, Carnet de voyage - 15

Lundi 7 février Il faisait si beau ce matin que nous avons décidé d'avancer notre départ en randonnée. Plutôt que de partir demain matin, nous avons pris la route vers 15h00 sous un grand soleil. Sans un souffle de vent la température est montée à plus de 15°C, ce qui est assez rare. Même l'eau des torrents, d'habitude si froide, nous paraissait tiède. Comme nous sommes arrivés assez tard à destination, nous avons passé la fin de l'après-midi devant le chalet à admirer le paysage toujours aussi grandiose, tout en sirotant une bière. Mardi 8 février Ce matin, à notre réveil, la pluie et le vent ont refait leur apparition. Nous avons tant bien que mal profité de quelques accalmies pour visiter les alentours, histoire de ne pas rester enfermés.

Plus tard nous avons regagné notre abri car le temps empirait d'heure en heure. Nous commencions même à avoir quelque inquiétude en voyant l'eau monter inexorablement. Il ne serait pas impossible que l'on se réveille demain matin les pieds dans l'eau. Cà s'est déjà vu ici avec la crue de la rivière qui coule juste au pied du gîte. Mercredi 9 février Je n'ai dormi que d'une oreille cette nuit, attentif au bruit de la pluie qui tapait contre les volets et sur le toit de notre fragile abri. Heureusement, elle a cessé de tomber en fin de nuit et au petit matin, le niveau de la rivière avait déjà commencé à baisser, pour regagner son lit dans la journée.

Malgré le temps incertain, nous avons pris la route de la vallée de « la Hébé », et ma foi, c'était une bonne idée car nous avons observé, une fois sur place, quantité d'otaries qui fréquentent cette vallée protégée de tous les côtés par des falaises abruptes. Nous avons même joué avec de très jeunes otaries, les seules qui se laissent approcher, dont une particulièrement effrontée. Ces animaux très peureux habituellement, mais agressifs quand ils se sentent menacés, ont joué à nous mordiller les doigts, heureusement protégés par des gants épais – je vous garantie que même les bébés sont capables de vous déchiqueter les doigts avec leurs dents acérées comme des lames de rasoir.

Nous avons à nouveau passé une soirée tranquille dans le refuge car c'est demain le retour sur la base. Nous n'avons pas encore décidé de l'itinéraire, et c'est la météo qui décidera comme toujours. Jeudi 10 février Le temps n'étant pas trop mauvais, nous avons décidé de prendre le chemin des crêtes. C'est-à-dire qu'au lieu de mettre 2h30 pour rentrer par le chemin habituel, il faudra au moins six heures par cet itinéraire, mais franchement, la balade vaut le coup d'œil. Nous sommes rentrés dans les temps prévus, grâce à la météo plutôt favorable, même s'il a fait très froid ; d'ailleurs les sommets autour de nous étaient tout couverts d'une neige fraîchement tombée. Vendredi 11 février Et voilà, c'est le retour au travail normal ! On était quand même mieux en randonnée ! Malheureusement, la prochaine, ce ne sera pas pour tout de suite car, dès que le bateau arrivera, aux alentours du 20 février, les randonnées seront suspendues pour au moins trois semaines.

En soirée nous avons eu un débat « à bâton rompu » avec les scientifiques au sujet de la recherche fondamentale et de la recherche appliquée, à savoir si l'une pouvait exister sans l'autre, ou si l'une était plus utile que l'autre, enfin bref !... Tout çà nous dépassait un peu et pour la plupart nous avons regagné notre chambre sans avoir plus de certitudes sur la question. En tout cas, elle a eu l'avantage de nous endormir et j'ai passé une excellente nuit. Samedi 12 février Ce matin, j'ai bossé avec Erick pour me mettre bien au fait de son travail à la station. En effet, il part en randonnée dimanche et ne rentrera que mardi, je serai donc à nouveau seul pour assurer les vacations.

En fin d'après-midi, après notre habituelle partie de badminton, nous avons organisé un apéritif avec du punch de notre fabrication, et pour finir la journée nous avions prévu une soirée bananes flambées, avec du rhum bien sûr. La soirée est malheureusement tombée à l'eau du fait de gros problèmes électriques survenus à la centrale. C'est lorsqu'on est privé de courant que l'on prend conscience de son importance, et je me suis fait un sang d'encre au sujet de mes émetteurs qui, habitués à fonctionner 24 heures sur 24 n'apprécient pas du tout, mais alors pas du tout les coupures électriques. Finalement, tout est rentré dans l'ordre et il n'y a pas eu de conséquences néfastes pour les équipements radio de la station. Dimanche 13 février C'est le quatrième dimanche de suite qu'il pleut à verse ! En revanche la température est extrêmement douce, 17 °C ce matin !

Les départs en randonnée ont été reportés à demain car les chutes de pluie sont trop abondantes et le vent violent qui s'est levé dans la nuit n'arrange rien. Les groupes électrogènes de la centrale électrique donnent encore des signes de faiblesse. Depuis ce matin, nous en sommes à la troisième coupure d'énergie, et cette fois çà m'étonnerait que je n'aie pas de soucis avec le satellite ou les émetteurs radio.

