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FREQUENCE TERRE, Paris : Allégorie alchimique à Notre-Dame - Publiée le 23-12-2009

Une œuvre étrange se trouve à un bas-relief au trumeau du portail du Jugement Dernier situé dans le grand porche de la cathédrale. C'est l'un des principaux messages lancés à Notre-Dame… pourtant fort négligé des visiteurs qui préfèrent s'engouffrer en masse et à contresens à l'intérieur, car dans un édifice sacré chrétien, on entre à gauche et on en sort à droite, selon la déambulation connue des Anciens. On y voit un personnage, la tête dans le ciel, aux longs cheveux assis sur un trône et qui tient dans la main gauche le sceptre du pouvoir royal et dans la main droite un livre ouvert et un livre fermé. Une échelle à neuf barreaux est posée sur sa poitrine. Que signifie cette scène étrange ?

L'hypothèse la plus classique est celle de la représentation de Cybèle et la philosophie. L'autre hypothèse est celle de l'allégorie alchimique. Le livre ouvert est l'exotérisme, la connaissance rationnelle, extérieure, le livre fermé et scellé représente l'ésotérisme, la connaissance initiatique, transcendante, réservée à un petit nombre d'hommes et de femmes qui ont le courage et la volonté de travailler sur eux-mêmes pour se transformer intérieurement. Leur lecture permet, petit à petit, de gravir l'échelle à neuf échelons (neuf : nombre de la plénitude, celui de la fin d'un cycle, celui de la mesure des gestations, des recherches fructueuses, du couronnement des efforts et de l'achèvement d'une création). Les nuées en forme d'ondulations représentent les énergies créatrices sublimées qui nous aident également à nous transformer. On est donc en présence d'un chemin initiatique à parcourir et de la patience à acquérir pour accomplir ce voyage. Et, si on lève le regard, on voit le Christ qui repose les pieds sur deux « monstres » qui se font face (comme à la cathédrale de Metz). Il ne les écrase pas, non, il pose les pieds sur ces monstres qui, toujours selon l'ésotérisme, sont des vouivres synonymes de courants telluriques qui passent sous la cathédrale. Ces deux courants sont parallèles, donc bénéfiques (s'ils s'étaient croisés, ils auraient été pathogènes, selon la théorie émise en géobiologie), l'un vient de Champagne et s'en va vers le Mont-Saint-Michel, l'autre provient de Bourgogne et s'étend jusqu'à la Bretagne des mégalithes. Pierre Guelff , auteur des deux tomes de la « France Mystérieuse » aux Editions Jourdan.

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Une œuvre étrange se trouve à un bas-relief au trumeau du portail du Jugement Dernier situé dans le grand porche de la cathédrale. C'est l'un des principaux messages lancés à Notre-Dame… pourtant fort négligé des visiteurs qui préfèrent s'engouffrer en masse et à contresens à l'intérieur, car dans un édifice sacré chrétien, on entre à gauche et on en sort à droite, selon la déambulation connue des Anciens.
On y voit un personnage, la tête dans le ciel, aux longs cheveux assis sur un trône et qui tient dans la main gauche le sceptre du pouvoir royal et dans la main droite un livre ouvert et un livre fermé. Une échelle à neuf barreaux est posée sur sa poitrine.
Que signifie cette scène étrange ?

L'hypothèse la plus classique est celle de la représentation de Cybèle et la philosophie.
L'autre hypothèse est celle de l'allégorie alchimique.
Le livre ouvert est l'exotérisme, la connaissance rationnelle, extérieure, le livre fermé et scellé représente l'ésotérisme, la connaissance initiatique, transcendante, réservée à un petit nombre d'hommes et de femmes qui ont le courage et la volonté de travailler sur eux-mêmes pour se transformer intérieurement.

Leur lecture permet, petit à petit, de gravir l'échelle à neuf échelons (neuf : nombre de la plénitude, celui de la fin d'un cycle, celui de la mesure des gestations, des recherches fructueuses, du couronnement des efforts et de l'achèvement d'une création). Les nuées en forme d'ondulations représentent les énergies créatrices sublimées qui nous aident également à nous transformer.
On est donc en présence d'un chemin initiatique à parcourir et de la patience à acquérir pour accomplir ce voyage.

Et, si on lève le regard, on voit le Christ qui repose les pieds sur deux « monstres » qui se font face (comme à la cathédrale de Metz). Il ne les écrase pas, non, il pose les pieds sur ces monstres qui, toujours selon l'ésotérisme, sont des vouivres synonymes de courants telluriques qui passent sous la cathédrale.
Ces deux courants sont parallèles, donc bénéfiques (s'ils s'étaient croisés, ils auraient été pathogènes, selon la théorie émise en géobiologie), l'un vient de Champagne et s'en va vers le Mont-Saint-Michel, l'autre provient de Bourgogne et s'étend jusqu'à la Bretagne des mégalithes.

Pierre Guelff , auteur des deux tomes de la « France Mystérieuse » aux Editions Jourdan.