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Proverbes et expressions Françaises, Bien cacher son jeu

Comme tous les dimanches, j'ai retrouvé mes copains du club de vélo pour notre sortie dominicaine. Aujourd'hui, je n'ai pas dérogé à la règle d'autant que le temps était idéal, pas de vent, qui est l'ennemi numéro 1 des cyclistes et pas de pluie. A 8h45, tout le monde était exacts au rendez-vous et nous nous sommes élancés sur notre parcours habituel, une boucle d'environ 80 kilomètres, qui nous mène jusqu'au bord de l'océan Atlantique, puis revient au point de départ où on aime généralement en découdre avec les plus forts. La première moitié est parcourue à allure moyenne, en guise d'échauffement, puis à mi-chemin, les premières hostilités sont déclenchées sous la forme de quelques attaques, au moment d'aborder les côtes, ce qui fait très mal aux jambes d'autant que chacun met un point d'honneur à passer le sommet en tête. Pierre, un des plus assidus à ce type d'entraînement, n'avait pas l'air en forme aujourd'hui, traînant le plus souvent à l'arrière du peloton. Même en méforme, il n'est jamais facile de le lâcher, et malgré les nombreuses tentatives, il était impossible de le décramponner. Chaque fois que je me retournais, je le voyais en queue de peloton, mais toujours au contact. Au fil des kilomètres, la fatigue aidant, certains commencèrent à lâcher prise et à environs 5 kilomètres de l'arrivée, le groupe ne comptait plus qu'une dizaine de coureurs. Il était évident que tout allait se décider au sprint final.

C'est ce moment que Pierre choisit pour surgir de l'arrière, sans crier gare, et dépasser tout le monde dans un cliquetis de dérailleurs et de chaines. Sacré Pierre, il avait bien caché son jeu, une fois de plus.

Cacher son jeu, signifie ne pas montrer ses intentions, ne pas dévoiler ses plans.

Dans ce genre de sport, ce n'est pas forcément le meilleur qui gagne, mais celui qui cache le mieux son jeu.

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Comme tous les dimanches, j'ai retrouvé mes copains du club de vélo pour notre sortie dominicaine. Aujourd'hui, je n'ai pas dérogé à la règle d'autant que le temps était idéal, pas de vent, qui est l'ennemi numéro 1 des cyclistes et pas de pluie.

A 8h45, tout le monde était exacts au rendez-vous et nous nous sommes élancés sur notre parcours habituel, une boucle d'environ 80 kilomètres, qui nous mène jusqu'au bord de l'océan Atlantique, puis revient au point de départ où on aime généralement en découdre avec les plus forts.

La première moitié est parcourue à allure moyenne, en guise d'échauffement, puis à mi-chemin, les premières hostilités sont déclenchées sous la forme de quelques attaques, au moment d'aborder les côtes, ce qui  fait très mal aux jambes d'autant que chacun met un point d'honneur à passer le sommet en tête.

Pierre, un des plus assidus à ce type d'entraînement, n'avait pas l'air en forme aujourd'hui, traînant le plus souvent à l'arrière du peloton. Même en méforme, il n'est jamais facile de le lâcher, et malgré les nombreuses tentatives, il était impossible de le décramponner. Chaque fois que je me retournais, je le voyais en queue de peloton, mais toujours au contact. Au fil des kilomètres, la fatigue aidant, certains commencèrent à lâcher prise et à environs 5 kilomètres de l'arrivée, le groupe ne comptait plus qu'une dizaine de coureurs.

Il était évident que tout allait se décider au sprint final.

C'est ce moment que Pierre choisit pour surgir de l'arrière, sans crier gare, et dépasser tout le monde dans un cliquetis de dérailleurs et de chaines. Sacré Pierre, il avait bien caché son jeu, une fois de plus.

Cacher son jeu, signifie ne pas montrer ses intentions, ne pas dévoiler ses plans.

Dans ce genre de sport, ce n'est pas forcément le meilleur qui gagne, mais celui qui cache le mieux son jeu.