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FREQUENCE TERRE, Pourra-t-on encore manger du poisson en 2050 ?

Pourra-t-on encore manger du poisson en 2050 ? Il faudrait pour cela que les quotas de pêches soient respectés. Or, l'affaire du thon rouge montre que c'est loin d'être le cas. Un rapport d'experts indépendants a révélé récemment que 60.000 tonnes de thon rouge ont été pêchés, en 2007, soit deux fois... plus que le quota prévu par l'ICATT, l'organisme international censé contrôler cette pêche.Une véritable « honte » ont conclu les auteurs du rapport. On se souvient qu'en 2006, une étude très sérieuse, publiée par la revue américaine Science avait fait l'effet d'une bombe. Elle prédisait la disparition des poissons d'ici.... 2050 ! Pour les scientifiques, ce qui menace la biodiversité marine, c'est d'abord la pêche abusive. Un chiffre : Depuis cinquante ans, la quantité de poissons extraite des océans est passée de vingt à plus de... 100 millions de tonnes par an. Mais c'est aussi la destruction de l'habitat qui est cause. Un exemple : celui des mangroves, sous les tropiques ; véritables “nurseries” pour les poissons, elles ont disparu de moitié en un siècle, notamment en raison de l'urbanisation des côtes. C'est la pollution chimique est aussi montrée du doigt. Avec le développement inquiétant de ces zones dites « mortes », parce qu'elle manque d'oxygène en raison du rejet des engrais et des eaux usées dans la mer. Enfin, à cause du réchauffement climatique; les glaciers fondent, la température des océans augmente, modifie les courants, ralentissant le transport naturel des nutriments, du fond de la mer vers la surface. Avec l'augmentation de CO2, c'est l'acidité de l'eau qui va nuire au corail et aux espèces qu'il abrite : les crustacés, mais surtout les planctons qui sont à la base de la chaîne alimentaire océanique. Or, les experts sont unanimes : plus un milieu est riche en diversité, plus il est résistant. En revanche, lorsqu'une seule espèce de poisson disparaît, ce sont toutes les autres qui sont menacées, car c'est l'ensemble de la chaîne qui est fragilisée. Comment inverser la tendance ? Et permettre aux générations futures de goûter aux poissons ? Pour les associations écologistes : Il faut, d'abord, faire respecter les quotas de pêche, ensuite, il faut développer les réserves marines protégées de toute exploitation humaine, comme cela se fait à terre dans les parcs naturels. La solution n'est pas en tout cas, la consommation du poisson issu de l'élevage en pisciculture. Lequel est nourrie avec du poisson pêché. Pour un 1 kilo de saumon élevé, il faut 5 kilos de poissons... sauvages ! Sans pour autant renoncer à manger du poisson, il faut plutôt consommer différemment. En évitant les espèces les plus menacées comme... le thon rouge. Et en privilégiant les espèces qui ne sont pas encore surexploitées. Par exemple, le maquereau. Heureusement....il y en d'autres. Pour faire son choix : consulter les guides-conso des associations écologistes, comme sur le site de W.W.F ou celui de Greenpeace. Laquelle organisation vient aussi de publier sa « liste noire » des navires qui continuent à pêcher malgré les quotas.

WWF : pour une pêche durable Guide-Conso de Greenpeace matth, pour la Rédaction.

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Pourra-t-on encore manger du poisson en 2050 ? Il faudrait pour cela que les quotas de pêches soient respectés. Or, l'affaire du thon rouge montre que c'est loin d'être le cas. Un rapport d'experts indépendants a révélé récemment que 60.000 tonnes de thon rouge ont été pêchés, en 2007, soit deux fois... plus que le quota prévu par l'ICATT, l'organisme international censé contrôler cette pêche.Une véritable « honte » ont conclu les auteurs du rapport.
On se souvient qu'en 2006, une étude très sérieuse, publiée par la revue américaine Science avait fait l'effet d'une bombe. Elle prédisait la disparition des poissons d'ici.... 2050 !
Pour les scientifiques, ce qui menace la biodiversité marine, c'est d'abord la pêche abusive. Un chiffre : Depuis cinquante ans, la quantité de poissons extraite des océans est passée de vingt à plus de... 100 millions de tonnes par an.
Mais c'est aussi la destruction de l'habitat qui est cause. Un exemple : celui des mangroves, sous les tropiques ; véritables “nurseries” pour les poissons, elles ont disparu de moitié en un siècle, notamment en raison de l'urbanisation des côtes.
C'est la pollution chimique est aussi montrée du doigt. Avec le développement inquiétant de ces zones dites « mortes », parce qu'elle manque d'oxygène en raison du rejet des engrais et des eaux usées dans la mer.

Enfin, à cause du réchauffement climatique; les glaciers fondent, la température des océans augmente, modifie les courants, ralentissant le transport naturel des nutriments, du fond de la mer vers la surface.
Avec l'augmentation de CO2, c'est l'acidité de l'eau qui va nuire au corail et aux espèces qu'il abrite : les crustacés, mais surtout les planctons qui sont à la base de la chaîne alimentaire océanique.
Or, les experts sont unanimes : plus un milieu est riche en diversité, plus il est résistant. En revanche, lorsqu'une seule espèce de poisson disparaît, ce sont toutes les autres qui sont menacées, car c'est l'ensemble de la chaîne qui est fragilisée.

Comment inverser la tendance ? Et permettre aux générations futures de goûter aux poissons ?
Pour les associations écologistes : Il faut, d'abord, faire respecter les quotas de pêche, ensuite, il faut développer les réserves marines protégées de toute exploitation humaine, comme cela se fait à terre dans les parcs naturels.
La solution n'est pas en tout cas, la consommation du poisson issu de l'élevage en pisciculture. Lequel est nourrie avec du poisson pêché. Pour un 1 kilo de saumon élevé, il faut 5 kilos de poissons... sauvages !
Sans pour autant renoncer à manger du poisson, il faut plutôt consommer différemment. En évitant les espèces les plus menacées comme... le thon rouge. Et en privilégiant les espèces qui ne sont pas encore surexploitées. Par exemple, le maquereau. Heureusement....il y en d'autres. Pour faire son choix : consulter les guides-conso des associations écologistes, comme sur le site de W.W.F ou celui de Greenpeace. Laquelle organisation vient aussi de publier sa « liste noire » des navires qui continuent à pêcher malgré les quotas.


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