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FrenchLingQ, #92 Serge & Marianne – American Health Insurance

Marianne : Il y a une chose aussi, comme tu parlais d'assurance, on est venu un peu sur l'armée et tout ça, j'ai vu un reportage…bon malheureusement, il y a eu le 11 septembre, la commémoration du 11 septembre, et j'ai vu un reportage. C'était une personne, c'était un ancien pompier de New-York et c'était sur les assurances-maladies. Alors je ne sais pas exactement comment c'est le système aux Etats-Unis, mais cette personne disait que vu qu'il y a énormément de maladies. Il y a énormément de cancers qui se sont développés. Avec la poussière qu'il y a eu, tous les débris des deux tours, il y a eu beaucoup de pompiers qui ont eu des cancers et différents types de maladies. Ils ont perdus leur emploi donc ils n'ont plus d'assurance-maladies, ils ne sont plus couverts. Ca, je ne sais pas si c'est vrai mais je ne trouve pas vraiment ça normal parce que c'est peut-être le système qui est comme ça mais vu ce qui c'est passé et puis c'est commémoré à chaque fois, les pompiers de New-York, ce sont des héros et on les laisse se débrouiller quand ils ont des problèmes de santé dû à ce qui s'est passé. Ca, je ne comprends pas.

Serge : C'est pour ça qu'Obama veut changer le système. Justement, il veut que chaque Américain ait accès aux soins et pas seulement quand tu es salarié, enfin que tu as un travail parce que actuellement quand tu perds ton emploi, tu perds ta couverture sociale apparemment et bon, ça fait débat chez eux. Ils ont beaucoup de mal à faire passer parce que bon, c'est passer d'un système à un autre tout à fait différent, c'est-à-dire une couverture pour tout le monde, ce qui se rapprocherait du nôtre avec des cotisations des salariés et des patrons, et voilà je pense qu'ils ne sont pas prêts d'admettre encore que notre système est mieux, je ne dis pas qu'il est mieux hein, et de venir à notre système parce qu'ils pensent qu'il n'est pas bon. Et donc moi, je les comprends. Ils hésitent parce qu'ils ne raisonnent pas comme ça pour l'instant. Marianne : Bah, ce qu'il y a c'est qu'ils voient les défauts que notre système a. Serge : Oui, c'est sûr qu'il en a. C'est clair. Il coûte très cher.

Marianne : Oui.

Serge : Apparemment, il coûterait moins cher.

Marianne : moins cher qu'eux. Serge : Que le leur actuellement.

Marianne : Mais le problème, c'est que ça permet de l'assistanat. Serge : Oui, c'est de ça qu'ils ont peur. Marianne : Voilà.

C'est surtout le défaut de notre système à nous parce qu'on a quand même des avantages. Serge : Nous…voilà. L'avantage, c'et que tout le monde est couvert et l'inconvénient, c'est qu'il y a des gens qui sont couverts et alors qui sont…ne cotisent absolument pas et ils sont couverts à 100% alors, que toi salarié ou moi salarié, bon c'est l'armée mais salarié. On est considéré comme salarié, on n'est pas remboursés de toute façon à 100%. Soit on a un certain pourcentage…si on veut être remboursé un peu plus, il faut adhérer à une mutuelle, donc payer une mutuelle privée.

Marianne : De toute façon, maintenant, sans mutuelle… Serge : Voilà. Sans mutuelle, vu les remboursements, tu perds énormément. Le système en France, je trouve, qui n'est pas trop juste c'est qu'effectivement tu as des gens qui sont couverts à 100% et qui à ce moment-là, non seulement ils usent du système mais ils en abusent. Et je ne sais plus à qui j'en parlais, je trouve que chacun devrait au moins cotiser, ne serait-ce que par rapport à ses moyens, mais même si c'est symbolique, mais même ne serait-ce qu' 1 ou 2 euros mais pour faire voir que ce n'est pas gratuit, que ça coute très cher, que ça doit se financer et que c'est un effort de tout le monde. Je ne vois pas pourquoi on paierait les soins totalement à ces personnes. Nous, c'est vraiment l'assistanat. Marianne : Surtout qu'on paye de plus en plus parce que … Serge : Et on est remboursé de moins en moins. Marianne : Voilà parce que c'est quand même retenu sur notre salaire. Serge : Oui.

