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FrenchLingQ, #45 Serge & Marianne - Current Affairs

Marianne : Bonjour Serge.

Serge : Bonjour Marianne.

Marianne : Comment vas-tu ?

Serge : Ben écoute, je vais très bien à part que j'ai très très froid. Marianne : C'est ce que j'allais te demander. Pas trop gelé ?

Serge : Oui, c'est étonnant pour Bordeaux mais on a des températures négatives, 4-5-6 degrés en dessous de zéro ce qui n'est quand même pas très très courant dans notre région. Marianne : Oui.

Il a même neigé hier dans la région de Marseille, Toulon. Toute cette région sud.

Serge : Oui.

Je crois que pour eux, c'est encore plus rare ce phénomène. Marianne : Oui.

Remarque que nous…je ne m'attendais pas à, il y a deux jours, du -10 et certaines régions -14 degrés, hein. Serge : Oui.

En effet.

Marianne : Je ne m'y attendais pas du tout et hier, il a fait -8 je crois. Serge : Oui.

Ce n'est pas la Sibérie mais bon ça se rapproche. Marianne : Non mais ça surprend. On n'est pas habitué. Serge : Surtout que…en fait, on a passé Noël…bon, je ne dirais pas qu'il faisait chaud mais c'était… Marianne : Oh, c'était assez agréable. Ca allait.

Serge : Oui, oui, c'était agréable donc c'est vrai que ça change beaucoup du temps qu'on a eu… Marianne : Oui. Serge : Oui.

D'ailleurs, en parlant de Noel… Marianne : Oui. Serge : Je ne sais pas si tu te souviens de notre dernière conversation. On avait parlé de beaucoup de choses, de science, d'ovnis, de beaucoup de choses et on était arrivé à parler de religion. Notre conversation nous a amené à la religion et entre autres aux fêtes de Noel et on n'a fait qu'entamer un peu le sujet. Au sujet justement de cette fameuse fête de Noel, que… il y avait beaucoup à dire à ce sujet. Alors, entre autres, ben que maintenant Noël, je pense que ça a perdu son caractère de religieux, que c'est devenu quand même à mon avis… Marianne : Commercial. Serge : vraiment…Oui, voilà, commercial. Alors, j'aurais bien aimé avoir ton avis à ce sujet. Marianne : Que ce soit devenu commercial, c'est sur et certain. Serge : Oui, déjà est-ce que tu as noté vraiment… Marianne : Oui. Serge : cette différence. Bon, je ne sais pas si tu es croyante, si tu es pratiquante mais moi, je…bon, j'ai été élevé dans la religion catholique. Je ne suis pas vraiment vraiment très très croyant, encore moins pratiquant mais… Marianne : Mais Noel, tu le passes suivant la religion ? Tu… Serge : Oui, ça reste quand même, oui je pense, une fête… Avant tout, ça devrait rester une fête religieuse et au fil des ans on s'aperçoit que c'est devenu vraiment commercial, ne serais-ce que de voir que 2 mois avant Noël, quasiment, on peut trouver déjà tous les…les magasins sont déjà achalander en… Marianne : Oh, oui. Serge : en jouets, en décorations de noël, enfin tout ce qui touche à Noel et ça c'est vrai que ça. Moi, ça me choque un peu.

Marianne : On perd l'esprit de Noel. Serge : Oui.

Marianne : Et tu… Serge : Oui. Marianne : et vu que tu…bon, peut-être pas complètement religieux mais il y a le sapin de Noël, il y a la crèche, tu mets la crèche ?

Serge : Oui.

Ben oui, oui. On met la crèche. Bon, on triche un petit peu c'est à dire que le petit santon qui représente Jésus, bien on le met dès qu'on fait la crèche. On n'attend pas le 25 donc on triche et, de la même façon, les rois mages parce que dans la bible, je crois que les rois mages ils n'arrivent que 4 ou 5 jours après enfin ce n'est pas…et nous, on les met aussi tout de suite. Enfin, la crèche est bien bien remplie dès le début. Bon, c'est… Marianne : Oh, beaucoup de gens font… Serge : Voilà. On va dire qu'on ne respecte pas vraiment la tradition dans ce cadre-là mais si, si, oui on fait la crèche sous le sapin, oui. Donc, déjà, ça fait un petit peu plus…Non, mais ce que je veux dire par exemple c'est que quand j'étais plus jeune, on allait systématiquement à la messe de minuit comme on appelait çà. Et qui n'était pas forcément à minuit d'ailleurs mais c'était la…et c'était quelque chose qu'on ne ratait pas. On allait à la messe de minuit. Maintenant….

Marianne : Non, c'est vraiment ceux qui sont très croyants qui…et pratiquants surtout qui le font, qui vont à la messe ou qui respectent vraiment les traditions avec la crèche et puis tout çà. Moi, personnellement, je suis croyante.

Serge : Oui.

Marianne : Par contre la messe de minuit, je ne fais pas…enfin, je n'y vais pas. La crèche, je ne la fait pas. Quand j'étais petite, je m'en rappelle j'allais à la messe. La crèche, on la faisait aussi mais comme toi, je me rappelle que tout était mis dès le début mais là, ça fait plusieurs années, non, plus de messes, plus de crèches. Je suis toujours croyante mais je ne suis pas la religion, enfin pas pratiquante disons.

Serge : D'accord, oui. Marianne : Et puis Noël pour moi, c'est surtout…c'est avec l'esprit de…Noel au départ ce n'était pas religieux. Noël, ça représentait le renouveau de la Nature.

