×

Мы используем cookie-файлы, чтобы сделать работу LingQ лучше. Находясь на нашем сайте, вы соглашаетесь на наши правила обработки файлов «cookie».

image

FrenchLingQ, #54 Anne & Serge – Academic Reforms

Serge : Anne ?

Anne : oui, je suis là Serge : je te dérange pas ? Anne : non !

Serge : ben c'est parfait. Le week-end est fini, et donc demain tu… Anne : malheureusement… Serge : oui, tu dois reprendre le chemin de la, de l'université, mais, j'ai entendu dire qu'il y avait des grèves en ce moment. Donc est-ce que tu as cours ?

Anne : oui, moi j'ai cours, enfin la fac de médecine ne fait pas grève, mais j'ai des copines qui sont en fac de droit par exemple qui font grève, et c'est la première fois en fait que les grèves sont autant suivies. En droit ils n'ont jamais fait grève avant, et donc du coup et bien ils ont pas cours, enfin ils vont en cours le matin sans savoir si les cours seront assurés, et en plus ils n'ont pas les résultats de leurs partiels qu'ils ont passés en janvier, parce que les profs ont le seul moyen de pression avec les notes alors du coup ils ne rendent pas les copies. Serge : et les raisons de la grève ?

Anne : ben c'est parce qu'en fait il y a des réformes qui vont être faites au niveau des université. Ils veulent fusionner certaines sections entre elles, rassembler encore plus de monde, donc di coup les profs se manifestent comme ils peuvent… Serge : tu parles de fusionner la fac de droit ou ?... Anne : je ne sais pas trop comment ils veulent faire, mais ils veulent fusionner plusieurs sections. Je crois qu'en droit ils sont plusieurs unités d'enseignements, en fait y en a une le matin et une l'après-midi, et du coup ils veulent les mettre en même temps, ce qui fait qu'ils seront énormément dans un même amphithéâtre donc, çà posera problème pour les cours, pour plein de choses… pour l'organisation de la vie étudiante… çà va être très compliqué. Serge : et en médecine, y a pas de réforme de prévue ?

Anne : oui y a une réforme de prévue. C'est qu'en fait en médecine, on est réparti en trois unités d'enseignement, et en fait, ils veulent… chaque unité d'enseignement comprend environ entre 800 et 1000 étudiants et ils veulent les fusionner toutes les trois, et en plus rajouter la fac de pharmacie et les kinésithérapeutes, donc çà fera un seul et même amphithéâtre de plus de trois mille étudiants. Serge : trois mille dans la même salle ?

Anne : ben ils pourront pas tous les mettre dans la même salle donc ce qui fait que çà pose le problème… donc il faut qu'il y ait quand même un amphithéâtre assez grand pour avoir au moins une bonne partie de, des étudiants, et après tout le reste çà va être réparti dans des petites salles par visio conférence, mais ce qui fait que le jour où il y aura des problèmes d'ordinateur ou de…etc… çà va perturber complètement le déroulement des cours. Serge : si ils mélangent donc tu dis médecine, kiné… qu'est-ce qu'il y avait d'autre encore ? Anne : pharmacie !

Serge : pharmacie, c'est un peu différent quand même, c'est difficile de mélanger tout çà dans un, dans le même amphi ! Actuellement les cours ce ne sont pas les mêmes alors donc ils vont mettre les mêmes cours ?

Anne : ben oui… Serge : c'est assez bizarre… Anne : c'est assez bizarre oui… Serge : et vous avez donc des manifestations de prévues, ou vous avez déjà manifesté contre çà, c'est toujours en cours ? Anne : on ne sait pas trop, ils nous disent que… un coup on sait que la réforme va passer, un coup ils nous disent que non, ce sera pas l'année prochaine, ce sera les années suivantes, donc on n'est vraiment pas trop au courant. En plus on n'a pas vraiment l'impression que çà bouge au niveau des profs, au niveau de la direction pour s'organiser, enfin pour organiser un peu tout çà… donc du coup on n'est vraiment pas trop au courant, je pense que çà va être l'année prochaine çà va être la grosse surprise à la rentrée. Serge : mais dans ton cas par exemple, si tu réussi ton année, tu ne seras pas forcément touchée par cette réforme ? Si ?