Marianne : On doit payer une mutuelle. Il y a énormément de médicaments qui ne sont pas remboursés. Il y en a de plus en plus qui ne sont plus remboursés.

Serge : Ou qui sont remboursés beaucoup moins ou pas du tout.

Marianne : Beaucoup moins ou pas du tout donc on paye beaucoup plus et on est remboursé de moins en moins et il y en a…il y a plein de gens qui sont remboursés à 100%, qui profitent du système, comme tu dis, et puis eux ne travaillent pas, ils ne payent rien.

Serge : Et c'est de ça que les Américains ont peur et là, je les comprends. Ils ont raison d'avoir peur parce que c'est ce qui se passe en France et eux, je crois qu'ils ont peur justement que…il y a eu une grosse polémique aux Etats-Unis à ce sujet-là, au sujet des sans-papiers. Donc les Républicains, je crois, disaient que ‘ouais, vous allez même autoriser, enfin donné les soins gratuit pour les illégaux' et bon, les Démocrates ont bien sûr dit ‘non, non, non. Il en est pas question.' Ils ont très peur de ça, les Américains et à juste titre parce que nous, c'est ce qui se passe,hein. Pour l'instant, les sans-papiers, ils peuvent se faire soigner gratuitement. Je ne dis pas qu'ils ont les mêmes soins que nous ou les mêmes prestations… Marianne : Mais il y a des personnes qui viennent ici, qui se font soigner dans les hôpitaux, qui repartent… Serge : Chez eux. Marianne : Dans leur pays et qui ne payent pas.

Serge : Oui.

Marianne : Et les…il n'y a pas d'adresses, il n'y a rien du tout donc heu, comment les hôpitaux peuvent se faire rembourser? Ca, c'est un autre problème. Serge : Voilà parce que nous, on soigne les gens et on les fait payer après. Aux Etats-Unis, les gens payent d'abord et s'ils payent, on les soigne. Mais bon, c'est un petit peu résumé mais en gros, c'est ça. Ce qui fait que c'est différent. C'est pour ça que bon, notre système est mieux mais c'est certainement pas… Marianne : Il a de bons côtés, oui c'est sûr. Serge : Mais ce n'est pas la panacée. Il y a probablement des…il y a des abus de toute façon et il y aurait des choses à modifier mais bon.

Marianne : Mais quand j'ai entendu ça au sujet des pompiers de New-York, là… Serge : En plus, là c'était en service. Je veux, c'était en service de la population. Marianne : Voilà.

Serge : Alors c'était quand même une cause… Marianne : Bah, je ne sais pas mais en tout cas, ici, s'il t'arrive quelque chose et que tu es en service là, tu es couvert donc là-bas….je ne sais pas si c'est vrai enfin, je ne pense pas…je ne vois pas pourquoi il aurait menti donc s'il y a des New-Yorkais qui nous écoutent ou des Américains, comment ça se passe là-bas? Serge : Oui, c'est vrai. Marianne : Mais j'avoue que là, si c'est le cas, j'ai été déçu. Ca me déçoit parce que quand même, vu ce qui s'est passé et dans d'autres cas avec des personnes qui sont en service comme ça, doivent être couverts. On doit les aider. Alors, on dit que ce sont des héros et après on les laisse tomber ? Là, j'avoue que ça m'a déçu. Je ne sais pas exactement leur système donc euh, mais… On ne peut pas tout savoir des…de ce qui se passe ailleurs donc c'est bien d'être informé et si on pouvait avoir des retours sur ce qu'on dit, ce serait pas mal. Et voilà pour ce soir.

Serge : Donc finalement, en partant de rien, on est arrivé finalement à faire un sujet j'espère intéressant. On a parlé de différentes choses.

Marianne : Oui.

