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Christine et Serge parlent de leur travail et de leurs passions

Christine et Serge parlent de leur travail et de leurs passions

Serge : Bonjour Christine, ça va ?

Christine : Salut Serge ! Oui, ça va, et toi ?

Serge : Oui, oui ça va. Alors, tu es prête à reprendre les cours ?

Christine : Oui, ça ne m'enchante pas beaucoup parce que ça va toucher mon travail et on me demande de remplacer un enseignant qui est momentanément absent, mais momentanément , c'est un mois ou deux et pour un cours d'informatique et donc comme je ne me sens pas très à l'aise, il va falloir assumer ce cours avec j'espère, un cours qu'il a préparé lui, et que je puisse reprendre, et ça va me faire tout d'un coup quatre heures de plus par semaine, ce qui est quand même beaucoup par rapport à l'enseignement que je donne d'habitude… Voilà…. Serge : Oui, et quatre heures avec des préparations de cours en plus à cause de tout ça…

Christine : Oui, d'autant plus que c'est un cours que je ne donne pas habituellement et qui est technique, très technique alors donc… voilà … avec en plus une version que je ne connais pas… une nouvelle… le logiciel avec sa nouvelle version toute fraîche. Serge : Et c'est quoi comme cours ? Christine : C'est un cours d'informatique sur DAO-CAO, c'est-à-dire dessin assisté par ordinateur ou conception assistée par ordinateur… Serge : Oui, j'ai déjà entendu. Christine : … qui consiste à apprendre le métier d'architecte d'intérieur mais avec le dessin informatique, voilà. Serge : C'est des techniques modernes, puisque avant l'informatique, c'était quoi ? C'était les… Christine : Traditionnelles, le té et l'équerre. Bon, ce que j'enseigne toujours parce qu'il faut toujours avoir une notion de base traditionnelle, mais bon ça ne se pratique quasiment plus dans les bureaux actuels, donc on ne peut même pas parler de moderne, on ne peut parler que d'actuel… voilà… Serge : Oui

Christine : Enfin, c'est des soucis un petit peu en perspective encore que il s'agit de mes élèves donc que je commence à connaître puisque ça fait seulement une semaine qu'on a fait la rentrée de classes… mais bon, il va falloir que j'assure ce cours en plus du mien qui est quand même important. Serge : Oui et donc ça fera beaucoup d'heures alors dans la semaine ? Christine : Alors, ça me fera vingt heures. Vingt heures, c'est presque un plein temps pour un enseignant parce qu'il faut compter entre les corrections, les préparations de cours qui sont assez importantes pour un atelier professionnel et… les… les… tout ce qui est tâches administratives liées à l'école, à la marche de l'école, à la vie de l'école, et puis les réunions, les séances … etc… etc… Serge : Oui.

Ah oui çà fera beaucoup d'heures alors ? Plus beaucoup de temps de libre du coup avec ça.

Christine : Ah bien là, je vais renoncer à mon cours d'aquarelle, je vais… je vais essayer d'aménager mon temps autrement… donc j'ai une journée de travail au bureau en tant que professionnel et donc il me restera le lundi toute la journée pour assurer tout le reste. Voilà, mais enfin bon, c'est provisoire puisque apparemment c'est pour deux mois. L'enseignant que je remplace va être opéré d'urgence d'une hernie discale, donc suivant la façon dont se passe l'opération et les suites, il sera apte à réenseigner plus ou moins vite voilà… on ne sait pas. Serge : Et donc tu as toujours une dizaine d'élèves, c'est ça ? En cours ?

Christine : huit.

Serge : Huit.. huit élèves oui.

Christine : C'est un bon chiffre, c'est pas trop. Je dirais même, c'est peu pour la stimulation qu'il peut y avoir dans une classe, l'émulation, mais… C'est bien pour moi parce que ça me donne moins de travail, j'ai plus de disponibilité pour eux. Serge : Mais c'est voulu ce chiffre ou c'est parce qu'ils n'ont pas plus d'élèves que ça cette année ? Christine : Non, c'est parce que notre école offre au moins six à huit formations différentes et le métier de dessinateur d'intérieur, qui sont des gens qui se destinent à l'architecture d'intérieur… c'est un métier difficile donc, les jeunes choisissent plutôt le graphisme, la BD, donc la bande dessinée, le design, la communication visuelle etc… Donc notre profession n'est pas très prisée mais c'est peut-être aussi une question de mode et peut-être qu'elle n'est pas bien… Très très très bien définie, qu'elle parait très technique alors qu'elle est très créative, en réalité. Serge : C'est peut-être une histoire de moyens aussi, parce que ça doit coûter cher, non, ce genre d'école ? Christine : Ah !.. L'école elle-même non, c'est une école publique on pourrait dire. Bon, les élèves payent leurs fournitures mais ne payent pas d'écolage ( en Suisse on dit écolage) donc… à moins qu'ils soient étrangers… mais donc ce sont des écoles quasiment gratuites, donc c'est une formation professionnelle publique. Serge : Donc tu vas… pendant deux mois donc tu fais abstraction un peu de tes loisirs et …

Christine : Bien je vais être un petit peu obligée parce que je vais avoir une grosse préparation donc…. Ben disons qu'on va faire une reprise… Ralentie des activités extérieur de loisirs quoi, voilà… Par obligation… Bon, cela dit, ces heures me sont payées donc c'est un… Serge : Ah oui !