Anne : ben moi je serai touchée mais pas tout de suite ; de toute façon çà s'est mis en place pour les autres années de médecine, je crois que c'est à partir de la troisième, il y aura une fusion des trois UFR, enfin des trois unités d'enseignement, mais sachant qu'on a déjà été sélectionné au départ, ce sera une fusion de trois amphis de cent et quelques personnes donc on sera trois cents, mais çà permettra en fait que tout le monde ait à peu près les mêmes cours et le même niveau pour se présenter à l'internat. Serge : y a peut-être des grèves quand même, quand ce sera un petit peu plus précisé… Anne : oui ben d'ailleurs y a des assemblées générales qui sont faites dans les autres facs pour décider si la grève est reconduite ou… Serge : tu as des amis qui sont un peu touchés par çà ? Facs d'anglais aussi ? Anne : facs d'anglais oui. Donc j'ai une copine qui est en fac d'anglais, et elle est en cours, enfin elle s'est levée tous les matins pour voir si elle avait cours et… ben chaque fois elle n'avait pas cours, donc elle est rentrée chez elle. En plus ils ne veulent pas donner les résultats… bon quand c'est en fac par exemple de, d'anglais, où c'est qu'un examen, ben il suffit d'avoir dix, mais bon, pour préparer les rattrapages ou… çà perturbe tout. Serge : c'est pas très réjouissant, j'ai vu que le ministre de l'éducation nationale allait peut-être changer, mais vous vous dépendez d'un autre ministre, c'est… çà doit être Pecresse, Valérie Pecresse. Parce que j'ai vu qu'elle avait fait un petit peu marche arrière dans sa réforme ou en tout cas elle pense qu'elle va la retarder parce que il y a tellement de soucis à côté, le gouvernement a tellement de problèmes à régler à côté de çà, alors en plus le conflit des étudiants, c'est pas… Anne : ah oui mais de toute façon je pense qu'elle passera cette réforme, j'espère qu'elle passera le plus tard possible mais bon elle va finir par passer vu que le but final de çà, c'est de réduire des… de faire des suppressions de postes donc de toute façon ils y arriveront un jour ou l'autre quoi. Serge : c'est à cause du budget oui, pour réduire le… Anne : c'est débile mais bon… Serge : enfin, faut pas que çà t'empêche de… de travailler ! Anne : ah non, ben moi çà ne m'empêche pas de travailler… Serge : oui, j'imagine… Anne : en plus moi, ben heureusement je ne suis pas touchée, je suis arrivée la bonne année, mais c'est vrai que les personnes qui arrivent derrière nous en plus ne savent pas à quoi s'attendre pour l'année prochaine donc c'est un stress… Serge : çà va peut-être détourner les gens, des gens qui hésitaient à prendre médecine ou… peut-être çà va les décider à se lancer dans une autre filière. Anne : ben surtout qu'en plus, c'est vrai que les personnes qui rataient médecine deux ans, souvent se rabattaient sur la fac de pharmacie, mais du coup, maintenant qu'il va y avoir fusion de pharma et de médecine, ben les gens ne pourrons plus se rabattre sur pharma, parce qu'ils auront déjà fait deux ans de médecine. Serge : la fac de bio je sais que y en a qui se rabattaient aussi là-dessus quand ils avaient échoué en médecine ?

Anne : oui, ben la fac de bio je ne sais pas s'il y a vraiment des réformes mais à mon avis oui hein. L'enseignement supérieur, je pense pas qu'il y en ait de spécialement épargnés. Serge : la semaine prochaine tu sais que tu as cours ?

Anne : ah oui, oui moi j'ai cours, j'ai peu d'heures mais, j'ai cours. Oui, en médecine on n'a pas beaucoup d'heures, j'ai douze heurs de cours par semaine. Serge : parce que c'est beaucoup de travail personnel. La personne qui n'a pas envie de travailler, douze de cours, c'est quand même… Anne : c'est la belle vie ! Serge : ah, c'est la belle vie ! Anne : oui !