N'hésitez pas, donnez nous des sujets. Serge : Qu'on ait quelque chose à critiquer. On a encore beaucoup critiqué ce soir mais, en fait, moi, je pense qu'on critique pour être constructif. C'est le but du jeu. On critique…moi, je ne critique pas personnellement pour casser quelque chose. Je…c'est plus pour être constructif, pour essayer d'améliorer les choses. C'est pour ça que quelque fois, même dans mes critiques, je pense qu'il y a des choses qui ressortent, où je reconnais qui sont pas mal mais pour l‘instant, je trouve qu'il y a plus à critiquer mais dans une situation générale. Ca, c'est parce que les temps deviennent difficile, l'économie et tout ça. Et donc, on n'a la critique plus aisée, c'est vrai. Marianne : Et puis, parce qu'on veut le changement aussi. On veut… Ca, c'est le but de chaque personne, pour soi-même et aussi pour le pays… Serge : On aspire à plus de bien-être, bien sûr. Marianne : Voilà donc … Serge : Ce qui est logique. Marianne : Moi, j'avoue qu'il y a beaucoup de choses que je critique mais c'est que je souhaiterais vraiment que le pays soit autre chose, enfin s'améliore quoi. Mais ça, c'est normal, c'est je pense le but de chacun, que chacun doit avoir, aspirer à plus pour soi-même, pour son propre pays, pour tous le monde. Donc sur ces paroles, Serge.

Serge : Oui? On va se dire au revoir.

Marianne : Je te souhaite une très bonne soirée.

Serge : Merci, toi aussi, bonne soirée.

Marianne : Merci.

Sergé : Et garde ta petite laine parce qu'il fait froid. Marianne : Ah bah, je l'ai enlevé. Serge : Ah, tu l'as enlevé? Marianne : Parler, ça me donne chaud.

Serge : Oui, c'est vrai. En plus moi, je suis dans mon fauteuil. Je suis un petit peu vautré dans mon fauteuil donc il est tout chaud. Là, c'est vrai qu'on a tendance à…là, je suis bien là maintenant. Quand je rentre, il fait un peu frais dans la maison mais là, voilà. On est mieux.

Marianne : Voilà.

Parlez, ça va vous tenir chaud.

Serge : Ca réchauffe. Pourtant, on ne s'est pas agité. Ca a été une discussion calme quand même donc heu.

Marianne : Oui.

Bah, on n'est jamais arrivé à se bagarrer là quand même. Serge : Et heureusement quand même. Il vaut mieux arrêter dans ce cas-là.

Marianne : Oui.

Donc bonne soirée, Serge.

Serge : Ok, allez bonne soirée. A bientôt, Marianne.

Marianne : A bientôt.

Serge : A jeudi prochain probablement.

Marianne : A jeudi prochain, oui.

Serge : Bye.

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Marianne : Il y a une chose aussi, comme tu parlais d'assurance, on est venu un peu sur l'armée et tout ça, j'ai vu un reportage…bon malheureusement, il y a eu le 11 septembre, la commémoration du 11 septembre, et j'ai vu un reportage. C'était une personne, c'était un ancien pompier de New-York et c'était sur les assurances-maladies. Alors je ne sais pas exactement comment c'est le système aux Etats-Unis, mais cette personne disait que vu qu'il y a énormément de maladies. Il y a énormément de cancers qui se sont développés. Avec la poussière qu'il y a eu, tous les débris des deux tours, il y a eu beaucoup de pompiers qui ont eu des cancers et différents types de maladies. Ils ont perdus leur emploi donc ils n'ont plus d'assurance-maladies, ils ne sont plus couverts. Ca, je ne sais pas si c'est vrai mais je ne trouve pas vraiment ça normal parce que c'est peut-être le système qui est comme ça mais  vu ce qui c'est passé et puis c'est commémoré à chaque fois, les pompiers de New-York, ce sont des héros et on les laisse se débrouiller quand ils ont des problèmes de santé dû à ce qui s'est passé. Ca, je ne comprends pas.

Serge : C'est pour ça qu'Obama veut changer le système. Justement, il veut que chaque Américain ait accès aux soins et pas seulement quand tu es salarié, enfin que tu as un travail parce que actuellement quand tu perds ton emploi, tu perds ta couverture sociale apparemment et bon, ça fait débat chez eux. Ils ont beaucoup de mal à faire passer parce que bon, c'est passer d'un système à un autre tout à fait différent, c'est-à-dire une couverture pour tout le monde, ce qui se rapprocherait du nôtre avec des cotisations des salariés et des patrons, et voilà je pense qu'ils ne sont pas prêts d'admettre encore que notre système est mieux, je ne dis pas qu'il est mieux hein, et de venir à notre système parce qu'ils pensent qu'il n'est pas bon. Et donc moi, je les comprends. Ils hésitent parce qu'ils ne raisonnent pas comme ça pour l'instant.

Marianne : Bah, ce qu'il y a c'est qu'ils voient les défauts que notre système a.