Serge : Oui mais… Marianne : c'est lié avec le solstice d'hiver. Serge : Oui mais pas…tu ne veux pas dire à la base de la religion parce que… Marianne : Non, non. Serge : Parce que Noel, c'est vraiment la naissance de Jésus Christ quoi, je veux dire. Marianne : A la base, c'était…cette période-là, c'était une fête païenne ensuite la religion catholique a mis Noël avec la naissance de Jésus et tout ça…ça correspond avec cette fête-là, donc au 25 décembre. Et le sapin à l'origine vient de cette fête païenne. Serge : et ça représentait quoi alors ?

Marianne : Le sapin, c'est un arbre qui est toujours vert. Serge : Ah, d'accord. Marianne : Noel, c'est…Et, au moment du solstice d'hiver, c'est comment…il y a une période où à peu près, je dirais que… bon je ne sais pas complètement le sujet mais il y a les jours qui diminuent. Serge : Oui, c'est vrai. Marianne : Et il y a une…alors, la journée qui est la…oh, que je ne veux pas dire de bêtises, la journée la plus courte.

Serge : C'est le 21 décembre ou le 22, un truc comme çà, non ? Marianne : Et puis après, il y a plusieurs jours où on peut dire que la Terre se repose ou attend. Il y a… Serge : Ah ben, il y a plusieurs jours où…qui, pendant quelques jours, pas énormément effectivement ça ne bouge pas, c'est-à-dire que le soleil…s'il se lève 1 minute plus tôt le matin, il se couche 1 minute plus tôt le soir aussi, je veux dire, les jours ne bougent pas pendant, oui pendant…oh, pas très longtemps mais j'ai vu çà sur l'éphéméride, oui pendant 4-5 jours où...ah, oui…donc, ah oui ? Une fête païenne ? Et alors donc c'est la religion qui s'est accaparée çà. Marianne : Et puis après, çà commence à ré-augmenter. Les jours se rallongent petit à petit.

Serge : Oui.

Marianne : Et puis il y a la sève qui monte dans les arbres, il y a…toute la nature qui se renouvelle petit à petit donc cette fene...cette fête, c'est le renouveau de la Nature. Serge : et voilà.

Marianne : On revit, la terre revit et puis…donc à l'origine, c'était ça. Et la galette des rois est reliée à ça parce que la galette c'est… çà représente le soleil. Serge : Oh, là ! Alors, il faut que je note tout çà parce que, avec les collègues au boulot, justement, …pas plus tard qu'aujourd'hui, on se posait la question d'où vient cette tradition de la galette et… Marianne : bon, il y a aussi la religion qui s'est mis à peu près à cette même époque, à cette même période donc… Donc Noël, c'était la naissance de Jésus et puis, l'épiphanie, je ne sais plus ce que c'était…enfin c'est… il y a un truc religieux dessus. Mais, à l'origine, çà a été mis sur la fête païenne, à la même période. Serge : Est-ce qu'on pourrait imaginer…est-ce que…enfin, je… alors là, il faudrait que je me rappelle mon catéchisme quand j'étais jeune mais malheureusement j'ai tout oublié. Est-ce qu'on pourrait penser que, en fait que Jésus n'est pas forcément né le 25 ? Que c'est la religion qui a trouvé cette date bien pratique, … Marianne : Oh, de toute façon même des religieux le reconnaissent hein, que ce n'est pas une date… Serge : Donc, on n'est pas sur de… Marianne : Non mais ça a été reconnu que ce n'est pas une date, ce n'est pas sur et certain. Serge : Ah, oui d'accord. Marianne : Non, non.

Serge : Ah oui. Ok.

Marianne : Ca a été dit, bon maintenant…Il y a quelques années c'est… ils reconnaissent que c'est…il n'y a pas de date précise. Serge : Oui.

Marianne : Ca peut être janvier ou mars.

Serge : Ah oui, d'accord. Donc, ça confirmerais encore plus que c'est vraiment une fête commercial mais bon, c'est moins choquant maintenant. Marianne : Ah maintenant, c'est devenu commercial, oui. Serge : Oui, c'est clair, oui. Marianne : Mais ça, c'est aussi… ça a changé parce que maintenant, la religion n'est pas tellement bien vu donc la religion a voulu effacer la fête païenne et puis maintenant on veut effacer la religion donc… Serge : C'est un sujet épineux qu'on a abordé là. Marianne : Oui….marché sur des œufs. Bon, enfin je sais que bon à l'origine c'était une fête païenne et puis voilà bon, après chaque personne a ses propres opinions et puis… Serge : Tout à fait, c'est vrai. Marianne : Il est très bien de fêter Noel comme l'on veut, comme autre chose d'ailleurs…Noel ou autre chose. Serge : Bien sur, oui.

Marianne : Voilà.

Serge : Oui, bien écoute, finalement ça coupe court à toute conversation çà parce que… Marianne : Comme on avait dit, ça ne dure pas ½ heure. Serge : Oui, oui.

Non mais ce n'est pas grave. Bon, on va peut-être parler d'un autre sujet aussi brûlant. Tu suis un petit peu la crise qu'il y a en ce moment entre l'Ukraine et le… Marianne : La Russie. Serge : Et la Russie, au sujet du gaz. Alors, c'est marrant, enfin ce n'est pas marrant mais… Marianne : Oh, c'est une expression. Serge : Oui.