Christine : C'est un salaire supplémentaire, je ne peux pas me plaindre. Serge : Non.

Christine : Me plaindre du manque de temps et de liberté, mais bon, voilà quoi…

Serge : Oui mais pour ton… ce que tu fais à côté, là, tu me disais que… tu exerçais…

Christine : L'aquarelle ? Serge : Non mais…

Christine : Ah, le métier, le métier d'architecte d'intérieur oui ? Serge : Là aussi tu es rémunérée quand même ?

Christine : Bien, faut dire que je travaille tellement peu d'heures dans la semaine. Serge : Ah oui !

Christine : Vu l'importance de l'enseignement, que finalement je donne plutôt un coup de main dans un bureau et puis… la rémunération… elle se fait… on va dire avec un loyer gratuit, une mise à disposition de l'infrastructure gratuite et puis moi je donne des heures gratuitement, voilà c'est un bon échange. Serge : Ah oui, c'est pas du bénévolat mais enfin c'est…. Christine : C'est pas du bénévolat puisque je bénéficie d'une structure… de… éventuellement si j'avais un mandat personnel je pourrais utiliser les artisans qui travaillent dans cette structure, donc dans ce bureau d'architectes d'intérieur, donc c'est du donnant donnant. Serge : Ah oui… et tu m'as… tu m'as dit là, tu… ce week-end, tu n'étais pas disponible parce que tu allais dans les calanques de Marseille ? Christine : Voilà… Un petit week-end de liberté, au bord de la mer, avec des… des ex collègues d'école, donc… ma classe d'il y a trente ans en arrière aux arts décoratifs… donc on se retrouve chaque année et puis… on se fait des petits week-ends entre amis… Voilà… puis là, c'est l'occasion d'aller sur la Côte d'Azur dans une calanque, dans un petit hôtel où on sera quasiment tout seul à cette époque là, et puis… Serge : Ah oui !

Moins de touristes, moins de touristes.

Christine : … sympathique.

Serge : Tu vas pouvoir emmener tes aquarelles là, tout ça non ?

Christine : Non ! Je n'aurai pas le temps ! Un jour et demi… une demie journée pour voyager, une autre demie journée pour revenir et un jour et demi sur place, donc on va plutôt profiter de la mer, du soleil, du restaurant et… repos ! Voilà.

Serge : Au pire, tu vas prendre des photos non ? Parce que tu peux travailler sur photo ?

Christine : Toujours, toujours, j'ai toujours mon appareil numérique… c'est un petit peu ça l'avantage du numérique c'est… c'est pratique… on peut faire beaucoup de photos… mitrailler… et puis trier par la suite, donc je l'ai toujours avec moi quelque soit le moment de la semaine, les circonstances… j'ai toujours quelque chose à photographier et à utiliser par la suite. Serge : Parce que tu travailles sur photo pour les aquarelles ou… tu es obligée, non, il faut, il faut un… un objet fixe je suppose non ? Parce que je vois… tu sais, je vois des fois… bon c'est certainement pas de l'aquarelle qu'ils font, mais je… on voit des fois des peintres qui… au bord des, bien je ne sais pas, d'une rivière… tout ça… bon je me dis que… je ne sais pas ce qu'ils peignent en fait, s'ils peignent ce qu'ils voient passer sur l'eau ou s'ils peignent un paysage derrière parce que… Christine : Non, bien en général, bon quand on peint à l'extérieur, sur place, soit il fait beau et on y est pour quelques heures, donc on a le temps de croquer le… l'atmosphère, le paysage etc… ce qu'on a choisi… soit on peut commencer une aquarelle dehors, la terminer à l'intérieur en prenant l'ambiance, les couleurs, éventuellement une photo qui… nous rappelle après le lieu. Mais bon, ça m'arrive moi, d'aller dehors, de peindre et puis sinon je peins à l'extérieur sur… d'après photos. D'autant que je me suis un peu spécialisée dans les portraits, donc je fais beaucoup… j'ai beaucoup de commandes de portraits par rapport à des photos. Serge : Par rapport à des photos, oui… et c'est… tu aimes bien, tu préfères les portraits ? Non ou ?...

Christine : Ah, j'aime beaucoup, mais bon, je sais que c'est une… un créneau, on va dire passager… que je passerai rapidement à autre chose parce que à un moment donné, j'en aurai marre, ou je ne sais pas… ou peut-être que ça va durer. Bon, j'envisage de faire une exposition dès le début de l'année prochaine en 2009, qui aura pour thème les visages d'enfants de l'Equateur, et je ferai cette expo avec l'association d'une… en association avec une collègue photographe. Serge : Où ça ? En Suisse ou en France ?