Serge : Oui, c'est sûr qu'il en a. C'est clair. Il coûte très cher.

Marianne : Oui.

Serge : Apparemment, il coûterait moins cher.

Marianne : moins cher qu'eux.

Serge : Que le leur actuellement.

Marianne : Mais le problème, c'est que ça permet de l'assistanat.

Serge : Oui, c'est de ça qu'ils ont peur.

Marianne : Voilà. C'est surtout le défaut de notre système à nous parce qu'on a quand même des avantages.

Serge : Nous…voilà. L'avantage, c'et que tout le monde est couvert et l'inconvénient, c'est qu'il y a des gens qui sont couverts et alors qui sont…ne cotisent absolument pas et ils sont couverts à 100% alors, que toi salarié ou moi salarié, bon c'est l'armée mais salarié. On est considéré comme salarié, on n'est pas remboursés de toute façon à 100%. Soit on a un certain pourcentage…si on veut être remboursé un peu plus, il faut adhérer à une  mutuelle, donc payer une mutuelle privée.

Marianne : De toute façon, maintenant, sans mutuelle…

Serge : Voilà. Sans mutuelle, vu les remboursements, tu perds énormément. Le système en France, je trouve, qui n'est pas trop juste c'est qu'effectivement tu as des gens qui sont couverts à 100% et qui à ce moment-là, non seulement ils usent du système mais ils en abusent. Et je ne sais plus à qui j'en parlais, je trouve que chacun devrait au moins cotiser, ne serait-ce que par rapport à ses moyens, mais même si c'est symbolique, mais même ne serait-ce qu' 1 ou 2 euros mais pour faire voir que ce n'est pas gratuit, que ça coute très cher, que ça doit se financer et que c'est un effort de tout le monde. Je ne vois pas pourquoi on paierait les soins totalement à ces personnes. Nous, c'est vraiment l'assistanat.

Marianne : Surtout qu'on paye de plus en plus parce que …

Serge : Et on est remboursé de moins en moins.

Marianne : Voilà parce que c'est quand même retenu sur notre salaire.

Serge : Oui.

Marianne : On doit payer une mutuelle. Il y a énormément de médicaments qui ne sont pas remboursés. Il y en a de plus en plus qui ne sont plus remboursés.

Serge : Ou qui sont remboursés beaucoup moins ou pas du tout.

Marianne : Beaucoup moins ou pas du tout donc on paye beaucoup plus et on est remboursé de moins en moins et il y en a…il y a plein de gens qui sont remboursés à 100%, qui profitent du système, comme tu dis, et puis eux ne travaillent pas, ils ne payent rien.

Serge : Et c'est de ça que les Américains ont peur et  là, je les comprends. Ils ont raison d'avoir peur parce que c'est ce qui se passe en France et eux, je crois qu'ils ont peur justement que…il y a eu une grosse polémique aux Etats-Unis à ce sujet-là, au sujet des sans-papiers. Donc les Républicains, je crois, disaient que ‘ouais, vous allez même autoriser, enfin donné les soins gratuit pour les illégaux' et bon, les Démocrates ont bien sûr dit ‘non, non, non. Il en est pas question.' Ils ont très peur de ça, les Américains et à juste titre parce que nous, c'est ce qui se passe,hein. Pour l'instant, les sans-papiers, ils peuvent se faire soigner gratuitement. Je ne dis pas qu'ils ont les mêmes soins que nous ou les mêmes prestations…

Marianne : Mais il y a des personnes qui viennent ici, qui se font soigner dans les hôpitaux, qui repartent…

Serge : Chez eux.

Marianne : Dans leur pays et qui ne payent pas.

Serge : Oui.

Marianne : Et les…il n'y a pas d'adresses, il n'y a rien du tout donc heu, comment les hôpitaux peuvent se faire rembourser? Ca, c'est un autre problème.

Serge : Voilà parce que nous, on soigne les gens et on les fait payer après. Aux Etats-Unis, les gens payent d'abord et s'ils payent, on les soigne. Mais bon, c'est un petit peu résumé mais en gros, c'est ça.  Ce qui fait que c'est différent. C'est pour ça que bon, notre système est mieux mais c'est certainement pas…

Marianne : Il a de bons côtés, oui c'est sûr.

Serge : Mais ce n'est pas la panacée. Il y a probablement des…il y a des abus de toute façon et il y aurait des choses à modifier mais bon.

