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Carnet de voyages, Carnet de voyage - 21

Jeudi 16 mars, Le Marion appareille demain, il faut donc absolument terminer la philatélie et le courrier aujourd'hui. Nous avons organisé une fête en l'honneur des partants, comme la tradition le veut. Vendredi 17 mars, Toute la base s'est affairée pour les préparatifs du départ. Une ambiance pesante régnait tout au long de la journée jusqu'au moment où les premiers partants embarquèrent sur la barge qui les ramena au bateau. L'émotion était à son comble lorsqu'elle effectua la dernière rotation. Vers 22 heures, le bateau appareilla et nous sommes descendus jusqu'au bord de la falaise qui surplombe la baie pour suivre les lumières du bateau jusqu'à ce qu'il s'évanouisse dans la nuit noire. Nous sommes restés en contact radio encore longtemps, chacun y allant de son petit mot pour ceux qui nous quittaient le cœur gros.

Samedi 18 mars, Il fait un temps superbe ce matin et beaucoup en profitent pour partir en randonnée et laisser la base déjà bien vide depuis le départ de nos camarades. Erick fait partie des randonneurs et je me retrouve seul à la station pour quelques jours.

Le soir nous avons organisé un gigantesque barbecue autour d'un feu de bois pour profiter pleinement de la douceur des températures. Dimanche 19 mars, Malgré quelques épisodes nuageux, la journée a été belle. L'occasion était trop belle pour ne pas descendre jusqu'à la plage et prendre quelques photos. Bien que je sois maintenant familiarisé avec le temps très changeant de Crozet, j'ai quand même été surpris par la pluie. En moins de 2 heures, le soleil et la douceur ont fait place au vent, à la pluie et au froid, et je suis rentré trempé et transi.

Lundi 20 mars, Cette semaine de travail a commencé sous la pluie, un vrai temps automnal – remarquez, çà tombe bien puisqu'aujourd'hui c'est le premier jour de l'automne. Depuis que le bateau est parti, la vie sur la base est beaucoup plus calme. C'est le silence radio, il n'y a plus de courrier à traiter et les fax se font rares. Le temps est devenu très capricieux. Cet après-midi, nous avons essuyé de nombreuses giboulées de pluie, de grêle et de neige. Ce temps ne donne pas envie de sortir et nous apprécions la chaleur de la station radio.

Mardi 21 mars, C'est encore la pluie qui nous a accueilli ce matin au réveil. Un vent froid venant directement de l'Antarctique a fait chuter la température. En revanche, les nuages se sont dissipés et ont laissé la place à un soleil généreux. Cependant, je me demande quel temps les randonneurs rencontrent car de gros nuages noirs s'ammoncèlent sur les contreforts ouest de l'île, principal lieu de randonnée vu que la base est située sur la côte est. Mercredi 22 mars, Par cette journée ensoleillée, entre les gens partis en randonnée et ceux qui ont passé leur temps sur la plage, je n'ai pas vu grand monde à la station. A midi, nous n'étions que 12 à table, ce qui est assez rare, mais cela va bientôt changer avec le retour des premiers randonneurs. D'autres prendront bientôt le relais et ce sera d'ailleurs mon tour de partir demain pour 5 jours pendant lesquels nous ferons le tour complet de l'île. Jeudi 23 mars, Malgré le temps pluvieux, Servanne, Cyril et moi nous lançons sur le chemin de notre première étape : « La Pérouse », le coin le plus beau et le plus sauvage selon les dires des anciens. Après 4 heures de marche, nous arrivons sous le soleil, fatigués mais heureux ! « La Pérouse » ne failli pas à sa réputation, c'est réellement un endroit magnifique, mais c'est surtout le côté sauvage de ce site qui m'impressionne. L'arbec est le plus exigu de tous ceux disséminés sur l'île – ils sont au nombre de quatre – mais on s'y fera. Ici, pas d'électricité car pas de groupe électrogène. Seule la radio, pour des raisons de sécurité, utilise le peu de courant que fournit un minuscule panneau solaire. Une bouteille de gaz alimente un petit réchaud qui nous permet de cuisiner un tant soit peu. Cuisiner est d'ailleurs un bien grand mot puisqu'on se contente de réchauffer des plats tout prêts que nous avons à disposition dans des containeurs hermétiques qui les protègent des hôtes indésirables, tels les rats qui pullulent ici. Une lampe alimentée par une petite bonbonne de gaz distille une lumière blafarde mais suffisante pour éclairer notre minuscule arbec. Lorsque les lits sont dépliés, il est impossible de sortir autrement qu'en enjambant celui qui est le plus près de la porte. Nous ne nous plaignons pas de ces conditions de vie spartiates car à notre prochaine destination, nous logerons sous la tente.

Nous nous contentons d'un petit tour sur la plage car demain c'est une étape très dure qui nous attend.

