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Rapts et séquestrations, L'ÉTONNANTE NATASCHA A DÉJÀ DES PROJETS

L'Autriche est suspendue aux lèvres de Natascha Kampusch. La jeune fille séquestrée pendant huit ans et demi et retrouvée le 23 août après avoir échappé à son ravisseur tient tout son pays en haleine, et même au-delà. Son nom sonne ici comme celui d'Estelle Mouzin ou de Marion Wagon en France. Peut-être encore davantage puisque sa disparition, le 2 mars 1998, était l'unique cas de disparition d'enfants non élucidée dans ce pays de 8 millions d'habitants. Elle avait 10 ans. Les plus vastes recherches de l'histoire de l'Autriche ont été menées. En l'absence de résultats tangibles, le dossier n'avait jamais été clos. À plusieurs reprises même, aiguillés par de nouveaux indices, les enquêteurs ont creusé, interrogé des suspects. La veille de sa réapparition, ils entamaient de nouvelles fouilles près de Vienne.

Une semaine après, celle qui est devenue une jeune fille est toujours tenue à l'écart dans un endroit gardé secret. Les médias du monde entier attendent les premières paroles de Natascha. Les plus grands psys se demandent comment elle va retrouver une vie normale. Son cas est presque unique au monde. Tous les Autrichiens sont d'ailleurs accros à cette histoire. Selon un sondage réalisé le 29 août et repris par l'Agence de presse autrichienne (APA), ils sont 84,3 % à la suivre au jour le jour. 90 % d'entre eux veulent voir Natascha et plus de la moitié souhaitent en savoir davantage sur sa vie de captive, dans son cachot. « Natascha a conscience de tout cela, assure le chef de la police fédérale. Elle parlera. Mais elle n'a pas dit quand, ni de quelle manière.» Ni si elle acceptera les sommes d'argent les plus folles proposées par certains médias pour avoir l'exclusivité de ses premiers mots. Si elle se livre, elle apportera peut-être des réponses aux questions que tout le monde se pose. Qu'a-t-elle fait pendant ces huit années de captivité, à quoi ressemblaient ses journées? Quelle relation entretenait-elle avec son ravisseur, Wolfgang Priklopil, celui qui l'a « portée à bout de bras tout en la foulant aux pieds», selon ses propres mots rapportés par son psychiatre? A-t-elle tenté de lui échapper avant ce mercredi où elle a profité d'une inattention de sa part pour se réfugier chez une voisine? Ce calvaire a pris fin il y a une semaine et si sa nouvelle vie commence à peine, Natascha a déjà des projets. Cependant personne ne sait de quoi son avenir sera fait, ni quelles relations elle tiendra avec ses parents, séparés depuis qu'elle les a quittés. Tenue à l'écart de ses proches, elle a décidé pour le moment de ne plus voir son père », rapportaient hier les psychiatres. Selon un quotidien autrichien, lors de leur première rencontre, Natascha lui aurait reproché de ne pas avoir versé les 13 millions de schillings (940000 €) que le ravisseur aurait exigés. Ce que Wolfgang Priklopil lui aurait laissé croire.

Sur le kidnappeur, le mystère reste entier depuis son suicide. Les rares témoignages à son sujet n'ont guère permis de mieux cerner la personnalité de ce solitaire. Les fouilles de sa maison ont cessé hier, mais rien n'a filtré sur les éventuels indices que les enquêteurs ont pu réunir.

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L'Autriche est suspendue aux lèvres de Natascha Kampusch. La jeune fille séquestrée pendant huit ans et demi et retrouvée le 23 août après avoir échappé à son ravisseur tient tout son pays en haleine, et même au-delà. Son nom sonne ici comme celui d'Estelle Mouzin ou de Marion Wagon en France. Peut-être encore davantage puisque sa dispa­rition, le 2 mars 1998, était l'unique cas de disparition d'enfants non élucidée dans ce pays de 8 millions d'habitants. Elle avait 10 ans. Les plus vastes recherches de l'histoire de l'Autriche ont été menées. En l'ab­sence de résultats tangibles, le dossier n'avait jamais été clos. À plusieurs reprises même, aiguillés par de nouveaux indices, les enquêteurs ont creusé, interrogé des suspects. La veille de sa réapparition, ils entamaient de nouvelles fouilles près de Vienne.

 

Une semaine après, celle qui est devenue une jeune fille est toujours tenue à l'écart dans un endroit gardé secret. Les médias du monde entier  attendent les premières paroles de Natascha. Les plus grands psys se demandent comment elle va retrouver une vie normale. Son cas est presque unique au monde. Tous les Autrichiens sont d'ailleurs accros  à cette histoire. Selon un sondage réalisé le 29 août et repris par l'Agence de presse autrichienne (APA), ils sont 84,3 % à la suivre au jour le jour.

 90 % d'entre eux veulent voir Natascha et plus de la moitié souhaitent en savoir davantage sur sa vie de captive, dans son cachot.

« Natascha a conscience de tout cela, assure le chef de la police fédérale. Elle parlera. Mais elle n'a pas dit quand, ni de quelle manière.» Ni si elle acceptera les sommes d'argent les plus folles proposées par certains médias pour avoir l'exclusivité de ses premiers mots. Si elle se livre, elle apportera peut-être des réponses aux questions que tout le monde se pose. Qu'a-t-­elle fait pendant ces huit années de captivité, à quoi ressemblaient ses jour­nées? Quelle relation entretenait-elle avec son ravisseur, Wolfgang Priklopil, celui qui l'a « portée à bout de bras tout en la foulant aux  pieds», selon ses propres mots rapportés par son psychiatre? A-t-elle tenté de lui échapper avant ce mercredi où elle a profité d'une inattention de sa  part pour se réfugier chez une voisine?

Ce calvaire a pris fin il y a une semaine et si sa nouvelle vie commence à peine, Natascha a déjà des projets. Cependant personne ne sait de quoi son avenir sera fait, ni quelles relations elle tiendra avec ses parents, séparés depuis qu'elle les a quittés. Tenue à l'écart de ses proches, elle a décidé pour le moment de ne plus voir son père »,  rapportaient hier les psychiatres. Selon un quotidien autrichien, lors de leur  première rencontre, Natascha lui aurait reproché de ne pas avoir versé les 13 millions de schillings (940000 €) que le ravisseur aurait exigés. Ce que Wolfgang Priklopil lui aurait laissé croire.

Sur le kidnappeur, le mystère reste entier depuis son suicide. Les rares témoignages à son sujet n'ont guère permis de mieux cerner la personnalité de ce solitaire. Les fouilles de sa maison ont cessé hier, mais rien n'a filtré sur les éventuels indices que les enquêteurs ont pu réunir.