Christine : A Genève.

Serge : Ah, à Genève.

Christine : Voilà.

Serge : C'est plus simple, c'est plus facile de faire ça à Genève ? Christine : Non, c'est que, étant donné que je travaille à Genève, j'ai quand même beaucoup de contacts, et puis c'est quand même une ville culturelle active. Et puis la France voisine offre peut-être quelques galeries mais c'est peut-être plus difficile d'y accéder. Donc, c'est vrai que mon lieu de prédilection c'est Genève parce que je connais bien et puis que j'ai pas mal de contacts. Serge : Et tu arrives à vendre des aquarelles facilement ? Pas facilement mais régulièrement on va dire ?

Christine : Oui, relativement régulièrement. Oui j'ai de la chance d'avoir beaucoup d'amis qui m'encouragent en m'achetant parfois une aquarelle et puis de bouche à oreille, j'ai quelques commandes, donc je ne sais, je pourrais dire… sur… à peu près… deux cents aquarelles que j'ai faites depuis quatre ans, j'en ai vendu à peu près quarante… donc ce qui est pas mal pour un début puisque je suis quand même une débutante quelque part. Serge : Mais est-ce que… on peut en vivre de… de cette passion ? Est-ce qu'il y a des gens qui en vivent ? Je ne sais pas des gens qui…

Christine : Les artistes sont pauvres !

Serge : oui

Christine : Non, c'est difficile, c'est difficile parce que l'art c'est quand même quelque part un luxe, c'est pas à la portée de tout le monde. Serge : Oui.

Christine : Des aquarelles se vendent nettement moins cher que des huiles parce que elles ont des dimensions plus réduites, c'est moins côté, prisé, il faut être… il faudrait déjà être connu pour vendre donc. Serge : Oui.

Christine : Comment faire pour être connu, c'est tout un dilemme. Serge : C'est vrai qu'on voit plus de peintres, pas forcément de ce siècle, mais du siècle dernier, qui… qui mouraient tous pauvres ou dans la misère. En fait, ils deviennent célèbres bien souvent après leur mort. Il y a des toiles qui… on voit des toiles qui se vendent à des milliers de dollars… genre… je sais pas… je pense à Picasso par exemple… je pense qu'il y en a plein d'autres. Christine : Voilà, voilà…

Serge : C'est dommage quoi, de commencer à avoir la notoriété quand on est … Christine : Oh, y'en a quelques-uns… Serge : … quand on est mort.

Christine : Il y en a quelques-uns qui arrivent à vendre de leur vivant ! Bon, ben j'espère que mon nom sera aussi célèbre plus tard que Picasso et puis que mes descendants toucheront des royalties… Serge : Oui… des royalties.

Christine : Alors, voilà. Mon pseudonyme c'est Crido… Picasso, Crido… Serge : Ah oui !

Christine : … il n'y a qu'un pas. Serge : Ah oui !

Oui c'est vrai. Christine : Donc soyons optimiste.

Serge : Oui… et la sculpture ?

Christine : Pardon ?

Serge : La sculpture ? Non ?

Ca te…

Christine : Ah non, ça ne m'intéresse pas, non. Serge : Non ?

Christine : Non, non, pas du tout.

Serge : Non, parce que tu avais… tu avais assisté à… tu m'as dit… vous aviez fait une espèce de petite fête, une réunion avec… Christine : Ah oui, mais c'était… Serge : Et il y avait un sculpteur ou enfin…

Christine : Non, non pas du tout !

Serge : Dans la poterie je crois ?

Christine : Un céramiste.

Serge : Un céramiste ! Ah oui, d'accord. Christine : Donc, j'ai seulement essayé le tour du céramiste et puis voilà, c'est tout. Donc c'était ludique, mais loin d'être une révélation. Mais c'était amusant. Serge : Mais en fait, ça t'est venue comment alors, l'aquarelle ? Comme ça, en essayant ?

Christine : Non, un stage. Un stage en Ardèche, et la passion qui s'est déclenchée après ce stage. Et puis en fait, c'était… ça faisait longtemps que j'avais envie de peindre, mais je me disais, j'attends la retraite, j'aurai le temps et puis en fait, l'opportunité s'est présentée beaucoup plus vite. Et en allant à ce stage, ça a déclenché vraiment une passion, voilà… Donc, pour l'instant je continue, je le fait tout aussi régulièrement quoi… je peints régulièrement chaque fois, chaque semaine. Serge : T'as pas, tu n'as pas abandonné l'écriture quand même ? Christine : Non mais, c'est un petit peu au ralenti, parce qu'il est difficile de mener de front plusieurs activités… Donc, c'est vrai que l'écriture… ben voilà, demain je reprends l'atelier d'écriture, puisque je suis un atelier d'écriture, et ça recommence demain soir… voilà… Donc, j'espère que ça va me stimuler pour écrire un petit peu plus. Et puis j'ai un livre en préparation mais… enfin, il est presque terminé, mais le plus dur reste à faire, c'est… le mettre en forme, le terminer vraiment, pour mettre le mot fin… à la fin, trouver un éditeur, donc chercher un éditeur, en trouver un ou alors continuer l'aventure tout seul quoi… c'est-à-dire auto éditer à compte d'auteur, à compte d'éditeur. Voilà… C'est toute une histoire. Serge : Oui…oui en fait, c'est une passion dévorante hein ? Au point de vue temps je parle… ça doit pas te laisser beaucoup de temps à côté, quoi de…