Serge : maintenant, pour la vie future c'est… ce sera pas pareil ! Anne : ben, oui, oui en plus avec les soirées étudiants du jeudi soir, c'est la belle vie d'être étudiant, n'ayant pas beaucoup de cours ! Serge : il manque juste l'argent quoi, il faudrait que vous soyez payés. Anne : oui ben je pense qu'on pourrait être payé pour participer aux cours et… Serge : et puis quoi encore ? ok ben écoute, je te souhaite une bonne semaine Anne : oui ben merci. Serge : et puis j'espère qu'il n'y aura pas de grèves, se lever pour rien, çà c'est pas rigolo. Anne : oui et puis c'est surtout que, c'est nous que çà gène le plus quoi, les profs ben sont pas payés, mais c'est eux qui font grève, il l'on choisi, mais nous qui sommes étudiants… Serge : oui c'est votre avenir qui est en jeu. Anne : oui ben par exemple, en Guadeloupe y a des grosses grèves, et on a un prof qui assure les cours aussi pour la Guadeloupe. Ils ont un mois et demi de retour sur nous dans les cours ! Et ils passent le concours en même temps que nous, ce qui fait qu'ils vont avoir… il nous a dit, ils vont avoir huit heures de cours d'histologie par le même prof pour rattraper quoi ! Donc du coup, çà fait moins de temps pour travailler, çà fait qu'ils vont avoir des journées très chargées et en plus ils vont avoir vraiment beaucoup de travail et çà risque de vraiment beaucoup les pénaliser. Serge : ils ont le beau temps mais… les étudiants là-bas, mais enfin… Anne : on est mieux à notre place ! Serge ; c'est clair oui ! Ok, bon ben écoute je vais te laisser te préparer pour demain, et puis bonne soirée, et puis bonne semaine et puis à bientôt alors ?

Anne : à bientôt !

Learn languages from TV shows, movies, news, articles and more! Try LingQ for FREE
Serge : Anne ?

Anne : oui, je suis là

Serge : je te dérange pas ?

Anne : non !

Serge : ben c'est parfait. Le week-end est fini, et donc demain tu…

Anne : malheureusement…

Serge : oui, tu dois reprendre le chemin de la, de l'université, mais, j'ai entendu dire qu'il y avait des grèves en ce moment. Donc est-ce que tu as cours ?

Anne : oui, moi j'ai cours, enfin la fac de médecine ne fait pas grève, mais j'ai des copines qui sont en fac de droit par exemple qui font grève, et c'est la première fois en fait que les grèves sont autant suivies. En droit ils n'ont jamais fait grève avant, et donc du coup et bien ils ont pas cours, enfin ils vont en cours le matin sans savoir si les cours seront assurés, et en plus ils n'ont pas les résultats de leurs partiels qu'ils ont passés en janvier, parce que les profs ont le seul moyen de pression avec les notes alors du coup ils ne rendent pas les copies.

Serge : et les raisons de la grève ?

Anne : ben c'est parce qu'en fait il y a des réformes qui vont être faites au niveau des université. Ils veulent fusionner certaines sections entre elles, rassembler encore plus de monde, donc di coup les profs se manifestent comme ils peuvent…

Serge : tu parles de fusionner la fac de droit ou ?...

Anne : je ne sais pas trop comment ils veulent faire, mais ils veulent fusionner plusieurs sections. Je crois qu'en droit ils sont plusieurs unités d'enseignements, en fait y en a une le matin et une l'après-midi, et du coup ils veulent les mettre en même temps, ce qui fait qu'ils seront énormément dans un même amphithéâtre donc, çà posera problème pour les cours, pour plein de choses… pour l'organisation de la vie étudiante… çà va être très compliqué.

Serge : et en médecine, y a pas de réforme de prévue ?

