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Mon voyage en Argentine, Le trajet Paris-Buenos Aires

Jeudi 23 avril 2009: Paris-Orly - 19h50. Je passe le booking et le check-point. Mon angoisse qu'on me refuse l'embarquement disparaît. D'où venait cette angoisse? Je ne sais pas. Là, je suis dans la salle d'embarquement et c'est parti pour un premier vol Paris-Madrid. A peine l'avion envolé, je pique un somme. Une heure plus tard, je me réveille, nous survolons Bordeaux, ma ville natale du sud-ouest de la France. Je reconnais la Garonne et la Dordogne qui se jettent dans l'estuaire de la Gironde. Quelques minutes plus tard, j'aperçois les différents lacs de la côte atlantique et le bassin d'Arcachon. Moments nostalgiques. Et dire que j'ai failli rentrer voir mes parents cette semaine-ci, mais me voilà envolée pour des horizons plus lointains. Le vol n'a duré que 1h40, me voilà à Madrid pour 3 heures d'attente, c'est long. Mon prochain avion décolle à minuit, l'aéroport est presque désert, des boutiques duty-free sont restées ouvertes. Aux alentours de minuit, j'entends l'annonce pour l'embarquement, et c'est parti pour 13h00 de vol. Dans 13 heures, je serai à Buenos Aires, en Argentine, c'est à peine croyable ! Dans l'avion, j'ai de la chance, il n'y a personne à côté de moi. En fait, une dame c'était d'abord assise à côté de moi puis est allée rejoindre un siège libre un peu plus loin. Du coup, je peux presque m'allonger sur les deux sièges...alors j'arrive facilement à m'endormir... Je me réveille, onze heures de vol se sont écoulées, il n'en reste que deux. Il me semble que le monsieur derrière moi et son petit garçon sont Français, pourtant le papa commence à parler espagnol à son enfant, je ne comprends pas. Comme je commençais à trouver le temps long et que j'avais besoin de quelques renseignements sur Buenos Aires, j'engage la conversation, et nous passons les deux dernières heures à discuter. Il n'était pas Français mais Argentin. Tout s'explique. Ceci dit, il vit en France depuis longtemps. Nous atterrissons, je passe la douane, j'ai le droit à un cachet sur mon passeport puis je récupère facilement mes bagages. Il est 11heures (heure locale). Je sors, Rodrigo, l'ami que je suis venu voir, et là. Il m'attendait. Il faut encore prendre un bus jusqu'au centre de Buenos Aires, on en a pour 45 minutes et 40 pesos.

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Jeudi 23 avril 2009:

Paris-Orly - 19h50. Je passe le booking et le check-point. Mon angoisse qu'on me refuse l'embarquement disparaît. D'où venait cette angoisse? Je ne sais pas. Là, je suis dans la salle d'embarquement et c'est parti pour un premier vol Paris-Madrid. A peine l'avion envolé, je pique un somme. Une heure plus tard, je me réveille, nous survolons Bordeaux, ma ville natale du sud-ouest de la France. Je reconnais la Garonne et la Dordogne qui se jettent dans l'estuaire de la Gironde. Quelques minutes plus tard, j'aperçois les différents lacs de la côte atlantique et le bassin d'Arcachon. Moments nostalgiques. Et dire que j'ai failli rentrer voir mes parents cette semaine-ci, mais me voilà envolée pour des horizons plus lointains. Le vol n'a duré que 1h40, me voilà à Madrid pour 3 heures d'attente, c'est long. Mon prochain avion décolle à minuit, l'aéroport est presque désert, des boutiques duty-free sont restées ouvertes. Aux alentours de minuit, j'entends l'annonce pour l'embarquement, et c'est parti pour 13h00 de vol. Dans 13 heures, je serai à Buenos Aires, en Argentine, c'est à peine croyable !

Dans l'avion, j'ai de la chance, il n'y a personne à côté de moi. En fait,  une dame c'était d'abord assise à côté de moi puis est allée rejoindre un siège libre un peu plus loin. Du coup, je peux presque m'allonger sur les deux sièges...alors j'arrive facilement à m'endormir...

Je me réveille, onze heures de vol se sont écoulées, il n'en reste que deux. Il me semble que le monsieur derrière moi et son petit garçon sont Français, pourtant le papa commence à parler espagnol à son enfant, je ne comprends pas. Comme je commençais à trouver le temps long et que j'avais besoin de quelques renseignements sur Buenos Aires, j'engage la conversation, et nous passons les deux dernières heures à discuter. Il n'était pas Français mais Argentin. Tout s'explique. Ceci dit, il vit en France depuis longtemps. Nous atterrissons, je passe la douane, j'ai le droit à un cachet sur mon passeport puis je récupère facilement mes bagages. Il est 11heures (heure locale). Je sors, Rodrigo, l'ami que je suis venu voir, et là. Il m'attendait. Il faut encore prendre un bus jusqu'au centre de Buenos Aires, on en a pour 45 minutes et 40 pesos.