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FREQUENCE TERRE, Conférence de Copenhague : leurre ou espoir ? - Publiée le 4-12-2009

L'actualité écologique commentée depuis Bruxelles, capitale de l'Europe. Jusqu'au 18 décembre, il y aura du monde, beaucoup de monde, à la Conférence de Copenhague et, gageons que les politiques se presseront à ce rassemblement planétaire afin de ne pas passer à côté de pareil rendez-vous hautement médiatisé. Gageons, aussi, que la nouvelle Commission européenne composée de 27 membres placés sous la férule de José-Manuel Barroso, va tenter de démontrer que ses commissaires sont de véritables « spécialistes ». Mais, je mets à dessein le terme « spécialistes » entre guillemets.

Effectivement, en analysant la composition de ladite commission, on se rend compte, deux exemples parmi d'autres, que le Slovène Potocnik, commissaire à l'Environnement était auparavant commissaire à la Recherche, et que le Letton Piebalgs, commissaire au Développement était précédemment commissaire à l'Energie. Assurément, un jeu politicien de chaises musicales qui laisse pantois. Ce n'est pas tout. Ainsi, le commissaire à l'Agriculture et au Développement rural est le Roumain Ciolos, ancien conseiller auprès du président de la Roumanie, dont la politique fait dire à notre confrère Sébastien Maillard de « La Croix », je le cite : « Le paradoxe de la Roumanie est ainsi d'être un pays agricole en manque d'agriculteurs entreprenants » ! Alors, pourra-t-on véritablement compter sur la Danoise Connie Hedegaard (photo : Gouvernement danois), commissaire à l'Action climatique et qui préside ce sommet de Copenhague ? « Libération » brosse un tableau contrasté de cette femme. D'un côté, on l'appelle « la guerrière du climat » à cause de son action qui amena le Danemark en tête des pays en lutte contre les changements climatiques, d'un autre côté, on met en doute son pouvoir lors de la Conférence de Copenhague comme le signale en forme de raillerie un diplomate français cité par « Libération » : « Elle est conservatrice et très proche des Américains », dit-il. Alors, malgré les promesses chinoises et américaines, deux grands pays pollueurs de la planète, cette conférence de Copenhague débouchera-t-elle sur un leurre ou un véritable sommet que les générations futures prendront en exemple et référence comme un tournant majeur pour l'environnement ? Il est à espérer que l'Europe et ses commissaires agiront pour cette dernière hypothèse sans langue de bois et sans chaises musicales ! Pierre Guelff.

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L'actualité écologique commentée depuis Bruxelles, capitale de l'Europe.

Jusqu'au 18 décembre, il y aura du monde, beaucoup de monde, à la Conférence de Copenhague et, gageons que les politiques se presseront à ce rassemblement planétaire afin de ne pas passer à côté de pareil rendez-vous hautement médiatisé.
Gageons, aussi, que la nouvelle Commission européenne composée de 27 membres placés sous la férule de José-Manuel Barroso, va tenter de démontrer que ses commissaires sont de véritables « spécialistes ».
Mais, je mets à dessein le terme « spécialistes » entre guillemets.

Effectivement, en analysant la composition de ladite commission, on se rend compte, deux exemples parmi d'autres, que le Slovène Potocnik, commissaire à l'Environnement était auparavant commissaire à la Recherche, et que le Letton Piebalgs, commissaire au Développement était précédemment commissaire à l'Energie. Assurément, un jeu politicien de chaises musicales qui laisse pantois.
Ce n'est pas tout.
Ainsi, le commissaire à l'Agriculture et au Développement rural est le Roumain Ciolos, ancien conseiller auprès du président de la Roumanie, dont la politique fait dire à notre confrère Sébastien Maillard de « La Croix », je le cite : « Le paradoxe de la Roumanie est ainsi d'être un pays agricole en manque d'agriculteurs entreprenants » !
Alors, pourra-t-on véritablement compter sur la Danoise Connie Hedegaard (photo : Gouvernement danois), commissaire à l'Action climatique et qui préside ce sommet de Copenhague ?
« Libération » brosse un tableau contrasté de cette femme.
D'un côté, on l'appelle « la guerrière du climat » à cause de son action qui amena le Danemark en tête des pays en lutte contre les changements climatiques, d'un autre côté, on met en doute son pouvoir lors de la Conférence de Copenhague comme le signale en forme de raillerie un diplomate français cité par « Libération » : « Elle est conservatrice et très proche des Américains », dit-il.

Alors, malgré les promesses chinoises et américaines, deux grands pays pollueurs de la planète, cette conférence de Copenhague débouchera-t-elle sur un leurre ou un véritable sommet que les générations futures prendront en exemple et référence comme un tournant majeur pour l'environnement ?
Il est à espérer que l'Europe et ses commissaires agiront pour cette dernière hypothèse sans langue de bois et sans chaises musicales !

Pierre Guelff.