Christine : ben oui, voilà…

Serge : Bien c'est le propre des passions d'ailleurs hein ? C'est de… c'est de… de manger tout le temps de disponible. Christine : C'est se qui fait… c'est ce qui fait le piquant de la vie hein ? Si on n'avait pas de passion… Serge : Oui.

Christine : … on s'ennuierait je pense. Serge : Oui.

Christine : Et puis voilà donc, tant mieux pour moi et… pourvu que çà dure.

Serge : Oui, oui.

Christine : Voilà.

Serge : C'est, c'est bien d'avoir des passions, oui… Ok, ben écoute… Christine : Et toi ?

Serge : Oui bien moi, moi mes passions ont pas changé, tu sais c'est… Christine : Le vélo, le vélo !

Serge : Voilà… enfin je… je…

Christine : Tu pédales.

Serge : … je partage… je partage mon temps entre le vélo et… et…

Christine : Le boulot ?

Serge : … et l'anglais… Oh non, pas le boulot. Le boulot, c'est pas vraiment une passion, c'est un… c'est une façon de gagner ma vie parce que ben… Christine : Il le faut.

Serge : On n'a pas le choix. Il le faut… non, non, ça a été une passion y'a… je dis pas il y a quelques années, mais maintenant, c'est plus une passion… ça fait trop longtemps que je fais ce travail et maintenant c'est une… je suis tombé dans une routine et… c'est vraiment oui pour… pour vivre… et puis voilà. Ca me permet par contre de continuer à faire du vélo, parce que ça coûte cher et puis… d'apprendre l'anglais, ça, ça coûte moins cher parce que… avec Internet c'est… c'est quand même très facile, on a accès à un tas de choses et puis voilà… Si, ça me coûtera cher si je décide de voyager plus tard, pour mettre à profit… comme par exemple en octobre, on a prévu d'aller à Londres avec… avec Fanfan pour… Christine : Ah, bien !

Serge : … pour passer un week-end… oui on va passer un week-end. Bon ben par contre, il faut que je planifie tout ça. C'est pas facile du tout parce que… vu qu'on habite Bordeaux, il faut qu'on y aille en avion, parce que le train ça devient beaucoup trop long. Donc qui dit avion, dit aéroport, qui dit aéroport dit arriver en dehors de la ville de Londres qui est quatre fois plus grande que Paris, en superficie, donc ils ont des aéroports qui sont assez excentrés et… et du coup, il faut prendre un train, et le train est… c'est pas public comme en France, ce sont des sociétés, c'est privé, donc ça coûte bien plus cher… enfin bon voilà, y'a toute une organisation… La livre Sterling est quand même … assez chère comme devise. Christine : Oui.

Serge : Voilà, c'est… c'est pas simple. Christine : Oui mais faut pas se décourager, ça vaut la peine d'aller à Londres ! Serge : Oui, oui, oui mais je ne me décourage pas…

Christine : Surtout connaissant ton niveau en anglais… pas de soucis quoi…

Serge : Ben je pense que je ne perdrais pas, bien que je connais… je… l'accent anglais, je ne le … je ne l'apprécie pas particulièrement. J'ai tellement l'habitude de parler avec des Américains que… j'ai beaucoup plus l'habitude de l'accent américain… et… qu'anglais, mais bon… Christine : Mais c'est une question d'accent, la langue c'est toujours la même hein ? Serge : Ah, il y a quelques différences, y'a quelques différences quand même hein et… Christine : Ben tu pourras en apprécier les…

Serge : Oui, oui, ben absolument.

Christine : … les subtilités.

Serge : Absolument oui, j'essaierai… Christine : Voilà.

Serge : Ok, ben écoute, c'était super de parler de... Christine : oui ben écoute…

Serge : … des passions et puis…

Christine : … et des tiennes.

Serge : Ben j'espère qu'on… trouvera un autre sujet de conversation intéressant la prochaine fois hein… quand on se rappellera ? Christine : D'accord. Serge : Ok bon ben écoute… bisous à tout le monde et puis…

Christine : ouais, toi aussi.

Serge : A très bientôt.

Christine : Oui, allez, bonne nuit. Tchao, tchao…

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Christine et Serge parlent de leur travail et de leurs passions Christine and Serge talk about their work and their passions

Serge  : Bonjour Christine, ça va ?