Je regarde…bon tous les jours, je suis un petit peu les informations, au moins les titres pour me tenir au courant de l'actualité. C'est quand même important et j'avais lu un article qui disais « Surtout, ne vous inquiétez pas. La France ne sera absolument pas touché par la crise entre le… » parce que en fait la Russie a quartément couper les robinets là, dernièrement. Bon, je n'ai pas eu les derniers, les dernières évolutions mais ils avait carrément coupez les robinets et donc il y a des pays qui sont vraiment très très très dépendants de…du gaz russe, entre autres les pays de l'est, même jusqu'à l'Italie je crois qui est très dépendantes et donc pour eux ça posait d'énormes problèmes et nous apparemment, je crois qu'on est .je crois que ça représente que 14 ou 18 pour cent de notre..de nos besoins en gaz, de notre…de nos Marianne : importation Serge : de nos importations. Voilà, le gaz russe. On ne devrait pas être trop touché. Et puis aujourd'hui…et ça…le résident de gaz de France, enfin je sais pas, un très haut personnage au niveau de la France, qui disait que effectivement « ne vous inquiétez pas, ça va » et le lendemain, il retournait sa veste en disant « il faut craindre le pire, la crise risque de…enfin de causer de gros problèmes de ravitaillements » et je me suis dit « tiens, c'est un bon moyen de faire monter les prix, çà. » parce que, en fait, ils avaient pas de raisons de monter les prix. Au contraire, ils auraient même du diminuer le prix du gaz puisque quand le pétrole augmente ils nous disent bien que le gaz suit, bon pas tout de suite, il suit 2-3 mois après l'augmentation du pétrole parce qu'en fait, c'est lié au pétrole. Mais, dans l'autre sens, quand on voit maintenant le prix du pétrole comme il a dégringolé, on se disait tiens peut-être bien que le gaz va suivre le même chemin, logiquement, il devrait mais pas du tout. Et non seulement il n'a pas suivi le même chemin, c'est-à-dire qu'il n'a pas baissé, et là en ce moment ils sont en train de parler avec le prétexte de cette crise de…entre la Russie et l'Ukraine, pour augmenter les prix. Alors, ça franchement je… Marianne : Tout est prétexte pour augmenter. Serge : Voilà. En fait, tout est prétexte à augmenter et dans la période où on est, où justement il y a…les gens ont peur à cause, ben, la crise financière, la consommation. Et même les gouvernements, ils sont bien conscients qu'il faut qu'on consomme. Il faut que la consommation redémarre mais... Marianne : Oui. Serge : Ce n'est pas en faisait des coups comme ça, par derrière, qu'ils vont aider les gens, je veux dire. Moi, à la limite ça, ça m'inspire une chose, je me dis, il va falloir que je mette encore un peu plus d'argent de côté pour, au cas où, on est des problèmes de ravitaillements et Marianne : Oui. Serge : puis que le gaz se mette à augmenter de manière phénoménale et ça m'inciterais plutôt à ne pas consommer et encore à économiser et donc je comprends pas du tout la politique du gouvernement français et puis je suppose que tous les pays font un petit peu la même chose, je veux dire. Alors, ils ne vont pas inciter les gens à … Marianne : je ne cherche plus trop à comprendre la politique Serge : Ben, oui. Mais, en fait… Marianne : parce que… Serge : Le problème c'est que…c'est une chose d'essayer de la comprendre ou pas mais en tout cas, on n'a pas le choix, il faut vivre avec puisque c'est elle qui nous impose un peu notre vie… Marianne : Il faut… Serge : Le problème, c'est que, ben…je ne sais pas, ce n'est absolument pas logique. Je…apparemment… Marianne : Et tu crois que c'est logique comme on voit en ce moment, ces manifestations ? Serge : Au sujet de ?

Marianne : Oh, tu as les lycéens, que ça dure depuis un bout de temps.

Serge : Ah ! De manière générale, tu veux dire.

Marianne : Bon, ce n'est pas la même chose mais…oui, en général. Dans une période, actuellement, avec les problèmes économiques… Serge : Oui, c'est…écoute… Marianne : C'est complètement absurde. Maintenant… Serge : Oui. Je ne sais pas.

Marianne : Je ne cherche plus à comprendre. Je m'informe mais je ne cherche plus à comprendre, ça m'énerve. Serge : Ben oui parce qu'en fait c'est difficile à comprendre, justement. Oui, de voir les motivations, les…mais, enfin, il y a quand même…je ne sais pas. Il y a des choses qui sont vraiment illogiques, je ne sais pas, c'est…Pour moi, un Etat, ça devrait se gérer comme un foyer, c'est-à-dire, au niveau d'un foyer, c'est-à-dire je ne sais pas, le couple qui travaille, ils ont chacun une rentrée d'argent avec leur salaire, on sait ce qu'on a comme argent, on sait ce qu'on peut dépenser, les dépenses incompressibles, enfin, je ne sais pas, il me semble que ça…ils veulent…le gouvernement voudrait qu'on consomme pour relancer justement l'économie mais… Marianne : En nous ponctionnant un peu plus… Serge : je ne vois pas comment on pourrait consommer puisque…oui, voilà, ils trichent au niveau des prix des produits pétroliers, bon ça licencie un peu de partout, enfin, je ne sais pas, ils proposent une prime pour les voitures propres mais enfin, c'est ridicule une prime de…je crois que c'était 1000 euros pour une voiture qu'on met à la casse mais s'il faut rajouter 15-16-17000 Euros pour racheter la voiture…la voiture neuve puisque qu'il faut acheter une neuve . Je ne vois pas ce que les 1000 Euros, le poids que… Marianne : Non, l'économie, non. C'et pas tellement… Serge : ce n'est pas grand-chose. Et puis après, on va se retourner vers la banque et les banques ne veulent plus prêter d'argent et pourtant l'Etat est en train de les renflouer donc…Je ne sais pas, ils ne jouent pas le jeu donc c'est vrai que c'est très difficile à gérer ça, c'est…en tout cas, à le comprendre. Mais, bon, moi ça me gène de subir ça, et je ne sais pas. J'aimerais pouvoir agir mais c'est vrai que, bon tout seul, c'est dur et puis est-ce que, bon, ça faisais avancer les choses, je ne sais pas mais, oui. On peut que pleurer, là.