Anne : oui y a une réforme de prévue. C'est qu'en fait en médecine, on est réparti en trois unités d'enseignement, et en fait, ils veulent… chaque unité d'enseignement comprend environ entre 800 et 1000 étudiants et ils veulent les fusionner toutes les trois, et en plus rajouter la fac de pharmacie et les kinésithérapeutes, donc çà fera un seul et même amphithéâtre de plus de trois mille étudiants.

Serge : trois mille dans la même salle ?

Anne : ben ils pourront pas tous les mettre dans la même salle donc ce qui fait que çà pose le problème… donc il faut qu'il y ait quand même un amphithéâtre assez grand pour avoir au moins une bonne partie de, des étudiants, et après tout le reste çà va être réparti dans des petites salles par visio conférence, mais ce qui fait que le jour où il y aura des problèmes d'ordinateur ou de…etc… çà va perturber complètement le déroulement des cours.

Serge : si ils mélangent donc tu dis médecine, kiné… qu'est-ce qu'il y avait d'autre encore ?

Anne : pharmacie !

Serge : pharmacie, c'est un peu différent quand même, c'est difficile de mélanger tout çà dans un, dans le même amphi ! Actuellement les cours ce ne sont pas les mêmes alors donc ils vont mettre les mêmes cours ?

Anne : ben oui…

Serge : c'est assez bizarre…

Anne : c'est assez bizarre oui…

Serge : et vous avez donc des manifestations de prévues, ou vous avez déjà manifesté contre çà, c'est toujours en cours ?

Anne : on ne sait pas trop, ils nous disent que… un coup on sait que la réforme va passer, un coup ils nous disent que non, ce sera pas l'année prochaine, ce sera les années suivantes, donc on n'est vraiment pas trop au courant. En plus on n'a pas vraiment l'impression que çà bouge au niveau des profs, au niveau de la direction pour s'organiser, enfin pour organiser un peu tout çà… donc du coup on n'est vraiment pas trop au courant, je pense que çà va être l'année prochaine çà va être la grosse surprise à la rentrée.

Serge : mais dans ton cas par exemple, si tu réussi ton année, tu ne seras pas forcément touchée par cette réforme ? Si ?

Anne : ben moi je serai touchée mais pas tout de suite ; de toute façon çà s'est mis en place pour les autres années de médecine, je crois que c'est à partir de la troisième, il y aura une fusion des trois UFR, enfin des trois unités d'enseignement, mais sachant qu'on a déjà été sélectionné au départ, ce sera une fusion de trois amphis de cent et quelques personnes donc on sera trois cents, mais çà permettra en fait que tout le monde ait à peu près les mêmes cours et le même niveau pour se présenter à l'internat.

Serge : y a peut-être des grèves quand même, quand ce sera un petit peu plus précisé…

Anne : oui ben d'ailleurs y a des assemblées générales qui sont faites dans les autres facs pour décider si la grève est reconduite ou…

Serge : tu as des amis qui sont un peu touchés par çà ? Facs d'anglais aussi ?

Anne : facs d'anglais oui. Donc j'ai une copine qui est en fac d'anglais, et elle est en cours, enfin elle s'est levée tous les matins pour voir si elle avait cours et… ben chaque fois elle n'avait pas cours, donc elle est rentrée chez elle. En plus ils ne veulent pas donner les résultats… bon quand c'est en fac par exemple de, d'anglais, où c'est qu'un examen, ben il suffit d'avoir dix, mais bon, pour préparer les rattrapages ou… çà perturbe tout.

Serge : c'est pas très réjouissant, j'ai vu que le ministre de l'éducation nationale allait peut-être changer, mais vous vous dépendez d'un autre ministre, c'est… çà doit être Pecresse, Valérie Pecresse. Parce que j'ai vu qu'elle avait fait un petit peu marche arrière dans sa réforme ou en tout cas elle pense qu'elle va la retarder parce que il y a tellement de soucis à côté, le gouvernement a tellement de problèmes à régler à côté de çà, alors en plus le conflit des étudiants, c'est pas…

Anne : ah oui mais de toute façon je pense qu'elle passera cette réforme, j'espère qu'elle passera le plus tard possible mais bon elle va finir par passer vu que le but final de çà, c'est de réduire des… de faire des suppressions de postes donc de toute façon ils y arriveront un jour ou l'autre quoi.