Christine  : Salut Serge ! Oui, ça va, et toi ?

Serge  : Oui, oui ça va. Alors, tu es prête à reprendre les cours ?

Christine  : Oui, ça ne m'enchante pas beaucoup parce que ça va toucher mon travail et on me demande de remplacer un enseignant qui est momentanément absent, mais momentanément , c'est un mois ou deux et pour un cours d'informatique et donc comme je ne me sens pas très à l'aise, il va falloir assumer ce cours avec j'espère, un cours qu'il a préparé lui, et que je puisse reprendre, et ça va me faire tout d'un coup quatre heures de plus par semaine, ce qui est quand même beaucoup par rapport à l'enseignement que je donne d'habitude… Voilà…. Serge  : Oui, et quatre heures avec des préparations de cours en plus à cause de tout ça…

Christine  : Oui, d'autant plus que c'est un cours que je ne donne pas habituellement et qui est technique, très technique alors donc… voilà … avec en plus une version que je ne connais pas… une nouvelle… le logiciel avec sa nouvelle version toute fraîche. Serge  : Et c'est quoi comme cours ? Christine  : C'est un cours d'informatique sur DAO-CAO, c'est-à-dire dessin assisté par ordinateur ou conception assistée par ordinateur… Serge  : Oui, j'ai déjà entendu. Christine  : … qui consiste à apprendre le métier d'architecte d'intérieur mais avec le dessin informatique, voilà. Serge  : C'est des techniques modernes, puisque avant l'informatique, c'était quoi ? C'était les… Christine  : Traditionnelles, le té et l'équerre. Bon, ce que j'enseigne toujours parce qu'il faut toujours avoir une notion de base traditionnelle, mais bon ça ne se pratique quasiment plus dans les bureaux actuels, donc on ne peut même pas parler de moderne, on ne peut parler que d'actuel… voilà… Serge  : Oui

Christine  : Enfin, c'est des soucis un petit peu en perspective encore que il s'agit de mes élèves donc que je commence à connaître puisque ça fait seulement une semaine qu'on a fait la rentrée de classes… mais bon, il va falloir que j'assure ce cours en plus du mien qui est quand même important. Serge  : Oui et donc ça fera beaucoup d'heures alors dans la semaine ? Christine  : Alors, ça me fera vingt heures. Vingt heures, c'est presque un plein temps pour un enseignant parce qu'il faut compter entre les corrections, les préparations de cours qui sont assez importantes pour un atelier professionnel et… les… les… tout ce qui est tâches administratives liées à l'école, à la marche de l'école, à la vie de l'école, et puis les réunions, les séances … etc… etc… Serge  : Oui.

Ah oui çà fera beaucoup d'heures alors ? Plus beaucoup de temps de libre du coup avec ça.

Christine  : Ah bien là, je vais renoncer à mon cours d'aquarelle, je vais… je vais essayer d'aménager mon temps autrement… donc j'ai une journée de travail au bureau en tant que professionnel et donc il me restera le lundi toute la journée pour assurer tout le reste. Voilà, mais enfin bon, c'est provisoire puisque apparemment c'est pour deux mois. L'enseignant que je remplace va être opéré d'urgence d'une hernie discale, donc suivant la façon dont se passe l'opération et les suites, il sera apte à réenseigner plus ou moins vite voilà… on ne sait pas. Serge  : Et donc tu as toujours une dizaine d'élèves, c'est ça ? En cours ?

Christine  : huit.

Serge  : Huit.. huit élèves oui.

Christine  : C'est un bon chiffre, c'est pas trop. Je dirais même, c'est peu pour la stimulation qu'il peut y avoir dans une classe, l'émulation, mais… C'est bien pour moi parce que ça me donne moins de travail, j'ai plus de disponibilité pour eux. Serge  : Mais c'est voulu ce chiffre ou c'est parce qu'ils n'ont pas plus d'élèves que ça cette année ? Christine  : Non, c'est parce que notre école offre au moins six à huit formations différentes et le métier de dessinateur d'intérieur, qui sont des gens qui se destinent à l'architecture d'intérieur… c'est un métier difficile donc, les jeunes choisissent plutôt le graphisme, la BD, donc la bande dessinée, le design, la communication visuelle etc… Donc notre profession n'est pas très prisée mais c'est peut-être aussi une question de mode et peut-être qu'elle n'est pas bien… Très très très bien définie, qu'elle parait très technique alors qu'elle est très créative, en réalité. Serge  : C'est peut-être une histoire de moyens aussi, parce que ça doit coûter cher, non, ce genre d'école ? Christine  : Ah !.. L'école elle-même non, c'est une école publique on pourrait dire. Bon, les élèves payent leurs fournitures mais ne payent pas d'écolage ( en Suisse on dit écolage) donc… à moins qu'ils soient étrangers… mais donc ce sont des écoles quasiment gratuites, donc c'est une formation professionnelle publique. Serge  : Donc tu vas… pendant deux mois donc tu fais abstraction un peu de tes loisirs et …

Christine  : Bien je vais être un petit peu obligée parce que je vais avoir une grosse préparation donc…. Ben disons qu'on va faire une reprise… Ralentie des activités extérieur de loisirs quoi, voilà… Par obligation… Bon, cela dit, ces heures me sont payées donc c'est un… Serge  : Ah oui !