Marianne : Voilà.

Serge : Pleurer sur notre sort, en se disant que…il y a certainement plus malheureux que nous et …en Israël, là-bas, enfin la bande de Gaza, tout ça, donc on…je crois qu'on peut que se dire que, finalement, nous, c'est peut-être pas si grave que ça ce qu'on vit mais, enfin…c'est quand même pas réjouissant, au moment de Noel justement, pendant les fêtes de noël… Marianne : Oh, il y en a beaucoup qui ont pas du passer de bonnes fêtes de fin d'années, Noel et de fin d'année. Serge : C'est clair, oui. Marianne : Beaucoup ont perdu leur travail. Il y a d'autres qui doivent faire, se…qui ont dû se faire pas mal de soucis parce que, ben ils ne savaient pas s'ils allaient conserver leur travail donc, c'était…non, ça devait pas être tout rose, hein. Et bien, on ne peut pas dire qu'on ait un sujet bien gai. Serge : Oui mais malheureusement, je… Marianne : C'est l'actualité. Serge : Oui, c'est l'actualité. Il n'y a pas…ben, quand tu ouvres ton journal, quand tu allumes la télé, je veux dire, pour trouver une bonne nouvelle, c'est dur. Marianne : Bien, entre la crise économique, les problèmes…oui, de gaz entre la Russie et l'Ukraine, Serge : Les guerres un peu partout. Marianne : Les problèmes du Proche Orient… Serge : Oui. Marianne : Oui.

Donc…oh, ils arriveront surement à un accord mais à long terme, ça c'est moins sûr. Serge : Oui, ça je...je ne suis pas sûr que…d'être encore sur Terre pour le voir. A mon avis, ça risque de prendre très très très longtemps.

Marianne : Oui.

Serge : Parce qu'il n'y a pas forcément de volonté ni politique, ni des gens eux-mêmes donc à partir de là, ça va être très dur de…tu vois, on n'arrive pas à trouver un sujet où on pourrait en rire. C'est quand même…c'est triste. Marianne : Non, là c'est… Serge : C'est triste. Personne ne va vouloir écouter ce… Marianne : Désolée si on vous fait sortir vos mouchoirs mais… Serge : Ah, oui. On voudrait trouver quelque chose de joyeux, de gai. Je ne sais pas ce qu'on pourrait trouver. Est-ce qui t'est arrivé…aujourd'hui, tu as eu un truc de marrant qui t'es arrivé ? De quoi te réjouir ? Une anecdote, non. Je réfléchis mais… Marianne : Même pas. J'ai…il y a eu des meilleurs jours. Serge : Oui.

Marianne : Des meilleures nouvelles…oui, c'est vrai. Non.

Serge : Même pour ma passion de vélo, même là, je ne peux que pleurer en ce moment. Je ne peux faire que du Home-trainer tellement il fait froid dehors.

Marianne : Ce qu'il me fait rire c'est qu'on est en train de se plaindre. Serge : Oui.

Non mais c'est vrai. J'ai dû faire du Home-trainer, franchement ! C'est…Quel honte d'être obligé de faire du Home-trainer, tellement il fait froid mais bon… Marianne : Très bien, ben on va voir… je ne sais pas on verra bien. Serge : On va arrêter avant qu'on est plein de… Marianne : Là oui. Sinon, il va y avoir des inondations alors… Serge : Oui, oui. Marianne : Si on fait pleurer tous le monde, il va y avoir des inondations dans le monde.

Serge : Voilà. J'espère que d'ici une semaine, ils vont un petit peu s'améliorer, qu'on ait quelque chose de plus gai à partager. Marianne : Oh, on trouvera surement quelque chose.

Serge : Ou alors, on ne parlera pas d'actualité. Marianne : Ah, voilà. C'est encore mieux. Serge : On se racontera une histoire et puis voilà.

Marianne : Voilà.

Serge : Ce sera plus simple.

Marianne : Oui.

Serge : Ok.

Bon, ben écoute, on va finir sur cette note triste et puis en se disant que les choses vont aller à s'améliorer, voilà, pour se donner un peu de courage. Marianne : Gardons l'espoir. Serge : Oui, oui.

Gardons l'espoir. Marianne : Et puis, c'est le…on est qu'en début janvier alors… Serge : Oui, oui. Il peut se passer un tas de choses agréables.

Marainne : Oui, bien sûr. Très bien, ben je te souhaite de passer une bonne soirée.

Serge : Toi aussi. Merci. Tu veux un paquet de mouchoirs peut-être avant que… ?

Marianne : J'ai un… Serge : Tu as ce qu'il faut ? Bon, ça va. Ok, ben bonne soirée et puis à bientôt, probablement la semaine prochaine pour une nouvelle conversation plus gaie, promis.

Marianne : Oui.

Il faudra voir ça.

Serge : Ok.

Marianne : Au revoir.

Serge : Allez, bye bye.

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Marianne : Bonjour Serge.

Serge : Bonjour Marianne.

Marianne : Comment vas-tu ?

