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FREQUENCE TERRE, 2009 déclarée année du gorille

En cette période propice aux voeux les défenseurs de la nature ne sont pas les derniers à émettre des souhaits et à espérer voire les choses s'améliorer ou, au moins cesser d'empirer. Reste à savoir si, en pleine tempête financière, la préservation de la biodiversité pèsera bien lourd face à des intérêts économiques qui ont plutôt tendance à se révéler destructeurs. Pour autant, nombreux sont ceux qui se mobilisent pour tenter d'améliorer les choses et des intiatives encourageantes existent, à commencer par celle de la Convention sur la protection des espèces migratrices qui a déclaré 2009 année du gorille. Egalement appelée Convention de Bonn, celle-ci se réunit chaque année pour tenter de mettre en place des mesures destinées à protéger la faune sauvage. Début décembre, des représentants d'une centaine de pays ont ainsi participé à la neuvième édition de ce rendez-vous et ont pris des mesures pour protéger une trentaine d'espèces telles que le guépard, la baleine bleue, mais aussi les gorilles, une des espèces de primates les plus menacées. Il faut en effet savoir que sur les quatre espèces de gorilles existantes, trois sont considérées comme étant en danger critique d'extinction. Le seul à tirer quelque peu son épingle de ce jeu de massacre est le gorille des plaines de l'Ouest dont la population est estimée à environ 200 000 individus. Un statut privilégié à mettre en comparaison avec les 5 000 survivants des plaines de l'Est et, surtout, les 700 gorilles de montagne et les 300 de la rivière Cross. Des chiffres alarmants et une situation qui ne l'est pas moins, les menaces pesant sur ces fabuleux animaux, proches cousins de l'homme, étant nombreuses. Certains, encore bébés, sont capturés pour être revendus comme animaux de compagnie, d'autres meurent sous les effets du terrible virus Ebola ou à cause du commerce de viande de brousse, tandis que les pièges destinées à diverses espèces font des ravages. Ce n'est malheureusement pas tout, la principale menace résidant dans la destruction de leur habitat naturel avec une exploitation forestière intensive, que ce soit pour la production de charbon de bois, l'extraction de minerais ou le développement de la culture sur brulis. Avec tout ça, on peut se demander comment ces animaux pourraient bien être sauvés et il faut bien avouer que c'est loin d'être gagné. Pourtant, cette année du gorille donne quelques motifs d'espoir avec de nombreux chantiers qui devraient être engagés, mais surtout une réelle volonté de venir aussi bien en aide aux humains qu'aux primates, seul moyen de garantir une action efficace. Dans les faits, cela devrait se traduire par le développement des programmes d'écotourisme, la réduction de la chasse commerciale de la viande de brousse, le renforcement de l'aide apportée aux gardes forestiers, mais aussi la mise en oeuvre de programmes visant à améliorer les moyens d'existence et les revenus des populations locales. Un programme ambitieux, financé en partie par les Nations Unies, et qui pourrait se révéler efficace. Il est en effet impératif de ne jamais oublier de venir en aide tout autant aux populations locales qu'aux animaux en danger pour aboutir à un résultat probant. Il serait en effet assez cynique de demander à des populations de préserver leur environnement si on les laisse par ailleurs mourir de faim ou vivre dans des conditions déplorables.

vincent, pour la Rédaction.

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En cette période propice aux voeux les défenseurs de la nature ne sont pas les derniers à émettre des souhaits et à espérer voire les choses s'améliorer ou, au moins cesser d'empirer. Reste à savoir si, en pleine tempête financière, la préservation de la biodiversité pèsera bien lourd face à des intérêts économiques qui ont plutôt tendance à se révéler destructeurs. Pour autant, nombreux sont ceux qui se mobilisent pour tenter d'améliorer les choses et des intiatives encourageantes existent, à commencer par celle de la Convention sur la protection des espèces migratrices qui a déclaré 2009 année du gorille.

Egalement appelée Convention de Bonn, celle-ci se réunit chaque année pour tenter de mettre en place des mesures destinées à protéger la faune sauvage. Début décembre, des représentants d'une centaine de pays ont ainsi participé à la neuvième édition de ce rendez-vous et ont pris des mesures pour protéger une trentaine d'espèces telles que le guépard, la baleine bleue, mais aussi les gorilles, une des espèces de primates les plus menacées.

Il faut en effet savoir que sur les quatre espèces de gorilles existantes, trois sont considérées comme étant en danger critique d'extinction. Le seul à tirer quelque peu son épingle de ce jeu de massacre est le gorille des plaines de l'Ouest dont la population est estimée à environ 200 000 individus. Un statut privilégié à mettre en comparaison avec les 5 000 survivants des plaines de l'Est et, surtout, les 700 gorilles de montagne et les 300 de la rivière Cross.


Des chiffres alarmants et une situation qui ne l'est pas moins, les menaces pesant sur ces fabuleux animaux, proches cousins de l'homme, étant nombreuses. Certains, encore bébés, sont capturés pour être revendus comme animaux de compagnie, d'autres meurent sous les effets du terrible virus Ebola ou à cause du commerce de viande de brousse, tandis que les pièges destinées à diverses espèces font des ravages. Ce n'est malheureusement pas tout, la principale menace résidant dans la destruction de leur habitat naturel avec une exploitation forestière intensive, que ce soit pour la production de charbon de bois, l'extraction de minerais ou le développement de la culture sur brulis.


 



Avec tout ça, on peut se demander comment ces animaux pourraient bien être sauvés et il faut bien avouer que c'est loin d'être gagné. Pourtant, cette année du gorille donne quelques motifs d'espoir avec de nombreux chantiers qui devraient être engagés, mais surtout une réelle volonté de venir aussi bien en aide aux humains qu'aux primates, seul moyen de garantir une action efficace. Dans les faits, cela devrait se traduire par le développement des programmes d'écotourisme, la réduction de la chasse commerciale de la viande de brousse, le renforcement de l'aide apportée aux gardes forestiers, mais aussi la mise en oeuvre de programmes visant à améliorer les moyens d'existence et les revenus des populations locales.

Un programme ambitieux, financé en partie par les Nations Unies, et qui pourrait se révéler efficace. Il est en effet impératif de ne jamais oublier de venir en aide tout autant aux populations locales qu'aux animaux en danger pour aboutir à un résultat probant. Il serait en effet assez cynique de demander à des populations de préserver leur environnement si on les laisse par ailleurs mourir de faim ou vivre dans des conditions déplorables.

vincent, pour la Rédaction.