Christine  : C'est un salaire supplémentaire, je ne peux pas me plaindre. Serge  : Non.

Christine  : Me plaindre du manque de temps et de liberté, mais bon, voilà quoi…

Serge  : Oui mais pour ton… ce que tu fais à côté, là, tu me disais que… tu exerçais…

Christine  : L'aquarelle ? Serge  : Non mais…

Christine  : Ah, le métier, le métier d'architecte d'intérieur oui ? Serge  : Là aussi tu es rémunérée quand même ?

Christine  : Bien, faut dire que je travaille tellement peu d'heures dans la semaine. Serge  : Ah oui !

Christine  : Vu l'importance de l'enseignement, que finalement je donne plutôt un coup de main dans un bureau et puis… la rémunération… elle se fait… on va dire avec un loyer gratuit, une mise à disposition de l'infrastructure gratuite et puis moi je donne des heures gratuitement, voilà c'est un bon échange. Serge  : Ah oui, c'est pas du bénévolat mais enfin c'est…. Christine  : C'est pas du bénévolat puisque je bénéficie d'une structure… de… éventuellement si j'avais un mandat personnel je pourrais utiliser les artisans qui travaillent dans cette structure, donc dans ce bureau d'architectes d'intérieur, donc c'est du donnant donnant. Serge  : Ah oui… et tu m'as… tu m'as dit là, tu… ce week-end, tu n'étais pas disponible parce que tu allais dans les calanques de Marseille ? Christine  : Voilà… Un petit week-end de liberté, au bord de la mer, avec des… des ex collègues d'école, donc… ma classe d'il y a trente ans en arrière aux arts décoratifs… donc on se retrouve chaque année et puis… on se fait des petits week-ends entre amis… Voilà… puis là, c'est l'occasion d'aller sur la Côte d'Azur dans une calanque, dans un petit hôtel où on sera quasiment tout seul à cette époque là, et puis… Serge  : Ah oui !

Moins de touristes, moins de touristes.

Christine  : … sympathique.

Serge  : Tu vas pouvoir emmener tes aquarelles là, tout ça non ?

Christine  : Non ! Je n'aurai pas le temps ! Un jour et demi… une demie journée pour voyager, une autre demie journée pour revenir et un jour et demi sur place, donc on va plutôt profiter de la mer, du soleil, du restaurant et… repos ! Voilà.

Serge  : Au pire, tu vas prendre des photos non ? Parce que tu peux travailler sur photo ?

Christine  : Toujours, toujours, j'ai toujours mon appareil numérique… c'est un petit peu ça l'avantage du numérique c'est… c'est pratique… on peut faire beaucoup de photos… mitrailler… et puis trier par la suite, donc je l'ai toujours avec moi quelque soit le moment de la semaine, les circonstances… j'ai toujours quelque chose à photographier et à utiliser par la suite. Serge  : Parce que tu travailles sur photo pour les aquarelles ou… tu es obligée, non, il faut, il faut un… un objet fixe je suppose non ? Parce que je vois… tu sais, je vois des fois… bon c'est certainement pas de l'aquarelle qu'ils font, mais je… on voit des fois des peintres qui… au bord des, bien je ne sais pas, d'une rivière… tout ça… bon je me dis que… je ne sais pas ce qu'ils peignent en fait, s'ils peignent ce qu'ils voient passer sur l'eau ou s'ils peignent un paysage derrière parce que… Christine  : Non, bien en général, bon quand on peint à l'extérieur, sur place, soit il fait beau et on y est pour quelques heures, donc on a le temps de croquer le…  l'atmosphère, le paysage etc… ce qu'on a choisi… soit on peut commencer une aquarelle dehors, la terminer à l'intérieur en prenant l'ambiance, les couleurs, éventuellement une photo qui… nous rappelle après le lieu. Mais bon, ça m'arrive moi, d'aller dehors, de peindre et puis sinon je peins à l'extérieur sur… d'après photos. D'autant que je me suis un peu spécialisée dans les portraits, donc je fais beaucoup… j'ai beaucoup de commandes de portraits par rapport à des photos. Serge  : Par rapport à des photos, oui… et c'est… tu aimes bien, tu préfères les portraits ? Non ou ?...

Christine  : Ah, j'aime beaucoup, mais bon, je sais que c'est une… un créneau, on va dire passager… que je passerai rapidement à autre chose parce que à un moment donné, j'en aurai marre, ou je ne sais pas… ou peut-être que ça va durer. Bon, j'envisage de faire une exposition dès le début de l'année prochaine en 2009, qui aura pour thème les visages d'enfants de l'Equateur, et je ferai cette expo avec l'association d'une… en association avec une collègue photographe. Serge  : Où ça ? En Suisse ou en France ?