Serge : c'est à cause du budget oui, pour réduire le…

Anne : c'est débile mais bon…

Serge : enfin, faut pas que çà t'empêche de… de travailler !

Anne : ah non, ben moi çà ne m'empêche pas de travailler…

Serge : oui, j'imagine…

Anne : en plus moi, ben heureusement je ne suis pas touchée, je suis arrivée la bonne année, mais c'est vrai que les personnes qui arrivent derrière nous en plus ne savent pas à quoi s'attendre pour l'année prochaine donc c'est un stress…

Serge : çà va peut-être détourner les gens, des gens qui hésitaient à prendre médecine ou… peut-être çà va les décider à se lancer dans une autre filière.

Anne : ben surtout qu'en plus, c'est vrai que les personnes qui rataient médecine deux ans, souvent se rabattaient sur la fac de pharmacie, mais du coup, maintenant qu'il va y avoir fusion de pharma et de médecine, ben les gens ne pourrons plus se rabattre sur pharma, parce qu'ils auront déjà fait deux ans de médecine.

Serge : la fac de bio je sais que y en a qui se rabattaient aussi là-dessus quand ils avaient échoué en médecine ?

Anne : oui, ben la fac de bio je ne sais pas s'il y a vraiment des réformes mais à mon avis oui hein. L'enseignement supérieur, je pense pas qu'il y en ait de spécialement épargnés.

Serge : la semaine prochaine tu sais que tu as cours ?

Anne : ah oui, oui moi j'ai cours, j'ai peu d'heures mais, j'ai cours. Oui, en médecine on n'a pas beaucoup d'heures, j'ai douze heurs de cours par semaine.

Serge : parce que c'est beaucoup de travail personnel. La personne qui n'a pas envie de travailler, douze de cours, c'est quand même…

Anne : c'est la belle vie !

Serge : ah, c'est la belle vie !

Anne : oui !

Serge : maintenant, pour la vie future c'est… ce sera pas pareil !

Anne : ben, oui, oui en plus avec les soirées étudiants du jeudi soir, c'est la belle vie d'être étudiant, n'ayant pas beaucoup de cours !

Serge : il manque juste l'argent quoi, il faudrait que vous soyez payés.

Anne : oui ben je pense qu'on pourrait être payé pour participer aux cours et…

Serge : et puis quoi encore ? ok ben écoute, je te souhaite une bonne semaine

Anne : oui ben merci.

Serge : et puis j'espère qu'il n'y aura pas de grèves, se lever pour rien, çà c'est pas rigolo.

Anne : oui et puis c'est surtout que, c'est  nous que çà gène le plus quoi, les profs ben sont pas payés, mais c'est eux qui font grève, il l'on choisi, mais nous qui sommes étudiants…

Serge : oui c'est votre avenir qui est en jeu.

Anne : oui ben par exemple, en Guadeloupe y a des grosses grèves, et on a un prof qui assure les cours aussi pour la Guadeloupe. Ils ont un mois et demi de retour sur nous dans les cours ! Et ils passent le concours en même temps que nous, ce qui fait qu'ils vont avoir… il nous a dit, ils vont avoir huit heures de cours d'histologie par le même prof pour rattraper quoi ! Donc du coup, çà fait moins de temps pour travailler, çà fait qu'ils vont avoir des journées très chargées et en plus ils vont avoir vraiment beaucoup de travail et çà risque de vraiment beaucoup les pénaliser.

Serge : ils ont le beau temps mais… les étudiants là-bas, mais enfin…

Anne : on est mieux à notre place !

Serge ; c'est clair oui ! Ok, bon ben écoute je vais te laisser te préparer pour demain, et puis bonne soirée, et puis bonne semaine et puis à bientôt alors ?

Anne : à bientôt !