Serge : Ben écoute, je vais très bien à part que j'ai très très froid.

Marianne : C'est ce que j'allais te demander. Pas trop gelé ?

Serge : Oui, c'est étonnant pour Bordeaux mais on a des températures négatives, 4-5-6 degrés en dessous de zéro ce qui n'est quand même pas très très courant dans notre région.

Marianne : Oui. Il a même neigé hier dans la région de Marseille, Toulon. Toute cette région sud.

Serge : Oui. Je crois que pour eux, c'est encore plus rare ce phénomène.

Marianne : Oui. Remarque que nous…je ne m'attendais pas à, il y a deux jours, du -10 et certaines régions -14 degrés, hein.

Serge : Oui. En effet.

Marianne : Je ne m'y attendais pas du tout et hier, il a fait -8 je crois.

Serge : Oui. Ce n'est pas la Sibérie mais bon ça se rapproche.

Marianne : Non mais ça surprend. On n'est pas habitué.

Serge : Surtout que…en fait, on a passé Noël…bon, je ne dirais pas qu'il faisait chaud mais c'était…

Marianne : Oh, c'était assez agréable. Ca allait.

Serge : Oui, oui, c'était agréable donc c'est vrai que ça change beaucoup du temps qu'on a eu…

Marianne : Oui.

Serge : Oui. D'ailleurs, en parlant de  Noel…

Marianne : Oui.

Serge : Je ne sais pas si tu te souviens de notre dernière conversation. On avait parlé de beaucoup de choses, de science, d'ovnis, de beaucoup de choses et on était arrivé à parler de religion. Notre conversation nous a amené à la religion et entre autres aux fêtes de Noel et on n'a fait qu'entamer un peu le sujet. Au sujet justement de cette fameuse fête de Noel, que… il y avait beaucoup à dire à ce sujet. Alors, entre autres, ben que maintenant Noël, je pense que ça a perdu son caractère de religieux, que c'est devenu quand même à mon avis…

Marianne : Commercial.

Serge : vraiment…Oui, voilà, commercial. Alors, j'aurais bien aimé avoir ton avis à ce sujet.

Marianne : Que ce soit devenu commercial, c'est sur et certain.

Serge : Oui, déjà est-ce que tu as noté vraiment…

Marianne : Oui.  

Serge : cette différence. Bon, je ne sais pas si tu es croyante, si tu es pratiquante mais moi, je…bon, j'ai été élevé dans la religion catholique. Je ne suis pas vraiment vraiment très très croyant, encore moins pratiquant mais…

Marianne : Mais Noel, tu le passes suivant la religion ? Tu…

Serge : Oui, ça reste quand même, oui je pense, une fête… Avant tout, ça devrait rester une fête religieuse et au fil des ans on s'aperçoit que c'est devenu vraiment commercial, ne serais-ce que de voir que 2 mois avant Noël, quasiment, on peut trouver déjà tous les…les magasins sont déjà achalander en…

Marianne : Oh, oui.

Serge : en jouets, en décorations de noël, enfin tout ce qui touche à Noel et ça c'est vrai que ça. Moi, ça me choque un peu.

Marianne : On perd l'esprit de Noel.

Serge : Oui.

Marianne : Et tu…

Serge : Oui.

Marianne : et vu que tu…bon, peut-être pas complètement religieux mais il y a le sapin de Noël, il y a la crèche, tu mets la crèche ?

Serge : Oui. Ben oui, oui. On met la crèche. Bon, on triche un petit peu c'est à dire que le petit santon  qui représente Jésus, bien on le met dès qu'on fait la crèche. On n'attend pas le 25 donc on triche et, de la même façon, les rois mages parce que dans la bible, je crois que les rois mages ils n'arrivent que 4 ou 5 jours après enfin ce n'est pas…et nous, on les met aussi tout de suite. Enfin, la crèche est bien bien remplie dès le début. Bon, c'est…

Marianne : Oh, beaucoup de gens font…

Serge : Voilà. On va dire qu'on ne respecte pas vraiment la tradition dans ce cadre-là mais si, si, oui on fait la crèche sous le sapin, oui. Donc, déjà, ça fait un petit peu plus…Non, mais ce que je veux dire par exemple c'est que quand j'étais plus jeune, on allait systématiquement à la messe de minuit comme on appelait çà. Et qui n'était pas forcément à minuit d'ailleurs mais c'était la…et c'était quelque chose qu'on ne ratait pas. On allait à la messe de minuit. Maintenant….

Marianne : Non, c'est vraiment ceux qui sont très croyants qui…et pratiquants surtout qui le font, qui vont à la messe ou qui respectent vraiment les traditions avec la crèche et puis tout çà. Moi, personnellement, je suis croyante.

Serge : Oui.

Marianne : Par contre la messe de minuit, je ne fais pas…enfin, je n'y vais pas. La crèche, je ne la fait pas. Quand j'étais petite, je m'en rappelle j'allais à la messe. La crèche, on la faisait aussi mais comme toi, je me rappelle que tout était mis dès le début mais là, ça fait plusieurs années, non, plus de messes, plus de crèches. Je suis toujours croyante mais je ne suis pas la religion, enfin pas pratiquante disons.

Serge : D'accord, oui.

Marianne : Et puis Noël pour moi, c'est surtout…c'est avec l'esprit de…Noel au départ ce n'était pas religieux. Noël, ça représentait le renouveau de la Nature.

Serge : Oui mais…

Marianne : c'est lié avec le solstice d'hiver.

Serge : Oui mais pas…tu ne veux pas dire à la base de la religion parce que…

Marianne : Non, non.

