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Kilimanjaro, 4ème jour, mardi 28 octobre

Longue et dure journée avant d'entreprendre l'ascension sommitale. Réveil très givré. Dur, dur de plier tout le bazar. Nous marcherons six heures aujourd'hui dans un terrain de rocailles. De 3800m on remonte à 4500m puis on redescend à 3950m. On traverse le Barranco pour franchir encore quelques passages rocheux. Pose lunch dans une vallée où le venturi fait rage.

Il faut alors affronter la muraille Barranco, paroi escarpée, de la rigolade semble-t-il pour nos porteurs, un exploit pour nous. On gagne ensuite la vallée du Karanga, dernier point d'eau avant l'assaut final. La dernière montée suit une arête rocheuse, nous avons quasiment contourné la montagne sacrée et nous apercevons maintenant les crêtes du Mawenzi. Le vent est très fort et glacial, un océan de nuages couvre la savane.

La dernière moraine nous mène aux cabanes de tôle de Barufu Hut à 4600m. Sept heures d'une marche où la lente cadence du pas est essentielle. De nombreux groupes sont arrivés. Le froid est de plus en plus intense et le vent souffle en rafales. Derniers préparatifs pour le grand départ de cette nuit. Repas chaud, très vite froid, avalé en hâte, derniers conseils du guide et au lit à 18h.

Lever, trois heures plus tard, autant dire qu'on n'a pas fermé l'œil. La tempête fait rage et le froid est extrême. Barafu signifie « glacial » en swahili.

A la lueur des lampes frontales, les sacs et matelas sont pliés, les tentes le seront par les porteurs qui ne nous accompagnent pas , pour cette dernière virée, qui reste le privilège du guide et de l'aspirant guide.

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Longue et dure journée avant d'entreprendre l'ascension sommitale.

Réveil très givré. Dur, dur de plier tout le bazar. Nous marcherons six heures aujourd'hui dans un terrain de rocailles. De 3800m on remonte à 4500m puis on redescend à 3950m. On traverse le Barranco pour franchir encore quelques passages rocheux. Pose lunch dans une vallée où le venturi fait rage.

Il faut alors affronter la muraille Barranco, paroi escarpée, de la rigolade semble-t-il pour nos porteurs, un exploit pour nous. On gagne ensuite la vallée du Karanga, dernier point d'eau avant l'assaut final. La dernière montée suit une arête rocheuse, nous avons quasiment contourné la montagne sacrée et nous apercevons maintenant les crêtes du Mawenzi. Le vent est très fort et glacial, un océan de nuages couvre la savane.

La dernière moraine nous mène aux cabanes de tôle de Barufu Hut à 4600m. Sept heures d'une marche où la lente cadence du pas est essentielle.

De nombreux groupes sont arrivés. Le froid est de plus en plus intense et le vent souffle en rafales. Derniers préparatifs pour le grand départ de cette nuit. Repas chaud, très vite froid, avalé en hâte, derniers conseils du guide et au lit à 18h.

Lever, trois heures plus tard, autant dire qu'on n'a pas fermé l'œil. La tempête fait rage et le froid est extrême. Barafu signifie « glacial » en swahili.

A la lueur des lampes frontales, les sacs et matelas sont pliés, les tentes le seront par les porteurs qui ne nous accompagnent pas , pour cette dernière virée, qui reste le privilège du guide et de l'aspirant guide.