Christine  : A Genève.

Serge  : Ah, à Genève.

Christine  : Voilà.

Serge  : C'est plus simple, c'est plus facile de faire ça à Genève ? Christine  : Non, c'est que, étant donné que je travaille à Genève, j'ai quand même beaucoup de contacts, et puis c'est quand même une ville culturelle active. Et puis la France voisine offre peut-être quelques galeries mais c'est peut-être plus difficile d'y accéder. Donc, c'est vrai que mon lieu de prédilection c'est Genève parce que je connais bien et puis que j'ai pas mal de contacts. Serge  : Et tu arrives à vendre des aquarelles facilement ? Pas facilement mais régulièrement on va dire ?

Christine  : Oui, relativement régulièrement. Oui j'ai de la chance d'avoir beaucoup d'amis qui m'encouragent en m'achetant parfois une aquarelle et puis de bouche à oreille, j'ai quelques commandes, donc je ne sais, je pourrais dire… sur… à peu près… deux cents aquarelles que j'ai faites depuis quatre ans, j'en ai vendu à peu près quarante… donc ce qui est pas mal pour un début puisque je suis quand même une débutante quelque part. Serge  : Mais est-ce que… on peut en vivre de… de cette passion ? Est-ce qu'il y a des gens qui en vivent ? Je ne sais pas des gens qui…

Christine  : Les artistes sont pauvres !

Serge  : oui

Christine  : Non, c'est difficile, c'est difficile parce que l'art c'est quand même quelque part un luxe, c'est pas à la portée de tout le monde. Serge  : Oui.

Christine  : Des aquarelles se vendent nettement moins cher que des huiles parce que elles ont des dimensions plus réduites, c'est moins côté, prisé, il faut être… il faudrait déjà être connu pour vendre donc. Serge  : Oui.

Christine  : Comment faire pour être connu, c'est tout un dilemme. Serge  : C'est vrai qu'on voit plus de peintres, pas forcément de ce siècle, mais du siècle dernier, qui… qui mouraient tous pauvres ou dans la misère. En fait, ils deviennent célèbres bien souvent après leur mort. Il y a des toiles qui… on voit des toiles qui se vendent à des milliers de dollars… genre… je sais pas… je pense à Picasso par exemple… je pense qu'il y en a plein d'autres. Christine  : Voilà, voilà…

Serge  : C'est dommage quoi, de commencer à avoir la notoriété quand on est … Christine  : Oh, y'en a quelques-uns… Serge  : … quand on est mort.

Christine  : Il y en a quelques-uns qui arrivent à vendre de leur vivant ! Bon, ben j'espère que mon nom sera aussi célèbre plus tard que Picasso et puis que mes descendants toucheront des royalties… Serge  : Oui… des royalties.

Christine  : Alors, voilà. Mon pseudonyme c'est Crido… Picasso, Crido… Serge  : Ah oui !

Christine  : … il n'y a qu'un pas. Serge  : Ah oui !

Oui c'est vrai. Christine  : Donc soyons optimiste.

Serge  : Oui… et la sculpture ?

Christine  : Pardon ?

Serge  : La sculpture ? Non ?

Ca te…

Christine  : Ah non, ça ne m'intéresse pas, non. Serge  : Non ?

Christine  : Non, non, pas du tout.

Serge  : Non, parce que tu avais… tu avais assisté à… tu m'as dit… vous aviez fait une espèce de petite fête, une réunion avec… Christine  : Ah oui, mais c'était… Serge  : Et il y avait un sculpteur ou enfin…

Christine  : Non, non pas du tout !

Serge  : Dans la poterie je crois ?

Christine  : Un céramiste.

Serge  : Un céramiste ! Ah oui, d'accord. Christine  : Donc, j'ai seulement essayé le tour du céramiste et puis voilà, c'est tout. Donc c'était ludique, mais loin d'être une révélation. Mais c'était amusant. Serge  : Mais en fait, ça t'est venue comment alors, l'aquarelle ? Comme ça, en essayant ?

Christine  : Non, un stage. Un stage en Ardèche, et la passion qui s'est déclenchée après ce stage. Et puis en fait, c'était… ça faisait longtemps que j'avais envie de peindre, mais je me disais, j'attends la retraite, j'aurai le temps et puis en fait, l'opportunité s'est  présentée beaucoup plus vite. Et en allant à ce stage, ça a déclenché vraiment une passion, voilà… Donc, pour l'instant je continue, je le fait tout aussi régulièrement quoi… je peints régulièrement chaque fois, chaque semaine. Serge  : T'as pas, tu n'as pas abandonné l'écriture quand même ? Christine  : Non mais, c'est un petit peu au ralenti, parce qu'il est difficile de mener de front plusieurs activités… Donc, c'est vrai que l'écriture… ben voilà, demain je reprends l'atelier d'écriture, puisque je suis un atelier d'écriture, et ça recommence demain soir… voilà… Donc, j'espère que ça va me stimuler pour écrire un petit peu plus. Et puis j'ai un livre en préparation mais… enfin, il est presque terminé, mais le plus dur reste à faire, c'est… le mettre en forme, le terminer vraiment, pour mettre le mot fin… à la fin, trouver un éditeur, donc chercher un éditeur, en trouver un ou alors continuer l'aventure tout seul quoi… c'est-à-dire auto éditer à compte d'auteur, à compte d'éditeur. Voilà… C'est toute une histoire. Serge  : Oui…oui en fait, c'est une passion dévorante hein ? Au point de vue temps je parle… ça doit pas te laisser beaucoup de temps à côté, quoi de…