Serge : Parce que Noel, c'est vraiment la naissance de Jésus Christ quoi, je veux dire.

Marianne : A la base, c'était…cette période-là, c'était une fête païenne ensuite la religion catholique a mis Noël avec la naissance de Jésus et tout ça…ça correspond avec cette fête-là, donc au 25 décembre. Et le sapin à l'origine vient de cette fête païenne.

Serge : et ça représentait quoi alors ?

Marianne : Le sapin, c'est un arbre qui est toujours vert.

Serge : Ah, d'accord.

Marianne : Noel, c'est…Et, au moment du solstice d'hiver, c'est comment…il y a  une période où à peu près, je dirais que… bon je ne sais pas complètement le sujet mais il y a les jours qui diminuent.

Serge : Oui, c'est vrai.

Marianne : Et il y a une…alors, la journée qui est la…oh, que je ne veux pas dire de bêtises, la journée la plus courte.

Serge : C'est le 21 décembre ou le 22, un truc comme çà, non ?

Marianne : Et puis après, il y a plusieurs jours où on peut dire que la Terre se repose ou attend. Il y a…

Serge : Ah ben, il y a plusieurs jours où…qui, pendant quelques jours, pas énormément  effectivement ça ne bouge pas, c'est-à-dire que le soleil…s'il se lève 1 minute plus tôt le matin, il se couche 1 minute plus tôt le soir aussi, je veux dire, les jours ne bougent pas  pendant, oui pendant…oh, pas très longtemps mais j'ai vu çà sur l'éphéméride, oui pendant 4-5 jours où...ah, oui…donc, ah oui ? Une fête païenne ? Et alors donc c'est la religion qui s'est accaparée çà.

Marianne : Et puis après, çà commence à ré-augmenter. Les jours se rallongent petit à petit.

Serge : Oui.

Marianne : Et puis il y a la sève qui monte dans les arbres, il y  a…toute la nature qui se renouvelle petit à petit donc cette fene...cette fête, c'est le renouveau de la Nature.

Serge : et voilà.

Marianne : On revit, la terre revit et puis…donc à l'origine, c'était ça. Et la galette des rois est reliée à ça parce que la galette c'est… çà représente le soleil.  

Serge : Oh, là ! Alors, il faut que je note tout çà parce que, avec les collègues au boulot, justement, …pas plus tard qu'aujourd'hui, on se posait la question d'où vient cette tradition de la galette et…

Marianne : bon, il y a aussi la religion qui s'est mis à peu près à cette même époque, à cette même période donc… Donc Noël, c'était la naissance de Jésus et puis, l'épiphanie, je ne sais plus ce que c'était…enfin c'est… il y a un truc religieux dessus. Mais, à l'origine, çà a été mis sur la fête païenne, à la même période.

Serge : Est-ce qu'on pourrait imaginer…est-ce que…enfin, je… alors là, il faudrait que je me rappelle mon catéchisme quand j'étais jeune mais malheureusement j'ai tout oublié. Est-ce qu'on pourrait penser que, en fait que Jésus n'est pas forcément né le 25 ? Que c'est la religion qui a trouvé cette date bien pratique, …

Marianne : Oh, de toute façon même des religieux le reconnaissent hein, que ce n'est pas une date…

Serge : Donc, on n'est pas sur de…

Marianne : Non mais ça a été reconnu que ce n'est pas une date, ce n'est pas sur et certain.

Serge : Ah, oui d'accord.

Marianne : Non, non.

Serge : Ah oui. Ok.

Marianne : Ca a été dit, bon maintenant…Il y a quelques années c'est… ils reconnaissent que c'est…il n'y a pas de date précise.

Serge : Oui.

Marianne : Ca peut être janvier ou mars.

Serge : Ah oui, d'accord. Donc, ça confirmerais encore plus que c'est vraiment une fête commercial mais bon, c'est moins choquant maintenant.

Marianne : Ah maintenant, c'est devenu commercial, oui.

Serge : Oui, c'est clair, oui.

Marianne : Mais ça, c'est aussi… ça a changé parce que maintenant, la religion n'est pas tellement bien vu donc la religion a voulu effacer la fête païenne et puis maintenant on veut effacer la religion donc…

Serge : C'est un sujet épineux qu'on a abordé là.

Marianne : Oui….marché sur des œufs. Bon, enfin je sais que bon à l'origine c'était une fête païenne et puis voilà bon, après chaque personne a ses propres opinions et puis…

Serge : Tout à fait, c'est vrai.

Marianne : Il est très bien de fêter Noel comme l'on veut, comme autre chose d'ailleurs…Noel ou autre chose.

Serge : Bien sur, oui.

Marianne : Voilà.

Serge : Oui, bien écoute, finalement ça coupe court à toute conversation çà parce que…

Marianne : Comme on avait dit, ça ne dure pas ½ heure.

Serge : Oui, oui. Non mais ce n'est pas grave. Bon, on va peut-être parler d'un autre sujet aussi brûlant. Tu suis un petit peu la crise qu'il y a en ce moment entre l'Ukraine et le…

Marianne : La Russie.

Serge : Et la Russie, au sujet du gaz. Alors, c'est marrant, enfin ce n'est pas marrant mais…

Marianne : Oh, c'est une expression.

