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Nouvelles et faits divers, Le tueur de l’est parisien arrêté à la sortie du métro

Le tueur de l'est parisien arrêté à la sortie du métro

C'est juste devant le magasin Monoprix du boulevard de Clichy, à quelques mètres de la bouche du métro Blanche, que Guy Georges a été interpellé par deux officiers des unités de recherche de la 2ème division de police judiciaire, hier vers 12h30. Les policiers avaient reçu la photo du tueur présumé moins d'une heure avant de lui passer les menottes. « J'étais à mon poste de travail, raconte la pharmacienne du Monoprix. Il n'y avait pas grand monde dans le magasin. Sur le trottoir, devant la porte vitrée, j'ai vu deux hommes arriver en courant et en plaquer un autre au sol. J'ai d'abord cru que c'était une agression, une histoire de drogue. Je me préparais même à appeler la police. Mais quand j'ai vu qu'ils lui mettaient les menottes, j'ai compris qu'ils étaient policiers. » « Ils sont entrés dans le magasin, poursuit-elle. Ils cherchaient un coin calme. Je leur ai indiqué le fond du rayon parapharmacie. Ils ont carrément porté l'homme qu'ils venaient d'arrêter. Il avait l'air d'un garçon bien sage, tout gentil. Je crois qu'ils ont vérifié son identité. Et quand il a répondu oui à leurs questions, ils se sont tapés dans les mains. Ils jubilaient ! Ils disaient : « On l'a eu ! On l'a eu ! » Là, j'ai compris que c'était un gros poisson. Mais c'est seulement quand je suis revenue à 14 heures que mes collègues m'ont dit qu'il s'agissait du tueur en série. Je vous assure, j'en tremble encore… » Guy Georges, un walkman sur les oreilles, était sorti du métro Blanche, à la frontière du 9ème et du 18ème, quelques instants pus tôt. C'est là, que les deux policiers l'on repéré. Pas d'hésitation. La photographie qui leur a été distribuée par la brigade criminelle en toute fin de matinée correspond trait pour trait. Ils laissent leur suspect traverser le boulevard de Clichy, s'engagent derrière lui et sautent dessus. Surpris, Guy Georges n'a pas le temps d'esquisser la moindre tentative de fuite ou de résistance. Un quart d'heure plus tard, le tueur en série présumé est mis à la disposition des policiers de la brigade criminelle et du juge Thiel. La présence d'officiers de la 2ème division de police judiciaire dans ce secteur, qualifié de criminogène, répondait à un double objectif. La PJ surveille particulièrement cette zone où se trouve Pigalle et ses sex-shops, à la suite d'une série d'agressions. Une surveillance qui a été renforcée avec l'identification du tueur de l'est parisien. On ne cachait pas hier une certaine fierté du côté de la 2ème DPJ où l'on faisait remarquer que, malgré «la « grève perlée » qui mine la plupart des services de la PJ parisienne, « les gars sont sur le terrain quand il y a des affaires importantes ».

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Le tueur de l'est parisien arrêté à la sortie du métro The killer from eastern Paris arrested at the metro exit

C'est juste devant le magasin Monoprix du boulevard de Clichy, à quelques mètres de la bouche du métro Blanche, que Guy Georges a été interpellé par deux officiers des unités de recherche de la 2ème division de police judiciaire, hier vers 12h30. Les policiers avaient reçu la photo du tueur présumé moins d'une heure avant de lui passer les menottes. « J'étais à mon poste de travail, raconte la pharmacienne du Monoprix. Il n'y avait pas grand monde dans le magasin. Sur le trottoir, devant la porte vitrée, j'ai vu deux hommes arriver en courant et en plaquer un autre au sol. J'ai d'abord cru que c'était une agression, une histoire de drogue. Je me préparais même à appeler la police. Mais quand j'ai vu qu'ils lui mettaient les menottes, j'ai compris qu'ils étaient policiers. » « Ils sont entrés dans le magasin, poursuit-elle. Ils cherchaient un coin calme. Je leur ai indiqué le fond du rayon parapharmacie. Ils ont carrément porté l'homme qu'ils venaient d'arrêter. Il avait l'air d'un garçon bien sage, tout gentil. Je crois qu'ils ont vérifié son identité. Et quand il a répondu oui à leurs questions, ils se sont tapés dans les mains. Ils jubilaient ! Ils disaient : « On l'a eu ! On l'a eu ! » Là, j'ai compris que c'était un gros poisson. Mais c'est seulement quand je suis revenue à 14 heures que mes collègues m'ont dit qu'il s'agissait du tueur en série. Je vous assure, j'en tremble encore… » Guy Georges, un walkman sur les oreilles, était sorti du métro Blanche, à la frontière du 9ème et du 18ème, quelques instants pus tôt. C'est là, que les deux policiers l'on repéré. Pas d'hésitation. La photographie qui leur a été distribuée par la brigade criminelle en toute fin de matinée correspond trait pour trait. Ils laissent leur suspect traverser le boulevard de Clichy, s'engagent derrière lui et sautent dessus. Surpris, Guy Georges n'a pas le temps d'esquisser la moindre tentative de fuite ou de résistance. Un quart d'heure plus tard, le tueur en série présumé est mis à la disposition des policiers de la brigade criminelle et du juge Thiel. La présence d'officiers de la 2ème division de police judiciaire dans ce secteur, qualifié de criminogène, répondait à un double objectif. La PJ surveille particulièrement cette zone où se trouve Pigalle et ses sex-shops, à la suite d'une série d'agressions. Une surveillance qui a été renforcée avec l'identification du tueur de l'est parisien. On ne cachait pas hier une certaine fierté du côté de la 2ème DPJ où l'on faisait remarquer que, malgré «la « grève perlée » qui mine la plupart des services de la PJ parisienne, « les gars sont sur le terrain quand il y a des affaires importantes ».