Christine  : ben oui, voilà…

Serge  : Bien c'est le propre des passions d'ailleurs hein ? C'est de… c'est de… de manger tout le temps de disponible. Christine  : C'est se qui fait… c'est ce qui fait le piquant de la vie hein ? Si on n'avait pas de passion… Serge  : Oui.

Christine  : … on s'ennuierait je pense. Serge  : Oui.

Christine  : Et puis voilà donc, tant mieux pour moi et… pourvu que çà dure.

Serge  : Oui, oui.

Christine  : Voilà.

Serge  : C'est, c'est bien d'avoir des passions, oui… Ok, ben écoute… Christine  : Et toi ?

Serge  : Oui bien moi, moi mes passions ont pas changé, tu sais c'est… Christine  : Le vélo, le vélo !

Serge  : Voilà… enfin je… je…

Christine  : Tu pédales.

Serge  : … je partage… je partage mon temps entre le vélo et… et…

Christine  : Le boulot ?

Serge  : … et l'anglais… Oh non, pas le boulot. Le boulot, c'est pas vraiment une passion, c'est un… c'est une façon de gagner ma vie parce que ben… Christine  : Il le faut.

Serge  : On n'a pas le choix. Il le faut… non, non, ça a été une passion y'a… je dis pas il y a quelques années, mais maintenant, c'est plus une passion… ça fait trop longtemps que je fais ce travail et maintenant c'est une… je suis tombé dans une routine et… c'est vraiment oui pour… pour vivre… et puis voilà. Ca me permet par contre de continuer à faire du vélo, parce que ça coûte cher et puis… d'apprendre l'anglais, ça, ça coûte moins cher parce que… avec Internet c'est… c'est quand même très facile, on a accès à un tas de choses et puis voilà… Si, ça me coûtera cher si je décide de voyager plus tard, pour mettre à profit… comme par exemple en octobre, on a prévu d'aller à Londres avec… avec Fanfan pour… Christine  : Ah, bien !

Serge  : … pour passer un week-end… oui on va passer un week-end. Bon ben par contre, il faut que je planifie tout ça. C'est pas facile du tout parce que… vu qu'on habite Bordeaux, il faut qu'on y aille en avion, parce que le train ça devient beaucoup trop long. Donc qui dit avion, dit aéroport, qui dit aéroport dit arriver en dehors de la ville de Londres qui est quatre fois plus grande que Paris, en superficie, donc ils ont des aéroports qui sont assez excentrés et… et du coup, il faut prendre un train, et le train est… c'est pas public comme en France, ce sont des sociétés, c'est privé, donc ça coûte bien plus cher… enfin bon voilà, y'a toute une organisation… La livre Sterling est quand même … assez chère comme devise. Christine  : Oui.

Serge  : Voilà, c'est… c'est pas simple. Christine  : Oui mais faut pas se décourager, ça vaut la peine d'aller à Londres ! Serge  : Oui, oui, oui mais je ne me décourage pas…

Christine  : Surtout connaissant ton niveau en anglais… pas de soucis quoi…

Serge  : Ben je pense que je ne perdrais pas, bien que je connais… je… l'accent anglais, je ne le … je ne l'apprécie pas particulièrement. J'ai tellement l'habitude de parler avec des Américains que… j'ai beaucoup plus l'habitude de l'accent américain… et… qu'anglais, mais bon… Christine  : Mais c'est une question d'accent, la langue c'est toujours la même hein ? Serge  : Ah, il y a quelques différences, y'a quelques différences quand même  hein et… Christine  : Ben tu pourras en apprécier les…

Serge  : Oui, oui, ben absolument.

Christine  : … les subtilités.

Serge  : Absolument oui, j'essaierai… Christine  : Voilà.

Serge  : Ok, ben écoute, c'était super de parler de... Christine  : oui ben écoute…

Serge  : … des passions et puis…

Christine  : … et des tiennes.

Serge  : Ben j'espère qu'on… trouvera un autre sujet de conversation intéressant la prochaine fois hein… quand on se rappellera ? Christine  : D'accord. Serge  : Ok bon ben écoute… bisous à tout le monde et puis…

Christine  : ouais, toi aussi.

Serge  : A très bientôt.

Christine  : Oui, allez, bonne nuit. Tchao, tchao…