Serge : Oui. Je regarde…bon tous les jours, je suis un petit peu les informations, au moins les titres pour me tenir au courant de l'actualité. C'est quand même important et j'avais lu un article qui disais « Surtout, ne vous inquiétez pas. La France ne sera absolument pas touché par la crise entre le… » parce que en fait la Russie a quartément couper les robinets là, dernièrement. Bon, je n'ai pas eu les derniers, les dernières évolutions mais ils avait carrément coupez  les robinets et donc il y a des pays qui sont vraiment très très très dépendants de…du gaz russe, entre autres les pays de l'est, même jusqu'à l'Italie je crois qui est très dépendantes et donc pour eux ça posait d'énormes problèmes et nous apparemment, je crois qu'on est .je crois que ça représente que 14 ou 18 pour cent de notre..de nos besoins en gaz, de notre…de nos

Marianne : importation

Serge : de nos importations. Voilà, le gaz russe. On ne devrait pas être trop touché.  Et puis aujourd'hui…et ça…le résident de gaz de France, enfin je sais pas, un très haut personnage au niveau de la France, qui disait que effectivement « ne vous inquiétez pas, ça va » et le lendemain, il retournait sa veste en disant « il faut craindre le pire, la crise risque de…enfin de causer de gros problèmes de ravitaillements »  et je me suis dit « tiens, c'est un bon moyen de faire monter les prix, çà. » parce que, en fait, ils avaient pas de raisons de monter les prix. Au contraire, ils auraient même du diminuer le prix du gaz puisque quand le pétrole augmente ils nous disent bien que le gaz suit, bon pas tout de suite, il suit 2-3 mois après l'augmentation du pétrole parce qu'en fait, c'est lié au pétrole. Mais, dans l'autre sens, quand on voit maintenant le prix du pétrole comme il a dégringolé, on se disait tiens peut-être bien que le gaz va suivre le même chemin, logiquement, il devrait mais pas du tout. Et non seulement il n'a pas suivi le même chemin, c'est-à-dire qu'il n'a pas baissé,  et là en ce moment ils sont en train de parler avec le prétexte de cette crise de…entre la Russie et l'Ukraine, pour augmenter les prix. Alors, ça franchement je…

Marianne : Tout est prétexte pour augmenter.

Serge : Voilà. En fait, tout est prétexte à augmenter et dans la période où on est, où justement il y a…les gens ont peur à cause, ben, la crise financière, la consommation. Et même les gouvernements, ils sont bien conscients qu'il faut qu'on consomme. Il faut que la consommation redémarre mais...

Marianne : Oui.

Serge : Ce n'est pas en faisait des coups comme ça, par derrière, qu'ils vont aider les gens, je veux dire. Moi, à la limite ça, ça m'inspire une chose, je me dis, il va falloir que je mette encore un peu plus d'argent de côté pour, au cas où, on est des problèmes de ravitaillements et

Marianne : Oui.

Serge : puis que le gaz se mette à augmenter de manière phénoménale et ça m'inciterais plutôt à ne pas consommer et encore à économiser et donc je comprends pas du tout la politique du gouvernement français et puis je suppose que tous les pays font un petit peu la même chose, je veux dire. Alors, ils ne vont pas inciter les gens à …

Marianne : je ne cherche plus trop à comprendre la politique

Serge : Ben, oui. Mais, en fait…

Marianne : parce que…

Serge : Le problème c'est que…c'est une chose d'essayer de la comprendre ou pas mais en tout cas, on n'a pas le choix, il faut vivre avec puisque c'est elle qui nous impose un peu notre vie…

Marianne : Il faut…

Serge : Le problème, c'est que, ben…je ne sais pas, ce n'est absolument pas logique. Je…apparemment…

Marianne : Et tu crois que c'est logique comme on voit en ce moment, ces manifestations ?

Serge : Au sujet de ?

Marianne : Oh, tu as les lycéens, que ça dure depuis un bout de temps.

Serge : Ah ! De manière générale, tu veux dire.

Marianne : Bon, ce n'est pas la même chose mais…oui, en général. Dans une période, actuellement, avec les problèmes économiques…

Serge : Oui, c'est…écoute…

Marianne : C'est complètement absurde. Maintenant…

Serge : Oui. Je ne sais pas.

Marianne : Je ne cherche plus à comprendre. Je m'informe mais je ne cherche plus à comprendre, ça m'énerve.

Serge : Ben oui parce qu'en fait c'est difficile à comprendre, justement. Oui, de voir les motivations, les…mais, enfin, il y a quand même…je ne sais pas. Il y a des choses qui sont vraiment illogiques, je ne sais pas, c'est…Pour moi, un Etat, ça devrait se gérer comme un foyer, c'est-à-dire, au niveau d'un foyer, c'est-à-dire je ne sais pas, le couple qui travaille, ils ont chacun une rentrée d'argent avec leur salaire, on sait ce qu'on a comme argent, on sait ce qu'on peut dépenser, les dépenses incompressibles, enfin, je ne sais pas, il me semble que ça…ils veulent…le gouvernement voudrait qu'on consomme pour relancer justement l'économie mais…

Marianne : En nous ponctionnant un peu plus…

Serge : je ne vois pas comment on pourrait consommer puisque…oui, voilà, ils trichent au niveau des prix des produits pétroliers, bon ça licencie un peu de partout, enfin, je ne sais pas, ils proposent une prime pour les voitures propres mais enfin, c'est ridicule une prime de…je crois que c'était 1000 euros pour une voiture qu'on met à la casse mais s'il faut rajouter 15-16-17000 Euros pour racheter la voiture…la voiture neuve puisque qu'il faut acheter une neuve . Je ne vois pas ce que les 1000 Euros, le poids que…

Marianne : Non, l'économie, non. C'et pas tellement…

Serge : ce n'est pas grand-chose. Et puis après, on va se retourner vers la banque et les banques ne veulent plus prêter d'argent et pourtant l'Etat est en train de les renflouer donc…Je ne sais pas, ils ne jouent pas le jeu donc c'est vrai que c'est très difficile à gérer ça, c'est…en tout cas, à le comprendre. Mais, bon, moi ça me gène de subir ça, et je ne sais pas. J'aimerais pouvoir agir mais c'est vrai que, bon tout seul, c'est dur et puis est-ce que, bon, ça faisais avancer les choses, je ne sais pas mais, oui. On peut que pleurer, là.