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Lundi 7 février

 

Il faisait si beau ce matin que nous avons décidé d'avancer notre départ en randonnée. Plutôt que de partir demain matin, nous avons pris la route vers 15h00 sous un grand soleil. Sans un souffle de vent la température est montée à plus de 15°C, ce qui est assez rare. Même l'eau des torrents, d'habitude si froide, nous paraissait tiède.

Comme nous sommes arrivés assez tard à destination, nous avons passé la fin de l'après-midi devant le chalet à admirer le paysage toujours aussi grandiose, tout en sirotant une bière.

 

 

Mardi 8 février

 

Ce matin, à notre réveil, la pluie et le vent ont refait leur apparition. Nous avons tant bien que mal profité de quelques accalmies pour visiter les alentours, histoire de ne pas rester enfermés.

Plus tard nous avons regagné notre abri car le temps empirait d'heure en heure. Nous commencions même à avoir quelque inquiétude en voyant l'eau monter inexorablement. Il ne serait pas impossible que l'on se réveille demain matin les pieds dans l'eau. Cà s'est déjà vu ici avec la crue de la rivière qui coule juste au pied du gîte.

 

 

Mercredi 9 février

 

Je n'ai dormi que d'une oreille cette nuit, attentif au bruit de la pluie qui tapait contre les volets et sur le toit de notre fragile abri. Heureusement, elle a cessé de tomber en fin de nuit et au petit matin, le niveau de la rivière avait déjà commencé à baisser, pour regagner son lit dans la journée.

Malgré le temps incertain, nous avons pris la route de la vallée de « la Hébé », et ma foi, c'était une bonne idée car nous avons observé, une fois sur place,  quantité d'otaries qui fréquentent cette vallée protégée de tous les côtés par des falaises abruptes. Nous avons même joué avec de très jeunes otaries, les seules qui se laissent approcher, dont une particulièrement effrontée. Ces animaux très peureux habituellement, mais agressifs quand ils se sentent menacés, ont joué à nous mordiller les doigts, heureusement protégés par des gants épais – je vous garantie que même les bébés sont capables de vous déchiqueter les doigts avec leurs dents acérées comme des lames de rasoir.

Nous avons à nouveau passé une soirée tranquille dans le refuge car c'est demain le retour sur la base. Nous n'avons pas encore décidé de l'itinéraire, et c'est la météo qui décidera comme toujours.

 

 

Jeudi 10 février

 

Le temps n'étant pas trop mauvais, nous avons décidé de prendre le chemin des crêtes. C'est-à-dire qu'au lieu de mettre 2h30 pour rentrer par le chemin habituel, il faudra au moins six heures par cet itinéraire, mais franchement, la balade vaut le coup d'œil.

Nous sommes rentrés dans les temps prévus, grâce à la météo plutôt favorable, même s'il a fait très froid ; d'ailleurs les sommets autour de nous étaient tout couverts d'une neige fraîchement tombée.

 

 

Vendredi 11 février

 

Et voilà, c'est le retour au travail normal ! On était quand même mieux en randonnée ! Malheureusement, la prochaine, ce ne sera pas pour tout de suite car, dès que le bateau arrivera, aux alentours du 20 février, les randonnées seront suspendues pour au moins trois semaines.

En soirée nous avons eu un débat « à bâton rompu » avec les scientifiques au sujet de la recherche fondamentale et de la recherche appliquée, à savoir si l'une pouvait exister sans l'autre, ou si l'une était plus utile que l'autre, enfin bref !... Tout çà nous dépassait un peu et pour la plupart nous avons regagné notre chambre sans avoir plus de certitudes sur la question. En tout cas, elle a eu l'avantage de nous endormir et j'ai passé une excellente nuit.

 

 

Samedi 12 février

 

Ce matin, j'ai bossé avec Erick pour me mettre bien au fait de son travail à la station. En effet, il part en randonnée dimanche et ne rentrera que mardi, je serai donc à nouveau seul pour assurer les vacations.

En fin d'après-midi, après notre habituelle partie de badminton, nous avons organisé un apéritif avec du punch de notre fabrication, et pour finir la journée nous avions prévu une soirée bananes flambées, avec du rhum bien sûr. La soirée est malheureusement tombée à l'eau du fait de gros problèmes électriques survenus à la centrale. C'est lorsqu'on est privé de courant que l'on prend conscience de son importance, et je me suis fait un sang d'encre au sujet de mes émetteurs qui, habitués à fonctionner 24 heures sur 24 n'apprécient pas du tout, mais alors pas du tout les coupures électriques.

Finalement, tout est rentré dans l'ordre et il n'y a pas eu de conséquences néfastes pour les équipements radio de la station.

 

 

Dimanche 13 février

 

C'est le quatrième dimanche de suite qu'il pleut à verse ! En revanche la température est extrêmement douce, 17 °C ce matin !

Les départs en randonnée ont été reportés à demain car les chutes de pluie sont trop abondantes et le vent violent qui s'est levé dans la nuit n'arrange rien.

Les groupes électrogènes de la centrale électrique donnent encore des signes de faiblesse. Depuis ce matin, nous en sommes à la troisième coupure d'énergie, et cette fois çà m'étonnerait que je n'aie pas de soucis avec le satellite ou les émetteurs radio.