Marianne : Mais quand j'ai entendu ça au sujet des pompiers de New-York, là…

Serge : En plus, là c'était en service. Je veux, c'était en service de la population.

Marianne : Voilà.

Serge : Alors c'était quand même une cause…

Marianne : Bah, je ne sais pas mais en tout cas, ici, s'il t'arrive quelque chose et que tu es en service là, tu es couvert donc là-bas….je ne sais pas si c'est vrai enfin, je ne pense pas…je ne vois pas pourquoi il aurait menti donc s'il y a des New-Yorkais qui nous écoutent ou des Américains, comment ça se passe là-bas?

Serge : Oui, c'est vrai.

Marianne : Mais j'avoue que là, si c'est le cas, j'ai été déçu. Ca me déçoit parce que quand même, vu ce qui s'est passé et dans d'autres cas avec des personnes qui sont en service comme ça, doivent être couverts. On doit les aider. Alors, on dit que ce sont des héros et après on les laisse tomber ? Là, j'avoue que ça m'a déçu. Je ne sais pas exactement leur système donc euh, mais… On ne peut pas tout savoir des…de ce qui se passe ailleurs donc c'est bien d'être informé et si on pouvait avoir des retours sur ce qu'on dit, ce serait pas mal. Et voilà pour ce soir.

Serge : Donc finalement, en partant de rien, on est arrivé finalement à faire un sujet j'espère intéressant. On a parlé de différentes choses.

Marianne : Oui. N'hésitez pas, donnez nous des sujets.

Serge : Qu'on ait quelque chose à critiquer. On a encore beaucoup critiqué ce soir mais, en fait, moi, je pense qu'on critique pour être constructif. C'est le but du jeu. On critique…moi, je ne critique pas personnellement pour casser quelque chose. Je…c'est plus pour être constructif, pour essayer d'améliorer les choses. C'est pour ça que quelque fois, même dans mes critiques, je pense qu'il y a des choses qui ressortent, où je reconnais qui sont pas mal mais pour l‘instant, je trouve qu'il y a plus à critiquer mais dans une situation générale. Ca, c'est parce que les temps deviennent difficile, l'économie et tout ça. Et donc, on n'a la critique plus aisée, c'est vrai.

Marianne : Et puis, parce qu'on veut le changement aussi. On veut… Ca, c'est le but de chaque personne, pour soi-même et aussi pour le pays…

Serge : On aspire à plus de bien-être, bien sûr.

Marianne : Voilà donc …

Serge : Ce qui est logique.

Marianne : Moi, j'avoue qu'il y a beaucoup de choses que je critique mais c'est que je souhaiterais vraiment que le pays soit autre chose, enfin s'améliore quoi.  Mais ça, c'est normal, c'est je pense le but de chacun, que chacun doit avoir, aspirer à plus pour soi-même, pour son propre pays, pour tous le monde.  Donc sur ces paroles, Serge.

Serge : Oui? On va se dire au revoir.

Marianne : Je te souhaite une très bonne soirée.

Serge : Merci, toi aussi, bonne soirée.

Marianne : Merci.

Sergé : Et garde ta petite laine parce qu'il fait froid.

Marianne : Ah bah, je l'ai enlevé.

Serge : Ah, tu l'as enlevé?

Marianne : Parler, ça me donne chaud.

Serge : Oui, c'est vrai. En plus moi, je suis dans mon fauteuil. Je suis un petit peu vautré dans mon fauteuil donc il est tout chaud. Là, c'est vrai qu'on a tendance à…là, je suis bien là maintenant. Quand je rentre, il fait un peu frais dans la maison mais là, voilà. On est mieux.

Marianne : Voilà. Parlez, ça va vous tenir chaud.

Serge : Ca réchauffe. Pourtant, on ne s'est pas agité. Ca a été une discussion calme quand même donc heu.

Marianne : Oui. Bah, on n'est jamais arrivé à se bagarrer là quand même.

Serge : Et heureusement quand même. Il vaut mieux arrêter dans ce cas-là.

Marianne : Oui. Donc bonne soirée, Serge.

Serge : Ok, allez bonne soirée. A bientôt, Marianne.

Marianne : A bientôt.

Serge : A jeudi prochain probablement.

Marianne : A jeudi prochain, oui.

Serge : Bye.