Marianne : Voilà.

Serge : Pleurer sur notre sort, en se disant que…il y a certainement plus malheureux que nous et …en Israël, là-bas, enfin la bande de Gaza, tout ça, donc on…je crois qu'on peut que se dire que, finalement, nous, c'est peut-être pas si grave que ça ce qu'on vit mais, enfin…c'est quand même pas réjouissant, au moment de Noel justement, pendant les fêtes de noël…

Marianne : Oh, il y en a beaucoup qui ont pas du passer de bonnes fêtes de fin d'années, Noel et de fin d'année.

Serge : C'est clair, oui.

Marianne : Beaucoup ont perdu leur travail. Il y a d'autres qui doivent faire, se…qui ont dû se faire pas mal de soucis parce que, ben ils ne savaient pas s'ils allaient conserver leur travail donc, c'était…non, ça devait pas être tout rose, hein. Et bien, on ne peut pas dire qu'on ait un sujet bien gai.

Serge : Oui mais malheureusement, je…

Marianne : C'est l'actualité.

Serge : Oui, c'est l'actualité. Il n'y a pas…ben, quand tu ouvres ton journal, quand tu allumes la télé, je veux dire, pour trouver une bonne nouvelle, c'est dur.

Marianne : Bien, entre la crise économique, les problèmes…oui, de gaz entre la Russie et l'Ukraine,

Serge : Les guerres un peu partout.

Marianne : Les problèmes du Proche Orient…

Serge : Oui.

Marianne : Oui. Donc…oh, ils arriveront surement à un accord mais à long terme, ça c'est moins sûr.

Serge : Oui, ça je...je ne suis pas sûr que…d'être encore sur Terre pour le voir. A mon avis, ça risque de prendre très très très longtemps.

Marianne : Oui.

Serge : Parce qu'il n'y a pas forcément de volonté ni politique, ni des gens eux-mêmes donc à partir de là, ça va être très dur de…tu vois, on n'arrive pas à trouver un sujet où on pourrait en rire. C'est quand même…c'est triste.

Marianne : Non, là c'est…

Serge : C'est triste. Personne ne va vouloir écouter ce…

Marianne : Désolée si on vous fait sortir vos mouchoirs mais…

Serge : Ah, oui. On voudrait trouver quelque chose de joyeux, de gai. Je ne sais pas ce qu'on pourrait trouver. Est-ce qui t'est arrivé…aujourd'hui, tu as eu un truc de marrant qui t'es arrivé ? De quoi te réjouir ? Une anecdote, non. Je réfléchis mais…

Marianne : Même pas. J'ai…il y a eu des meilleurs jours.

Serge : Oui.

Marianne : Des meilleures nouvelles…oui, c'est vrai. Non.

Serge : Même pour ma passion de vélo, même là, je ne peux que pleurer en ce moment. Je ne peux faire que du Home-trainer tellement il fait froid dehors.

Marianne : Ce qu'il me fait rire c'est qu'on est en train de se plaindre.

Serge : Oui. Non mais c'est vrai. J'ai dû faire du Home-trainer, franchement ! C'est…Quel honte d'être obligé de faire du Home-trainer, tellement il fait froid mais bon…

Marianne : Très bien, ben on va voir… je ne sais pas on verra bien.

Serge : On va arrêter avant qu'on est plein de…

Marianne : Là oui. Sinon, il va y avoir des inondations alors…

Serge : Oui, oui.

Marianne : Si on fait pleurer tous le monde, il va y avoir des inondations dans le monde.

Serge : Voilà. J'espère que d'ici une semaine, ils vont un petit peu s'améliorer, qu'on ait quelque chose de plus gai à partager.

Marianne : Oh, on trouvera surement quelque chose.

Serge : Ou alors, on ne parlera pas d'actualité.

Marianne : Ah, voilà. C'est encore mieux.

Serge : On se racontera une histoire et puis voilà.

Marianne : Voilà.

Serge : Ce sera plus simple.

Marianne : Oui.

Serge : Ok. Bon, ben écoute, on va finir sur cette note triste et puis en se disant que les choses vont aller à s'améliorer, voilà, pour se donner un peu de courage.

Marianne : Gardons l'espoir.

Serge : Oui, oui. Gardons l'espoir.

Marianne : Et puis, c'est le…on est qu'en début janvier alors…

Serge : Oui, oui. Il peut se passer un tas de choses agréables.

Marainne : Oui, bien sûr. Très bien, ben je te souhaite de passer une bonne soirée.

Serge : Toi aussi. Merci. Tu veux un paquet de mouchoirs peut-être avant que… ?

Marianne : J'ai un…

Serge : Tu as ce qu'il faut ? Bon, ça va. Ok, ben bonne soirée et puis à bientôt, probablement la semaine prochaine pour une nouvelle conversation plus gaie, promis.

Marianne : Oui. Il faudra voir ça.

Serge : Ok.

Marianne : Au revoir.

Serge : Allez, bye bye.