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Jeudi 16 mars,

Le Marion appareille demain, il faut donc absolument terminer la philatélie et le courrier aujourd'hui.

Nous avons organisé une fête en l'honneur des partants, comme la tradition le veut.

 

Vendredi  17 mars,

Toute la base s'est affairée pour les préparatifs du départ. Une ambiance pesante régnait tout au long de la journée jusqu'au moment où les premiers partants embarquèrent sur la barge qui les ramena au bateau. L'émotion était à son comble lorsqu'elle effectua la dernière rotation. Vers 22 heures, le bateau appareilla et nous sommes descendus jusqu'au bord de la falaise qui surplombe la baie pour suivre les lumières du bateau jusqu'à ce qu'il s'évanouisse dans la nuit noire. Nous sommes restés en contact radio encore longtemps, chacun y allant de son petit mot pour ceux qui nous quittaient le cœur gros.

 

Samedi  18 mars,

Il fait un temps superbe ce matin et beaucoup en profitent pour partir en randonnée et laisser la base déjà bien vide depuis le départ de nos camarades.

Erick fait partie des randonneurs et je me retrouve seul à la station pour quelques jours.

Le soir nous avons organisé un gigantesque barbecue autour d'un feu de bois pour profiter pleinement de la douceur des températures.

 

Dimanche  19 mars,

Malgré quelques épisodes nuageux, la journée a été belle. L'occasion était trop belle pour ne pas descendre jusqu'à la plage et prendre quelques photos.

Bien que je sois maintenant familiarisé avec le temps très changeant de Crozet, j'ai quand même été surpris par la pluie. En moins de 2 heures, le soleil et la douceur ont fait place au vent, à la pluie et au froid, et je suis rentré trempé et transi.

 

Lundi  20 mars,

Cette semaine de travail a commencé sous la pluie, un vrai temps automnal – remarquez, çà tombe bien puisqu'aujourd'hui c'est le premier jour de l'automne.

Depuis que le bateau est parti, la vie sur la base est beaucoup plus calme. C'est le silence radio, il n'y a plus de courrier à traiter et les fax se font rares.

Le temps est devenu très capricieux. Cet après-midi, nous avons essuyé de nombreuses giboulées de pluie, de grêle et de neige. Ce temps ne donne pas envie de sortir et nous apprécions la chaleur de la station radio.

 

Mardi  21 mars,

C'est encore la pluie qui nous a accueilli ce matin au réveil. Un vent froid venant directement de l'Antarctique a fait chuter la température. En revanche, les nuages se sont dissipés et ont laissé la place à un soleil généreux. Cependant, je me demande quel temps les randonneurs rencontrent car de gros nuages noirs s'ammoncèlent sur les contreforts ouest de l'île, principal lieu de randonnée vu que la base est située sur la côte est.

 

Mercredi  22 mars,

Par cette journée ensoleillée, entre les gens partis en randonnée et ceux qui ont passé leur temps sur la plage, je n'ai pas vu grand monde à la station.

A midi, nous n'étions que 12 à table, ce qui est assez rare, mais cela va bientôt changer avec le retour des premiers randonneurs. D'autres prendront bientôt le relais et ce sera d'ailleurs mon tour de partir demain pour 5 jours pendant lesquels nous ferons le tour complet de l'île.

 

Jeudi  23 mars,

Malgré le temps pluvieux, Servanne, Cyril et moi nous lançons sur le chemin de notre première étape : « La Pérouse », le coin le plus beau et le plus sauvage selon les dires des anciens.

Après 4 heures de marche, nous arrivons sous le soleil, fatigués mais heureux ! « La Pérouse » ne failli pas à sa réputation, c'est réellement un endroit magnifique, mais c'est surtout le côté sauvage de ce site qui m'impressionne. L'arbec est le plus exigu de tous ceux disséminés sur l'île – ils sont au nombre de quatre – mais on s'y fera. Ici, pas d'électricité car pas de groupe électrogène. Seule la radio, pour des raisons de sécurité, utilise le peu de courant que fournit un minuscule panneau solaire. Une bouteille de gaz alimente un petit réchaud qui nous permet de cuisiner un tant soit peu. Cuisiner est d'ailleurs un bien grand mot puisqu'on se contente de réchauffer des plats tout prêts que nous avons à disposition dans des containeurs hermétiques qui les protègent des hôtes indésirables, tels les rats qui pullulent ici. Une lampe alimentée par une petite bonbonne de gaz distille une lumière blafarde mais suffisante pour éclairer notre minuscule arbec. Lorsque les lits sont dépliés, il est impossible de sortir autrement qu'en enjambant celui qui est le plus près de la porte. Nous ne nous plaignons pas de ces conditions de vie spartiates car à notre prochaine destination, nous logerons sous la tente.

Nous nous contentons d'un petit tour sur la plage car demain c'est une étape très dure qui nous attend.