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French audio gazette, après l'incendie, la vie

Devant le mur de flammes, peu d'animaux parviennent à échapper — le feu dans la forêt n'épargne que ceux qui peuvent creuser en profondeur et ceux qui peuvent voler en hauteur, ainsi que quelques rares mammifères, rapides (et chanceux), qui réussissent à courir plus vite que les flammes. Les oiseaux sont privilégiés, bien sûr. Ils s'envolent rapidement et se réinstallent sans problème à un autre endroit. Ce qui est plus étonnant, c'est qu'ils reviennent à l'endroit brûlé dès qu'ils peuvent. Pour les oiseaux qui habitent la végétation basse — le sous-bois, comprenant buissons, fougères, herbes — l'attente est de courte durée: le terrain peut se rétablir en seulement quelques mois. Pour les oiseaux qui nichent dans les arbres, l'attente varie selon le type de forêt qu'ils fréquentent. Les chênes-lièges, par exemple, peuvent repousser dans les trois ans, un temps assez court pour que le même oiseau qui a fui l'incendie revienne. Pour les chênes verts, il faut attendre davantage — jusqu'à vingt ans pour retrouver un aspect forestier. Ce ne sont pas les oiseaux qui se sont sauvés du feu qui repeupleront le bois, mais leurs descendants.

D'autres espèces d'oiseaux dépendent du feu pour survivre. Ainsi, des oiseaux tels que les traquets bénéficient des espaces ouverts que le feu crée, et ils se multiplient davantage aux endroits où les arbres ont été réduits en cendres.

Les petits animaux ont moins de chance d'échapper aux flammes et, à moins d'avoir un terrier assez profond pour se protéger de la chaleur, ils ne survivent pas. Les batraciens, les souris, les serpents disparaissent du milieu. Cependant, en règle générale, chaque espèce réapparaît au fur et à mesure que la flore repousse. La souris, par exemple, se réinstalle de deux à quatre ans après l'incendie.

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Devant le mur de flammes, peu d'animaux parviennent à échapper — le feu dans la forêt n'épargne que ceux qui peuvent creuser en profondeur et ceux qui peuvent voler en hauteur, ainsi que quelques rares mammifères, rapides (et chanceux), qui réussissent à courir plus vite que les flammes.

Les oiseaux sont privilégiés, bien sûr. Ils s'envolent rapidement et se réinstallent sans problème à un autre endroit. Ce qui est plus étonnant, c'est qu'ils reviennent à l'endroit brûlé dès qu'ils peuvent. Pour les oiseaux qui habitent la végétation basse — le sous-bois, comprenant buissons, fougères, herbes — l'attente est de courte durée: le terrain peut se rétablir en seulement quelques mois. Pour les oiseaux qui nichent dans les arbres, l'attente varie selon le type de forêt qu'ils fréquentent. Les chênes-lièges, par exemple, peuvent repousser dans les trois ans, un temps assez court pour que le même oiseau qui a fui l'incendie revienne. Pour les chênes verts, il faut attendre davantage — jusqu'à vingt ans pour retrouver un aspect forestier. Ce ne sont pas les oiseaux qui se sont sauvés du feu qui repeupleront le bois, mais leurs descendants.

D'autres espèces d'oiseaux dépendent du feu pour survivre. Ainsi, des oiseaux tels que les traquets bénéficient des espaces ouverts que le feu crée, et ils se multiplient davantage aux endroits où les arbres ont été réduits en cendres.

Les petits animaux ont moins de chance d'échapper aux flammes et, à moins d'avoir un terrier assez profond pour se protéger de la chaleur, ils ne survivent pas. Les batraciens, les souris, les serpents disparaissent du milieu. Cependant, en règle générale, chaque espèce réapparaît au fur et à mesure que la flore repousse. La souris, par exemple, se réinstalle de deux à quatre ans après l'incendie.